La pilule du lendemain ? D'abord un bien de consommation !
Cela a beau être dans la logique des choses, j'ai tout de même été choquée par cette dépêche diffusée le 17 septembre par « OfficialWire » auprès des grandes agences de presse à propos du « Marché de la contraception d'urgence en Espagne ».
C'est là qu'il faut aller pour obtenir une « analyse détaillée du marché des biens de consommation » pour les ventes de la contraception d'urgence, dont le rapport rappelle qu'elle est en vente libre dans les pharmacies depuis 2009 par la grâce du gouvernement de Zapatero. Mais parmi les 17 régions autonomes d'Espagne, seule la province autonome de Catalogne a immédiatement autorisé la mise en vente de ces pilules pour un chiffre d'affaires qui atteint « seulement » 0,8 million d'euros en 2009.
En commandant le rapport de companiesandmarkets.com on peut apprendre quelles sont les sociétés qui se sont déjà lancées dans la vente des pilules du lendemain en Espagne, quelles sont les courbes de vente de 2005 à 2009, quel est l'état du marché et quelles sont les évolutions prévues d'ici à 2014. Le tout à destination des industriels qui veulent connaître l'état de la concurrence et identifier les secteurs en pleine croissance. Pour établir son plan quinquennal ?
Le rapport, lui, porte la date du 28 avril 2010. Il est disponible ici au prix de 675 €.
675 € pour savoir si on peut gagner beaucoup d'argent en allant vendre cette « contraception d'urgence », potentiellement mortelle pour l'embryon…
© leblogdejeannesmits.
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