Des statistiques officielles faisant le bilan de cinq ans d’avortement légal à la demande, rendues publiques par le secrétaire à la Santé de la ville de Mexico, révèlent que sur 125.000 demandes d’avortement auprès d’établissements publics, seules 82.000 ont été effectivement suivies de l’intervention. 34 % des femmes changent d’avis en prenant connaissance des aides qui leur sont proposées par le gouvernement de Mexico pour poursuivre leur grossesse.
Les soins de santé proposés pendant la grossesse, puis pour l’enfant après la naissance, ainsi que l’option de pouvoir faire adopter l’enfant sont les aides déterminantes pour ce bon tiers de « repentirs » : cela fait tout de même 43.000 vies sauvées en 2012.
C’est tout le paradoxe de ces services publics schizophrènes qui ont iimposé le crime financé par l’argent public mais qui dans le même temps contribuent eux-mêmes, modestement, à limiter les dégâts. Paradoxe puisque de manière générale, comme le note Matthew Cullinan Hoffman de
LifeSite, les Planning familials et autres promoteurs de l’avortement font pression contre le caractère systématique des entretiens préalables où sont exposées les raisons de garder l’enfant et les aides proposées. Ainsi aux Etats-Unis, en 2010, Planned Parenthood a réalisé 330.000 avortements contre 841 organisations d’adoptions.
Au Mexique, seule la ville de Mexico a voté l’avortement légal. Que ce soit dans la capitale fédérale ou dans le reste du pays, le Comité national pro-vie intervient en amont en offrant un abri et des soins médicaux aux femmes enceintes en difficulté, et propose des échographies gratuites aux abords des avortoirs pour que les femmes puissent être pleinement informées de la portée de leur geste.
Des dizaines de milliers de vies sont ainsi sauvées tous les ans au Mexique.
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