09 juin, 2021

Petit florilège des courriels révélant l’hypocrisie du Dr Anthony Fauci quant aux mesures et aux traitements contre le COVID-19

Après le « fuitage » des courriels du Dr Anthony Fauci, grand artisan de la politique de gestion de la crise du COVID aux Etats-Unis (et par ricochet, dans de nombreux pays du monde) il est urgent de répéter à temps et à contretemps combien son hyprocisie a été grande. Convaincu du peu de risque de contamination présenté par les personnes « asymptomatiques », sachant parfaitement que les masques servent essentiellement à empêcher une personne malade de contaminer autour d’elle, bien au courant du fait que le remdesivir n’était en rien la solution thérapeutique, c’est lui qui a promu le confinement, les masques obligatoires et autres mesures liberticides, et le recours au remdesivir, ne voulant même pas entendre parler d’autres médicaments dont l’efficacité était pourtant bien plus probable.

Mieux, c’est en multipliant par dix la létalité supposée du SARS-CoV-2, au moyen d’une erreur que l’on peine à croire volontaire d’un homme comme lui, que Fauci a affolé l’Amérique.

Ci-dessous, ma traduction intégrale de l’article de Raymond Wolfe sur LifeSiteNews qui détaillait hier quelques-unes des plus graves bourdes du Dr Fauci : au mieux des erreurs d’appréciation, au pire une manipulation délibérée. – J.S

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Les erreurs et l’hypocrisie du fonctionnaire le plus célèbre d’Amérique ont été étalées au grand jour la semaine dernière avec la publication de milliers de courriels du Dr Anthony Fauci. Ces messages, publiés par le Washington Post, Buzzfeed et le groupe de défense de la santé ICAN, ont révélé, entre autres, les interrogations de Fauci sur l’origine du COVID-19, restées jusque-là dans l’ombre, et son étroite collaboration avec Bill Gates et Mark Zuckerberg, PDG de Facebook.

Les communications du principal conseiller présidentiel sur le COVID-19 et directeur de l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) révèlent également ses volte-face sur les masques, sa fixation sur un médicament COVID douteux et son erreur d’interprétation fatale quant aux données de mortalité du virus.

Vous trouverez ci-dessous quelques éléments saillants de ce que nous avons appris sur la mauvaise gestion de la crise du coronavirus par le Dr Fauci, sur la foi de ses propres messages.

L’erreur qui a entraîné toutes les autres

Des courriels datant du début de l’année 2020 et rendus publics la semaine dernière mettent en lumière les comparaisons faussées faites par Fauci entre le COVID-19 et la grippe – des erreurs qui ont finalement conduit à des confinements mondiaux, la mise en place de l’obligation du port de masques et la distanciation sociale.

Dans un courriel daté du 2 mars 2020, le chef du NIAID a répondu à un journaliste du Wall Street Journal qui affirmait que le COVID-19 avait un taux de mortalité d’environ 2 % : « Pour la grippe saisonnière, il est d’environ 0,1 % », déclarait alors Fauci. Il a fait la même estimation du taux de mortalité du virus dans d’autres courriels, comme celui adressé au principal correspondant médical de CBS News.

« Le 2 mars, Fauci estime le taux de mortalité du virus à 2 %. Il se trompe d’un facteur 10, à peu près », a commenté sur Twitter Alex Berenson, ancien journaliste du New York Times. « C’est l’erreur qui a entraîné toutes les autres ».

Le Dr Ronald Brown, de l’Université de Waterloo, a commenté la mauvaise lecture des données COVID-19 par Fauci dans un article publié l’année dernière dans Disaster Medicine and Public Health Preparedness. 

Deux semaines après son courriel du 2 mars, M. Fauci a répété devant la commission de surveillance et de réforme de la Chambre des représentants des États-Unis que le taux de mortalité lié à la grippe est de l’ordre de 0,1 %. Le taux de mortalité actualisé du COVID-19, était quant à lui d’environ 1 %, a-t-il affirmé. Comme l’a fait remarquer le Dr Brown, « la conclusion communiquée à la commission de la Chambre des représentants était que le coronavirus était 10 fois plus mortel que la grippe saisonnière ».

Le Dr Brown a expliqué que la comparaison faite par Fauci entre la grippe et le COVID-19 confondait deux paramètres différents : le taux de létalité des cas et le taux de létalité des infections. « La confusion entre le taux de létalité par cas et le taux de létalité par infection peut sembler anodine, et il est facile de passer outre au début, mais cette confusion peut avoir finalement conduit à une erreur involontaire dans l’estimation de la mortalité due au coronavirus », a déclaré Brown.

« Il est possible qu’une comparaison des taux de létalité par cas (CFR) du coronavirus et de la grippe saisonnière ait été prévue lors du témoignage au Congrès, mais en raison de la classification erronée du taux de létalité par infection (IFR) comme taux de létalité par cas, la comparaison a en réalité été faite entre un CFR ajusté du coronavirus de 1 % et un IFR de la grippe de 0,1 % », a-t-il déclaré.

L’erreur de Fauci a ainsi « contribué à lancer une campagne de distanciation sociale, de fermeture d’organisations et d’entreprises, et d’ordres de confinement » fondée en grande partie sur une erreur.  

Les restrictions concernant le COVID-19 ont bien sûr dévasté l’économie mondiale et entraîné un nombre incalculable de décès inutiles, bien que le taux de létalité réel de l’infection au COVID-19 se situe entre 0,2 et 0,3 %, selon les recherches mises en évidence par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

« À la suite du témoignage du Dr Fauci, la phrase “10 fois plus mortel” a été reprise dans tous les médias », note Len Cabrera dans Rational Ground. « Le problème est que cette déclaration était fausse et que le Dr Fauci (et son équipe) aurait dû s’en rendre compte immédiatement. »

Le Dr Fauci : anti-masque

Les courriels de Fauci permettent aussi de détailler ses revirements étonnants sur l’utilisation des masques et son rejet initial du port généralisé, étant donné qu’il reconnaissait lui-même l’inefficacité de la plupart des masques de protection.

« Les masques sont en fait destinés aux personnes infectées pour les empêcher de transmettre l’infection à des personnes non infectées plutôt que pour protéger les personnes non infectées contre le risque d’infection », écrivait Fauci le 5 février à Sylvia Burwell, vraisemblablement la secrétaire à la santé de l’ère Obama et ancien cadre de la Fondation Gates.

« Le masque typique que vous achetez en pharmacie n’est pas vraiment efficace pour empêcher le passage du virus, qui est suffisamment petit pour traverser le matériau », disait-il à Mme Burwell. « Je ne vous recommande pas de porter un masque, d’autant plus que vous vous rendez dans un endroit à très faible risque. »

Les réponses à un journaliste approuvées par Fauci plus tard au cours du même mois indiquaient également que « (l)a grande majorité des personnes en dehors de la Chine n’ont pas besoin de porter un masque. Un masque est davantage indiqué pour une personne infectée que pour les personnes qui essaient de se protéger contre l’infection ». Comme l’a d’ailleurs affirmé Fauci dans un message du 4 février, « la plupart des transmissions se font à partir d’une personne qui présente des symptômes ».

Des collègues du Dr Fauci au NIAID ont semblé partager la réticence de leur patron à l’égard des masques, l’un d’entre eux faisant circuler une « étude sur les masques » rejetant l’efficacité de cette mesure. « En résumé, il n’y avait généralement pas de différences dans les taux de syndromes grippaux, d’infections respiratoires ou de grippe lorsque les masques étaient utilisés », résumait un fonctionnaire.

Le Dr Fauci a continué à déconseiller les politiques de port obligatoire du masque dans ses communications tout au long du printemps, déclarant à un professeur de Caroline du Sud en avril : « Je conserverais une politique ”volontaire” mais j’encouragerais les employés à porter (des masques). »

Le directeur du NIAID, est pourtant devenu par la suite un des principaux partisans du masquage universel, affirmant pour finir que les masques devraient toujours être portés après réception des vaccins COVID-19 et que le port du masque pourrait continuer même après la décrue du coronavirus.

Le directeur du NIAID, bien sûr, est devenu par la suite un des principaux partisans du masquage universel, affirmant pour finir que les masques devraient toujours être portés après réception des vaccins COVID-19 et que le port du masque pourrait continuer même après la décrue du coronavirus. 

« Je pense qu’il est allé dans toutes les directions à propos des masques », a déclaré la semaine dernière le Dr Jay Bhattacharya, épidémiologiste et professeur de médecine à l’université de Stanford, dans l’émission The Ingraham Angle. « Je pense que sa crédibilité est entièrement détruite. »

« Oui, il faut changer d’avis lorsque la science change », a-t-il poursuivi. « Mais quelle est cette science qui a changé pour aller jusqu’à le convaincre que les masques sont le moyen le plus efficace ? »

Très surpris par DeSantis

Tout en déconseillant l’utilisation de masques et en repoussant l’idée fallacieuse d’une propagation asymptomatique, le Dr Fauci a critiqué en privé le gouverneur de la Floride, Ron DeSantis, pour ne pas avoir fermé « complètement » des secteurs entiers de l’économie de cet État dès le début de la crise du COVID-19. 

« J’ai insisté fortement sur les EPI (équipements de protection individuelle) et, comme vous le savez peut-être, le Président des États-Unis a demandé au ministère de la Défense de fournir 5 millions de respirateurs N-95 », a-t-il écrit en mars 2020 à un médecin de Floride qui s’était plaint à Fauci de l’administration DeSantis.
« En ce qui concerne les bars et les plages, j’ai hurlé à la télévision 2 à 5 fois par nuit pour dire à la jeune génération de commencer à prendre cela au sérieux », a-t-il ajouté. « Je suis très surpris que le gouverneur DeSantis n’ait pas complètement fermé les bars, même s’ils servent de la nourriture. »

La thérapeutique du COVID-19

D’autres courriels publiés la semaine dernière ont mis en évidence la promotion agressive par le Dr Fauci du remdesivir, un médicament antiviral de Gilead, pour traiter le COVID-19. Selon ses courriels, le Dr Fauci a promu quasi exclusivement ce traitement aujourd’hui discrédité, sans tenir compte des conseils de nombreux experts concernant d’autres régimes. 

Même des collègues bureaucrates de gauche ont exprimé des inquiétudes quant au soutien de Fauci au médicament de Gilead. « Je suis un peu perplexe quant à votre soutien apparemment fort au remdesivir », écrivait ainsi Ezekiel Emanuel, un fonctionnaire de l’administration Obama favorable à l’avortement, le 30 avril, après que Fauci eut vanté le remdesivir lors d’un briefing à la Maison Blanche.

« Était-ce un peu forcé ? » a demandé Emanuel. « Mon interprétation était que les données étaient faibles et qu’en temps normal, pour une maladie normale, cela ne suffit pas pour approuver. Et il est très peu probable que cela ait un impact réel sur le profil de la maladie COVID-19. »

Fauci a répondu de manière défensive, en écrivant qu’il ne l’avait pas « “fortement” approuvé ». « J’ai expressément dit que ce n’était pas un médicament qui mettrait la maladie KO, et que ce n’était qu’un petit pas dans la direction du développement des médicaments supplémentaires, plus efficaces », a-t-il dit. « Je ne pense pas avoir forcé quoi que ce soit. » 

La veille, il avait en fait donné au médicament une approbation sans équivoque, en déclarant que les données montraient « que le remdesivir a un effet positif, significatif et clair sur la réduction du délai de guérison ».

Fauci a fait cette annonce après la publication de deux études, toutes deux entachées d’erreurs, dont l’une a révélé que le remdesivir ne réduisait pas le taux de mortalité lié au COVID-19, rapportait alors NBC News. 

« Ce que cela a prouvé, c’est qu’un médicament peut bloquer ce virus », a néanmoins insisté Fauci. L’OMS a finalement officiellement recommandé à l’automne de ne pas utiliser le remdesivir, indiquant qu’il n’y avait « aucune preuve que le remdesivir améliore la survie et d’autres résultats ».

D’autres messages montrent que de nombreux scientifiques ont conseillé à Fauci d’étudier différents traitements pendant ce temps, même s’il semblait souvent les rejeter. En avril, Fauci a été informé par le Dr Paolo Lussa, chercheur principal de la section Pathogénie virale du NIAID du potentiel d’un « traitement anti-agrégant puissant ». 

« J’ai parlé avec le Dr Viecca ce matin, qui m’a communiqué des informations supplémentaires sur son protocole », lui écrivait le Dr Lussa, ajoutant : « Ils ont traité un premier groupe de cinq patients dans un état critique avec un traitement antiagrégant puissant (tirofiban/Aggrastat) et, apparemment, dans tous les cas, la pO2 a commencé à augmenter en moins de deux heures, ils ont été débranchés des ventilateurs et se sont complètement rétablis. » 

Fauci répondit simplement : « Merci, Paolo. »

Des scientifiques ont également alerté Fauci quant aux avantages possibles de l’hydroxychloroquine, tel le physicien Erik Nielsen, qui a poussé le chef du NIAID à prendre également en compte le ciclésonide. « Certains patients sous ventilateur qui étaient proches de la mort se sont complètement rétablis après un traitement au ciclésonide », a déclaré Nielsen à Fauci. L’e-mail était « trop long pour moi à lire », a répondu Fauci.

© leblogdejeannesmits pour la traduction.

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