06 avril, 2012

Le “vaccin” contraceptif double le risque du cancer du sein chez les jeunes femmes

Fred Hutchinson
Cancer Research Institute
Des chercheurs du Fred Hutchinson Cancer Research Institute de Seattle viennent de rendre publics les résultats d'une étude sur plus de 1.000 femmes jeunes, de 20 à 44 ans, ayant un cancer du sein. 10 % d'entre elles avaient eu recours à une injection contraceptive. L'étude a établi un lien entre le depo-medroxyprogesterone acetate (DMPA), principal ingrédient du Depo-Provera et le cancer du sein. Ce moyen contraceptif s'utilise selon divers dosages, généralement par injection tous les trois mois. Il contient de la progestine, une hormone utilisée dans un traitement de la ménopause lié lui aussi au cancer du sein.

L'étude montre un risque 2,2 fois plus grand d'avoir un cancer du sein chez les femmes ayant utilisé le DMPA pendant un an au moins, un risque que l'on n'a pas retrouvé chez celles ayant cessé de l'utiliser depuis plus d'un an ou qui l'avaient utilisé depuis moins d'un an.

Le cancer du sein demeure exceptionnel chez les femmes aussi jeunes mais le niveau d'augmentation du risque justifie une meilleure recherche sur les contraceptifs, d'autant que d'autres solutions existent, assure le Dr Christopher Li. Sans évoquer pour autant la moins chère, la plus morale et la plus sûre, sur le plan de la santé, de toutes : la régulation naturelle des naissances.

Les injections contraceptives font l'objet d'une promotion frénétique dans les pays du tiers-monde.

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© leblogdejeannesmits

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