Publicité anti-avortement démantelée à New-York : Mgr Timothy Dolan réagit
Je vous parlais il y a quelques jours de la pub pro-vie – et contre l'avortement qui frappe majoritairement les Noirs américains – qui a été démontée à New York parce qu'elle dérangeait les bien-pensants. Mgr Timothy Dolan, archevêque de New York, a expliqué sur son blog, le 25 février, pourquoi la publicité démantelée provoquait de telles réactions négatives : parce que « son message est d'une sombre exactitude.
Comparant la publicité aux campagnes anti-tabac qui montrent, images à l'appui, les effets du tabagisme sur les accros à la nicotine, ou encore celles des organismes de lutte contre la faim qui montrent des images d'enfants mourant de faim, le prélat écrit qu'« être confronté à la vérité peut souvent être désagréable ».
En l'occurrence, l'image d'une fillette portant la légende, « L'endroit le plus dangereux pour un Africain américain est le sein maternel », a été enlevée par l'entreprise publicitaire Lamar Advertising, selon son directeur général, parce que les serveurs et serveuses du restaurant se trouvant au rez-de-chaussée de l'immeuble où elle était placardée avaient été harcelés par un certain nombre de passants. Bien sûr, le restaurant n'avait rien à voir avec l'affiche publicitaire. Et, a précisé Pete Costanza de Lamar Advertising, il n'y a pas eu un flot de demandes exigeant l'arrêt de la campagne. Ce sont donc quelques individus qui ont eu raison d'une campagne véridique en faisant pression sur des gens qui n'avaient rien à voir avec elle.
Véridique ? Mgr Dolan l'a confirmé sur son blog, rappelant de 59,8 % des grossesses chez les Noires américaines de New York se terminent par un avortement.
« Qu'est-ce qui a conduit un grand nombre de nos élus à condamner cette affiche et à réclamer qu'elle soit censurée ? Sont-ils en train d'affirmer que la liberté de parole est un droit dont ne doivent jouir que ceux qui sont favorables à l'avortement ou leurs causes favorites ? Pensent-ils que les vérités déplaisantes et dérangeantes ne doivent pas être dites ? Ou bien, ont-ils peur que lorsque les gens seront enfin confrontés à la réalité de l'horreur de l'avortement, et au tribut que celui-ci est en train de prélever sur notre cité, particulièrement au sein de notre communauté afro-américaine, ils seront poussés à défendre la vie humaine innocente et à naître ? »© leblogdejeannesmits.
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