07 novembre, 2014
Une équipe suédoise affirme que les cellules souches peuvent réparer les dommages causés au BBC qui rapporte cette information.
cerveau par la maladie de Parkinson, après des recherches concluantes sur des rats. Les chercheurs de Lund University parlent d'une « percée révolutionnaire » à l'heure où les traitements se limitent à alléger les effets des symptômes de la maladie neuro-dégénérative. On est loin encore des essais cliniques sur les êtres humains, toutefois, et l'étude a été menée en utilisant des cellules souches embryonnaires humaines, précise la
L'équipe menée par Malin Palmar a simulé la maladie de Parkinson chez des rats en tuant les neurones producteurs de dopamine dans un côte de leur cerveau, puisque tel est l'effet de la maladie chez l'homme. Puis ils ont converti des cellules souches prélevées sur des embryons humains en neurones producteurs de dopamine avant de les injecter dans le cerveau des rats. Ils ont constaté ensuite qu'il y avait un renversement des dommages.
Pour Malin Palmar, on vient de franchir une étape importante vers les essais cliniques.
Une équipe de Cornell University, New York, a travaillé sur la production des « bonnes » cellules permettant de créer les neurones producteurs de dopamines dont certaines variétés seulement sont aptes à faire le travail. Nature nous apprend que si les résultats ont été encourageants grâce à cela, il y reste beaucoup de questions. Les rats se sont tous quasiment rétablis de manière « remarquable », mais chaque transplantation comportait des cellules non différenciées qui en multipliant peuvent former des tumeurs. Dans l'étude citée, on a tué les rats avant qu'une tumeur pût se développer.
Des essais analogues ont déjà été faits de manière très limitée sur des êtres humains, consistant à prélever des cellules cérébrales sur des fœtus avortés et à les implanter dans le cerveau des patients. On devait vite abandonner les tests qui ont eu, comme le dit sobrement la BBC, « des résultats disparates », mais sur un patient sur trois les cellules fœtales ont fonctionné pendant 25 ans.
Par « résultats disparates », il faut sans doute comprendre le risque de rejet immunitaire, le risque de prolifération cancéreuse qui est la marque des cellules souches embryonnaires, ou l'absence de résultat. Pour qu'on ait cessé de chercher dans cette direction, il s'agit en tout état de cause de graves inconvénients.
Pourquoi a-t-on utilisé des cellules souches embryonnaires humaines dans cette dernière étude suédoise – sans aucun doute obtenues sur des « produits d'avortement » ? Parce qu'il est plus facile d'en disposer en grand nombre, élément indispensable pour la réussite de l'opération, en les « cultivant » en laboratoire.
Mais les chercheurs n'excluent pas que l'on puisse utiliser des cellules obtenues à partir de tissus adultes.
Pour l'heure, il faut bien le dire, on est dans une logique de cannibalisme, où des êtres humains – tout petits – sont détruits et utilisés afin d'obtenir un avantage pour d'autres êtres humains. La recherche destructrice sur l'embryon est d'ailleurs souvent justifié parce que, nous dit-on, elle seule pourra permettre de trouver des moyens de guérir les maladies les plus redoutées comme Alzheimer et les autres maladies neuro-dégénératives. Les résultats obtenus devraient au contraire pousser vers une recherche « éthique » accrue, en stimulant la recherche sur les cellules souches adultes.
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