Droits des « transgenre » au Parlement européen
A l"initiative des Verts, de Marije Cornelissen, député européen du groupe « Gauche verte », du Comité pour les droits des femmes et l'égalité de genre, et de l'Intergroupe du Parlement européen pour les droits LGBT ont organisé une conférence à Bruxelles, le 1er septembre. La journée s'est déroulée dans l'enceinte du Parlement européen et sans engager celui-ci en tant que tel y était tout de même reçu avec les honneurs, d'autant que les résolutions pro-LGBT ne sont pas rares dans cette instance de l'Union européenne.
C'est bien comme cela que fonctionne le « lobbying » : la pression pour obtenir des changements législatifs qui à moyen ou à long terme s'imposeraient à l'ensemble des pays de l'Union.
Je lis à ce propos sur yagg.com (et cela mérite d'être cité, ne serait-ce que pour le coup d'œil sur la novlangue employée) :
Les choses ne vont pas assez vite
À l’issue des rencontres, la présidente de la Commission des droits de la femme et de l’égalité des genres, la députée européenne suédoise Eva-Britt Svensson a estimé que l’Union européenne devrait songer à changer la législation sur les droits des personnes transgenres parce que “les choses ne vont pas assez vite”, rapporte TheParliament.com. “Nous devons améliorer notre savoir-faire et notre expertise au sein des institutions décisionnaires afin de lutter contre la discrimination à laquelle sont toujours confrontées les personnes transgenres dans la société, a-t-elle déclaré. Nous sommes en 2010, et des gens sont toujours victimes de discriminations fondées sur l’orientation sexuelle et le genre. (…) Nous devons travailler sur ces questions au Parlement. (…) En tant que député-e-s européen-ne-s nous avons notre mot à dire sur les décisions prises par l’UE, mais nous devons aussi faire pression au niveau national.”
Pour sa part, Raül Romeva i Rueda, le vice-président de l’Intergroupe sur les droits LGBT du Parlement européen et également membre de la Commission des droits de la femme et de l’égalité des genres, a souligné l’importance de poursuivre les auteur-e-s de violences transphobes et la nécessité pour les militants LGBT de donner plus de place au “petit T” par rapport au “grand G”. “Il est crucial d’agir, c’est une urgence, a insisté Raül Romeva i Rueda. Dans de nombreux pays c’est une question de vie ou de mort, pas une simple interrogation philosophique.”
1 commentaire:
cette novlangue est grotesque en effet.
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