30 juillet, 2013

Etats-Unis : une école obligée d'accueillir une fille transgenre chez les garçons

Le département de la Justice fédérale a tant fait pression sur les autorités d’un district scolaire de Califirnie qu’une jeune élève faisant son entrée dans une « High school » locale – l’équivalent du lycée – pourra utiliser les toilettes et les vestiaires des garçons, parce qu’elle s’identifie comme tel. Son sexe biologique, précise-t-on, est féminin.

Les responsables de l’école ont reçu une lettre de l’administration Obama précisant que s’ils refusaient de respecter l’identité choisie de la jeune fille, ils se rendraient coupable de discrimination en raison du sexe à l’égard d’« élèves qui ne se conforment pas aux stéréotypes sexuels ».

Un nouvel accord a donc été signé au niveau du district scolaire ouvre désormais à chaque élève transgenre la possibilité de profiter des toilettes et vestiaire du sexe opposé, et, mieux, de partager les dortoirs du sexe opposé au sien pendant les voyages scolaires. Ce qui, soit dit en passant, pourrait bien faire naître des vocations « transgenres » chez quelques garçons un peu plus entreprenants que les autres…

C’est l’aboutissement de plusieurs années de contestations et de plaintes de la part de la famille d’une jeune fille qui se sent garçon et qui vit comme tel avec l’appui de ses parents depuis qu’elle est en 5e grade (l’équivalent du CM2 ou 7e français). C’est en 2011 que ses parents ont officiellement introduit une plainte auprès du bureau des droits civils du Département fédéral de l’Education en accusant le district californien d’Arcadia de violer les lois anti-discrimination en l’empêchant de dormir avec les garçons lors d’un voyage d’école et en la contraignant de passer la nuit à part avec un chaperon parental – sa mère en l’occurrence – dans une chambre dans le local des dortoirs des filles.

Celles-ci, paraît-il, se moquaient d’elle (ou de « lui », comme l’écrit la en l’appelant « it » (pronom neutre), et la jeune fille (si, si) s’endormait tous les soirs en pleurant…

C’est alors que ses parents décident de la faire vivre comme un garçon et d’obtenir une injonction judiciaire lui permettant de changer de prénom. Ses nouveaux camarades de classe ne sauront rien, ne l’ayant jamais connue fille.

C’est en « 7th grade » américain (5e française) que tout se gâte. Une nouvelle sortie d’école est programmée, l’enfant pense pouvoir passer la nuit dans le dortoir des garçons. Mais la direction de l’école exige qu’elle ait une chambre seule et qu’un de ses parents l’accompagnent.

Le désespoir de la jeune fille a conduit ses parents à faire un procès au district scolaire trois semaines avant la date prévue de la sortie ; on leur opposa un refus fondé sur une loi de la Californie permettant le maintien d’infrastructures séparées pour les deux sexes biologiques, accompagnée d’un avis juridique donné par le Département californien de l’Education affirmant que cela n’excédait pas les limites raisonnables que l’on pouvait poser face à des « auto-perceptions de genre de certains élèves ».

Tout cela, c’est fini désormais puisque le Département fédéral a fait droit aux demandes des parents de la jeune fille, qui obtient le droit de partager les locaux des garçons mais également, lorsqu’elle le souhaite, une chambre individuelle, le droit encore de participer à des activités réservées aux garçons, scolaires ou extra-scolaires, tandis que tous les documents administratifs donnant son sexe de naissance et son prénom en tant que fille devront être placés sous scellés en vue de protéger son identité en tant que garçon.

Et non seulement pour elle, mais pour tout élève se trouvant dans ce cas dans le district d’Arcadia. Tous les élèves transgenre devront en outre bénéficier d’une « équipe de soutien » au sein de leur école pour faciliter leur collaboration avec les administrateurs scolaires afin de garantir que leurs désirs en matière d’identité de genre soient honorés.

Quant à la « discrimination de genre », elle devra figurer parmi les discriminations règlementairement proscrites et un programme de sensibilisation visant aussi bien les enseignants, les élèves et tous les employés que la discrimination basée sur « l’identité de genre, l’expression de genre, la transition de genre, le statut transgenre ou la non-conformité de genre » est strictement interdite.

Cette information a paru sur LifeSite.

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