C'est la première fois depuis bien longtemps qu'un gouverneur fait ainsi précéder sa prise de pouvoir par un office religieux, note la presse locale.
Mais il y a un hic, sérieux. Brian Sandoval qui se met en avant comme catholique se revendique en même temps comme « pro-choix », c'est-à-dire favorable à la mise à mort volontaire et légale des enfants à naître par simple choix de la mère.
A Sydney, dans une interview publiée dimanche par The Herald Sun, le cardinal George Pell a vertement tancé les hommes politiques qui tout en se disant politiques, s'assoient sur l'enseignement de l'Eglise sur les questions morales.
Le cardinal explique comprendre, même s'il n'est pas d'accord avec eux, ceux qui se disent non-chrétiens et revendiquent des « perspectives » différentes, ou encore ceux qui tout en se disant chrétiens de nom avouent que cela ne pèse pas sur leurs choix.
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| Le cardinal Pell célébrant la messe traditionnelle en 2007. |
On peut, ajoutait le cardinal, invoquer sa conscience pour expliquer son point de vue : « Mais si vous épousez ce faisant une position qui n'est pas chrétienne, ne revendiquez pas pour cela le soutien chrétien. »
Et de rappeler que l'Eglise catholique n'enseigne pas la primauté de la conscience. « Vous savez bien que si quelqu'un disait que l'apartheid, c'est très bien, personne ne dirait : “Oui, vous pouvez dire cela en raison de la primauté de la conscience. ” »
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