Première étape franchie pour la loi espagnole sur l'avortement
Le projet de loi socialiste de libéralisation de l'avortement, qui veut permettre aux femmes l'avortement à la demande jusqu'à 14 semaines de grossesse et supprimer le consentement parental pour les mineures de 16 ans au moins, a franchi sa première étape. Les quatre amendements sur la totalité du texte proposés par l'opposition, au sujet des mineures et de l'objection de conscience ont été rejetés, ceux du Partio Popular l'étant par 183 voix contre 162. On note que les députés du parti supposé d'inspiration catholique, le PNV des nationalistes basques, ont mêlé leurs voix à celles du PSOE de Zapatero dont une seule a manqué à l'appel : il s'agit d'un socialiste dont l'identité n'est pas pour l'heure connue. Pour donner le change, assure HazteOir, la plateforme pro-vie espagnole, le gouvernement s'est montré ouvert au dialogue notamment sur la question des mineures.
A l'issue de la séance les socialistes sont tombés dans les bas les uns des autres, pendant que Zapatero, venu pour la fête, se félicitait de ce que l'Espagne compte ainsi au nombre des « sociétés avancées ».
Ils ont continué de répéter que la loi avait pour but de réduire le nombre des avortements et d'assurer qu'aucune femme n'aille en prison - alors qu'il ne se trouve pas une seule femme dans une prison espagnole pour avoir avorté.
A ce compte-là, s'interroge Javier Cámara dans El Imparcial, « pourquoi ne pas légaliser le terrorisme pour en finir avec l'ETA » ?
Le rejet des amendements redonne la main au gouvrnement espagnol pour la suite du parcours législatif du projet.
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