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15 janvier, 2007

Chen Guangcheng, Ségolène Royal : un communiqué de “Rivage”

« Que lors de son voyage, Ségolène Royal prenne des nouvelles d’un militant anti-avortement chinois lourdement condamné a de quoi laisser pantois. La candidate socialiste, collègue de Véronique Neiertz qui instaura une loi répressive à l’encontre des militants pro-vie français ne manque décidément pas d’air (ce qui peut se comprendre du haut de la Muraille de Chine).

« Les associations du Respect de la Vie, qui organisent la manifestation du 21 janvier prochain à Paris (14 h 30, place de la République) ne sont pas dupes. En effet, lorsque des militants pacifiques ont été condamnés en France, on n’a pas entendu Mme Royal protester. Mais l’attitude de cette dernière, qui leur fait aujourd’hui indirectement du pied à quelques mois des élections, montre qu’elle a parfaitement compris que de nombreux Français, opposés à l’avortement, ne trouvent plus aujourd’hui en France de parti ouvertement pro-vie. Et que si les associations du respect de la vie et la CNAFC appellent ainsi à manifester, en grand nombre, c’est qu’elles représentent une force non négligeable et de nombreux électeurs potentiels. »

Patrick Bray
Rivage, BP 43844, Tours cedex 1, tél. 02 47 20 10 71.

Source : www.present.fr.

Chine : Chen Guancheng toujours persécuté

La cour d'appel de Linyi City en Chine vien de confirmer la condamnation de Chen Guangcheng, l'avocat aveugle militant contre les avortements et stérilisations forcés dans le province orientale de Linyi, à quatre années de prison. Chen n'était pas poursuivi dans le cadre de son combat pour la vie mais s’était vu poursuivre pour dégradations de biens publics lors d'une manifestation à laquelle il n’avait même pas participé.

La cour a estimé que toutes les preuves invoquées contre l'avocat en première instance étaient « irréfutables » et que par conséquent la décision du tribunal du peuple de Yinan était justifiée : à cette occasion, les avocats désignés par le prévenu avaient été détenus pendant l'audience et ses deux avocats commis d'office ne connaissaient pas l'affaire.

Devant la Cour, les avocats de Chen ont pu plaider mais deux témoins clef avaient disparu avant l'audience et un troisième a été détenu par les autorités locales, selon certaines informations.

Source : ici.

 
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