Journée de la femme : et si l'ONU s'intéressait aux femmes chinoises ?
Chris Smith. Source photo : le blog de Jill Stanek. |
Plusieurs militants chinois, dont Harry Wu qui préside la Fondation de recherche sur le Laogai, étaient à ses côtés lundi à Washington non seulement pour interpeller l'ONU, mais aussi pour dénoncer sa complicité par rapport au contrôle coercitif de la population et aux stérilisations et avortements forcés qui l'accompagnent. « C'est le pire “crime de genre” qui soit perpétré dans le monde aujourd'hui, et, proportionnellement, certainement le plus important », a déclaré Chris Smith qui épinglait tout particulièrement le rôle du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP). Auquel Obama a attribué 100 millions de dollars de subventions
Rappelant que des organisations chargés de faire respecter les traités de l'ONU ont reconnu l'existence de ces crimes, l'élu a souligné que la violence barbare qui accompagne la mise en œuvre du contrôle de la population frappe « des centaines de millions de femmes ». Des violences psychiques, comme la pression exercée pour que les femmes avortent, aux amendes pour les naissances en trop qui peuvent atteindre dix fois le revenu annuel d'un couple, voire la prison, visent à obtenir une soumission spontanée au plan de population. Et lorsque celle-ci fait défaut, ce sont des avortements forcés. Et les souffrances terribles qui visent toutes les femmes dans leur maternité même, perçue comme un danger. Toute cette politique a été aveuglément soutenue par le FNUAP, rappelle Chris Smith – un aveuglement volontaire, bien sûr.
500 Chinoises se suicident chaque jour : la Chine est le seul pays au monde où les femmes sont plus nombreuses à se suicider que les hommes, rappelle Smith.
Celui-ci a également interpellé la toute nouvelle super-entité onusienne, ONU Femmes, présidée par Michelle Bachelet, afin qu'elle s'attaque prioritairement contre les horreurs de la politique de l'enfant unique.
Mais Bachelet a mieux à faire, comme le rappelle LifeSite, qui rapporte ce coup de gueule. Elle s'inquiète de ce que moins de 10 % des pays du monde aient un chef d'Etat ou de gouvernement féminin…
© leblogdejeannesmits.
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