13 août, 2011

Nouveau sondage pro-euthanasie aux Pays-Bas : 14 % des personnes âgées l'ont déjà envisagée

Aux termes d'une enquête réalisée auprès de plus de 1.600 personnes âgées de plus de 50 ans à la demande de l'émission Hollandse Zaken(« Affaires hollandaises »), il apparaît que 14 % d'entre eux a déjà envisagé, à l'occasion, de mettre fin à leurs jours, alors  même qu'ils n'étaient atteints ni d'une maladie grave ni d'une dépression. Ceux qui sont très malades ou dépressifs pensent régulièrement (27 %) ou parfois (42 %) à l'idée de ne plus vouloir continuer de vivre.

Plus d'une personne interrogée sur trois (37 %) se dit prête à imaginer de demander l'euthanasie si elle considère sa vie « achevée » sans être très malade ou dépressive ; 32 % disent : je ne le pense pas maintenant, peut-être y penserai-je plus tard ; seuls 20 % n'arrivent pas à se l'imaginer.

72 % des interrogés affirment qu'ils peuvent imaginer qu'ils « ne voudront plus » (vivre) s'ils sont frappés par une maladie grave ou par la dépression grave.

On a également interrogé ces personnes, dont plus de la moitié avaient plus de 65 ans, sur les raisons qui pouvaient les pousser à ne plus vouloir vivre : 40 % ont cité la perspective de devenir démentes, 40 % la douleur qui s'aggrave, 36 % la perspective de ne plus pouvoir choisir elles-mêmes leur « fin de vie »…

72% du panel déclare avoir vu récemment dans la presse des articles sur « la problématique » de ceux qui ne veulent plus vivre parce qu'ils en « ont assez », ce qui est somme toute logique puisqu'il y a une véritable campagne en cours pour promouvoir cette idée.

26 % des interrogés estiment ainsi que les personnes qui ne sont ni très malades ni dépressives devraient en principe avoir le droit de faire mettre fin à leur vie « de manière humaine » (sic). 38 % supplémentaires estiment que cela devrait être possible sous certaines conditions.

L'organisme NVVE (l'association néerlandaise pour une fin de vie volontaire) qui est en pointe de cette campagne nationale pour demander la légalisation de l'euthanasie pour ceux qui sont « fatigués de vivre » est fréquemment citée dans l'étude qui – à sa grande satisfaction sans doute – aboutit à la conclusion que l'existence de « cliniques de fin de vie » est « souhaitable » (34 %) voire « très souhaitable » (26 %).

Ainsi progresse la pression de l'opinion publique – dûment travaillée par les lobbies et les médias comme on le voit ici – pour que l'euthanasie devienne possible sans conditions de maladie ou de grave affection psychique et qu'elle puisse être choisie d'avance par ceux qui ne veulent pas vivre en état de démence).

Les médias néerlandais (comme ici, par exemple) rendent compte de ce sondage en expliquant que « pour le moment », l'euthanasie n'est autorisée qu'en cas de souffrances insupportables et sans espoir. « Mais ces derniers temps, on parle de plus en plus d'un élargissement de ces règles », affirme cet article.

Evidemment, puisqu'on est en train de travailler l'opinion.

© leblogdejeannesmits.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Associations libres et qui s'imposent :

Euthanasie =Eutha-Nazi = Etat Nazi.

Euthanazien=EUTHA-NAZI-HAIN(E) :(plus moyen d'appeler ces assassins autrement)

 
[]