22 janvier, 2021

Petite mise au point à propos du video-message du cardinal Sandoval sur le COVID-19

Des amis très chers me font part de leur irritation devant la publication, sur ce blog, de ma traduction des propos du cardinal Juan Sandoval, archevêque émérite de Guadalajara au Mexique. Propos qu’ils jugent « excessifs » et invraisemblables, d’une outrance qui ne peut que réjouir nos ennemis et discréditer ceux qui les répercutent.

Une petite mise au point s’impose donc !

Dénonçant les mesures anti-COVID qu’il accuse les partisans du mondialisme de mettre en œuvre pour affaiblir les nations et les économies en vue de l’institution d’un gouvernement mondial, Sandoval reprend des avertissements sur le « puçage » des hommes à la faveur de la vaccination, et de l’utilisation de celle-ci au service d’une diminution drastique de la population. Bill Gates est accusé d’avoir la volonté de propager d’autres virus afin d’éradiquer jusqu’à cinq ou six milliards de personnes et de mettre en place une nouvelle religion mondiale qui idolâtrerait la « terre mère ».

Prends-je cela pour parole d’Evangile ? Non. Comme d’autres textes que je traduis, j’ai mis en ligne le texte du cardinal Sandoval à titre documentaire, en raison de la personnalité de l’auteur. De même, je traduis régulièrement des textes de Mgr Viganò, et d’autres, sans nécessairement en partager toutes les assertions, mais avec le souci de les restituer aussi exactement que possible, parce que j’ai la conviction que d’ici à quelques années (combien ?) on s’y intéressera pour comprendre l’incroyable vent de folie qui souffle sur la planète depuis mars 2020.

Je ne prétends nullement tout comprendre à cette crise, à son déclenchement, à son exploitation, dans un déroulement à peu près équivalent dans de multiples pays du monde. Mais il est difficile de nier que la crise est mise à profit dans un objectif clairement énoncé, notamment par l’ONU et le Forum économique mondiale qui s’apprêtent à tenir leur première grande réunion sur la « Grande réinitialisation » (the Great Reset). Cet objectif est-il atteignable ? Je n’en sais rien. Qu’il puisse se heurter à des rivalités ou des oppositions parmi les « exploitants » du COVID-19, on ne peut l’écarter. Mais que la manœuvre relève d’une sorte de pensée magique qui croit pouvoir révolutionner radicalement la société humaine – quasiment en un clic – est incontestable. Il suffit de regarder la vidéo promotionnelle du Great Reset :





Et de rappeler que de nombreux groupes qui s’inscrivent dans cette mouvance affichent leur volonté de contrôler, voire de réduire la population mondiale – et les études ne manquent pas, universitaires ou non, qui estiment la « population optimale » de la terre à 1,5, 2 ou 3 milliards d’hommes. En général, ils proposent la diffusion du planning familial et avec les tenants de la deep ecology, présentent chaque naissance, notamment dans les pays développés, comme une menace directe contre la « Nature ». La « Terre mère ».

Ce n’est pas le fait de tous : on ne saurait accuser le pape François, par exemple, très présent pourtant dans le discours écologiste, d’être un dépopulationniste.

Mais force est de constater que sous l’impulsion (notamment) de ce mouvement anti-humain, de nombreux pays sont en voie de suicide démographique à mesure que le contrôle des naissances, volontaire ou imposé, a fait chuter la natalité de manière spectaculaire depuis le début des années 1970. De nombreuses fondations très puissantes – Ford, Rockefeller, Bill & Melinda Gates et j’en passe – font de la promotion de la contraception sous couleur de « santé sexuelle et reproductive » un élément essentiel de leurs programmes philanthropiques.
Quant à l’avortement légal, il a déjà depuis sa légalisation dans de nombreux pays du monde violemment éliminé plus d’un milliard d’êtres humains.

Quand le cardinal Sandoval affirme que les pandémies et le vaccin anti-COVID pourraient participer à cet objectif, il collationne diverses informations. Comme celle-ci : Bill Gates a déclaré en 2018 lors d’une conférence à la Massachusetts Medical Society qu’un « petit acteur non-étatique » pourrait produire en laboratoire une forme de variole plus mortelle que celle éradiquée par la vaccination. Ce n’est certes pas pour s’en réjouir qu’il a tenu ce propos. En même temps, il annonçait la probable survenue d’une grippe qui « très probablement » tuerait 30 millions de personnes en l’espace de six mois (le COVID en est très, très loin, mais on assigne quand même à résidence !).

Une telle déclaration ne saurait en soi permettre d’accuser Gates de rechercher la mort de milliards d’hommes : au contraire, il assure qu’il faut tout faire pour l’éviter.

Seulement, lorsqu’on voit les moyens prônés et mis en œuvre pour lutter contre la pandémie actuelle, avec leur cortège de malheurs sociaux, leur caractère inutilement liberticide et leur instrumentalisation en vue d’un bouleversement sociétal et révolutionnaire majeur ; et, dans de nombreux pays, le rejet de traitements efficaces (comme l’Ivermectin que les Etats-Unis viennent enfin d’autoriser) ; et encore la censure exercée contre ceux qui les mettent en évidence, on finit par se poser des questions.

C’est tout le problème : on tend à chercher une rationalité dans ce fatras de « solutions » ubuesques, et un but délibéré là où il peut n’y avoir qu’incompétence, peur de la responsabilité pénale, habile exploitation d’une situation réellement grave, aggravation acceptée d’une situation qu’il aurait été facile de rendre moins dangereuse… Et cela conduit, selon son point de vue, à interpréter des faits dans un sens ou dans un autre. L’idée que les actes humains sont posés dans l’intention d’obtenir leur issue facilement prévisible alimente l’analyse selon laquelle nous assistons à une action concertée avec un but précis, mais je n’écarte pas d’emblée les autres explications possibles car pour cela il faudrait des preuves tangibles.

De toute façon, tant la faible létalité du COVID-19 que l’absence d’hécatombe immédiate due aux vaccins sont des faits dont il faut tenir compte. Si c’était le cas – si les vaccins provoquaient rapidement des maladies graves ou mortelles – on ne pourrait prétendre les déployer pendant des mois sans que les populations ne les rejettent massivement.

Pour ma part, j’estime que la libre confrontation de toutes ces analyses, plutôt que la censure, y compris de faits avérés, est indispensable pour juger correctement de la situation (à supposer qu’on puisse un jour en connaître tous les ressorts).

Ainsi, quand Sandoval suggère que les partisans du vaccin comme seule remède au COVID-19 ont l’intention de « pucer » l’humanité, on peut crier au complotisme – mais il faut bien prendre acte du fait que la technologie existe déjà. Les brevets ont été déposés pour la vaccination par patch qui permettrait d’injecter sous la peau un certificat dont les informations seraient visibles sous lumière infra-rouge – d’après Science et vie, les chercheurs du Massachusetts Institute of Technology espèrent tester le dispositif in vivo « en Afrique ou au Bengladesh d’ici à deux ans ».

La question se pose aussi de savoir pourquoi la seule réponse proposée à la crise est la vaccination de masse au moyen de vaccins dont d’éminents médecins et scientifiques soulignent qu’ils ont été insuffisamment testés, avec même, selon certains, des effets secondaires à plus long terme potentiellement néfastes sur la fertilité ; et ce alors même qu’on ne sait pas si les vaccins actuellement déployés peuvent empêcher la contagion.
Pour ce qui est de la fertilité, c’est un fait avéré que certains vaccins (et non certains lots de vaccins, ce qui semble écarter l’erreur humaine) anti-tétaniques administrés au Kenya sous l’égide l’ONU, uniquement à des femmes en âge de procréer, au cours de la campagne 2013-2015, contenaient du ßHCG, une hormone qui associée à l’agent actif anti-tétanique agit contre les hormones de la fertilité, que ce soit pour la fécondation ou pour la poursuite de la grossesse, ainsi que cela a été confirmé à des médecins catholiques de ce pays (voir ici).

Je ne crois pas en la bienveillance des autorités nationales ou d’institutions publiques ou privées supranationales qui ont été capables de diffuser une politique anti-humaine de l’ampleur que j’ai rapidement évoquée ci-dessus, et qui passe même par des manœuvres subreptices contre la fécondité, des avortements et des stérilisations forcées (comme in Chine ou en Inde), et par la promotion d’une mentalité contraceptive qui se traduit par un rejet délibéré et sans précédent de la vie par les populations elles-mêmes dans une grande partie du monde.

Il me semble que ces faits doivent être pris en compte dans la lecture des propos de Sandoval, dont je crois comprendre qu’ils collationnent des informations vraies avec d’autres invérifiables – c’est leur faiblesse.

Peut-être même les analyses outrancières sont-elles favorisées pour être facilement réfutées, ce qui permet de faire passer plus aisément des mesures dont les inconvénients (euphémisme) sont pourtant avérés.

Quant à moi, je revendique ma liberté de verser des pièces au débat, même si je n’en partage pas toutes les assertions. Elles visent au moins à faire réfléchir et réagir face à une entreprise dont tout montre, cependant, qu’elle est profondément contraire aux véritables intérêts de l’homme : spirituels, psychologiques, sociaux, économiques et même sanitaires, tant il est fou de recourir à l’échelle mondiale à une technologie vaccinale inédite dont les effets à moyen et long terme sont impossibles à connaître.

Des questions morales se posent aussi quant au moyen d’obtention de certains de ces vaccins, j’espère y revenir bientôt.


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