Romeo Castellucci, la psychanalyse, la gnose et l'enfer
Les catholiques bon teint qui justifient les litres d'excréments de Sur le concept du visage du Fils de Dieu invoquent le devoir de « dialogue » de l'Eglise avec la culture contemporaine et trouvent à Castellucci des accents de sincérité qui en feraient – presque ! – une sorte d'évangélisateur à travers un mode d'expression légitime et digne d'intérêt.
Ils ne semblent pas avoir pris la peine d'étudier de plus près l'œuvre de l'artiste » de 52 ans, qui a laissé transparaître, voire a carrément avoué ses intentions au travers d'une œuvre déjà importante.
Je voudrais évoquer ici sa trilogie tirée de l'œuvre de Dante, La Divine Comédie, ou le Ciel devient le lieu de tous les ennuis, de la dépersonnalisation, de l'éternel emm… de devoir louer Dieu sans fin. Et l'Enfer – bien entenu – le lieu où l'identité est possible, un lieu où l'on souffre pour un péché dont on « s'ignore coupable », où l'on vit une fragilité « condition d'une douceur paradoxale ». On trouvera tous les liens utiles dans ce message de « Glycéra » sur le Forum catholique.
Or Jésus ne nous donne pas ses déchets, sa mort ni même seulement son Corps pour aliment, mais son Corps, son Ame et sa Divinité, sa Vie-même.
Un autre texte publié par Avenir de la Culture montre comment la pièce de Castellucci est une mise en scène théâtrale de l'obsession freudienne du pipi-caca, la « sublimation de l'abjection ». C'est à lire ici.
© leblogdejeannesmits.
2 commentaires:
(suite à mon commentaire de l'article précédent de Jeanne )
*Et vous tous , ARTISTES , qui ne confondez pas l’art avec des lancers de merde qu’attendez–vous? Jusqu’à quand compterez-vous sur la providence pour vous envoyer, comme elle l’a fait à Dortmund , une femme de ménage qui vous nettoiera ces écuries d’Augias que l’on nomme « l’art contemporain ». Chère femme de ménage qui, comme l’enfant du conte, nous révèle combien le roi est nu, comme nous voudrions vous engager ici pour nettoyer ces scènes de théatres virés latrines !
http://www.tdg.ch/actu/monde/confond-oeuvre-art-baignoire-encrassee-2011-11-03
*Nous ne nommerons pas ces lacaniens dévoyés qui, non contents d’appuyer de leurs trompettes toutes les guerres et tous les massacres impérialistes de ce temps, se constituent en avant–garde de défense de « la liberté d’expression » et « de la pluralité des sens à trouver dans la pièce de Romeo » : au nom de quoi ils fondent un Comité de soutien à Castellucci .
Suggérons leur, donc, de nous sortir une pièce sur « Le concept du visage de Lacan » et de remplacer le tableau d’Antonello da Messina, figurant le Christ, par un portrait de Lacan, ceci sans rien changer au déroulement de la pièce : vous verrez comment ces tartufes défendront alors la polysémie de la pièce ! Et si s’entendront leurs cris d’orfraie en défense de la liberté d’expression !
AU TERME , POUR L’HONNEUR DU CHRIST , CELUI DE L’HOMME , CELUI DE L’ART NE LAISSEZ PAS LES CATHOLIQUES SEULS DANS CE QUI EST AUSSI VOTRE COMBAT .
Philippe Sollers écrivait dans « La vie Divine »
« Seule, au bout du rouleau, persiste la surréaliste Eglise catholique, à contre-courant permanent, refusant tout, niant tout, c’est-à-dire défendant la raison dans la déraison globale»,
Faites mentir Sollers: faites que l’Eglise Catholique ne reste pas seule à « défendre la raison dans la déraison globale » .
Voir :
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