Davantage d'« IVG » au Portugal
Le nombre d’avortements continue de progresser au Portugal depuis la légalisation de « l’interruption volontaire de grossesse » en juillet 2007.
Ce sont certains centres de santé qui enregistrent l’essentiel des hausses sur le 1er semestre 2009 par rapport à la même période en 2008 : + 23 % (+ 212 avortements) à l’hôpital de Amadora-Sintra, où la plupart des médecins sont pourtantobjecteurs de conscience ; + 16 % à la très militante « Clinica dos Arcos » elle aussi près de Lisbonne, de janvier à août, soit 4.183 avortements au total – elle accueille les demandes faites dans les hôpitaux avoisinants où presque tous les médecins sont objecteurs de conscience ; + 10 % à Almada…
En attendant la publication, vendredi, des chiffres officiels pour l’ensemble du Portugal, le quotidien (de gauche) O Publico donne son interprétation de ces statistiques morbides. Elles indiquent selon lui le fait que davantage de femmes renoncent à l’avortement clandestin pour se diriger vers les services légaux, comme l’affirment plusieurs médecins interrogés par lui.
Ces médecins annoncent même une probable augmentation de ces statistiques à l’avenir, comme autour d’Amadora-Sintra où les femmes « recourent volontiers à l’automédication ».
Tout pour ne pas suggérer que la légalisation de l’avortement puisse d’elle-même entraîner une hausse des statistiques ; tout pour justifier a posteriori la loi sur l’avortement par le nombre d’avortements clandestins que les « pro-mort » avaient revendiqué avant le référendum.
On ne nous parle pas de baisse de la mortalité maternelle, autre « bienfait » supposé de la légalisation de l’avortement. Avant comme après la loi, le Portugal affichait déjà des taux de mortalité maternelle comparables aux meilleurs taux européens.
©leblogdejeannesmits
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