La pilule influence le choix du partenaire
Une nouvelle étude est venue confirmer le caractère pertubateur de la pilule contraceptives sur le choix de leur partenaire par les femmes qui l'utilisent. Sous l'influence des hormones, elles ne subissent plus les variations propres au cycle féminin et on tendance à choisir un autre homme qui celui qui les aurait attirées en temps normal. Les conséquences de cela peuvent se ressentir sur la santé de leur progéniture éventuelle…
C'est le résultat d'une étude menée par Craig Roberts, de Stirling University, en Ecosse, qui a enquêté auprès de 2.519 femmes américaines, tchèques, britanniques et canadiennes ayant au moins un enfant. Il leur était demandé de noter leur relation par rapport à la satisfaction globale qu'elles en avaient tiré, au plaisir sexuel et au pouvoir d'attraction de leur partenaire (ou de leur « ex »). 1.005 d'entre elles étaient sous pilule contraceptive hormonale lors de la première rencontre, les autres 1.514 n'utilisait pas de contraceptif hormonal.
Il s'est avéré que les femmes sous pilule sont attirées par des hommes plus « féminins », plus attentifs et plus « nourrissiers ». Les autres préfèrent des hommes plus « masculins » aux moments fertiles du cycle, ce qui les incite à choisir des hommes plus éloignés d'elles sur le plan génétique, ce qui augmente les chances d'avoir des enfants en meilleure santé.
L'interprétation de l'étude comporte quelques curiosités. Elle indique que les femmes sous pilule choisissent « mieux » leur partenaire en ce sens qu'ils font de « meilleurs pères », ce qui aboutit à des relations plus longues (2 ans en moyenne) et à une tendance à se séparer moins. Pourtant elles sont moins satisfaites sur le plan physique, ont le sentiment de se soumettre aux relations et les refusent davantage, et trouvent leurs hommes plus plan-plan…
De même, lorsque séparation il y a, celles sous pilule au moment de la première rencontre prennent plus souvent que les autres l'initiative de la séparation.
Au point que la conclusion de l'étude dit clairement que les femmes feraient mieux d'arrêter la pilule pendant quelques mois avant de se marier afin d'être sûres d'être encore attirées par leur partenaire. Faudrait savoir…
A croire que le fait d'avoir un mari attentionné et « bon père de famille » et une relation plus stable ne seraient pas des « plus » suffisants ? Tout cela n'est pas d'une clarté absolue… Une petite part de politiquement correct, peut-être, pour ne pas désespérer les laboratoires pharmaceutiques ?
Quoi qu'il en soit, il a été établi par ailleurs que le fait de dévenir père pour la première fois change aussi l'homme, qui ne retrouvera jamais ses taux de testostérone d'avant : cela le domestique en quelque sorte.
© leblogdejeannesmits
4 commentaires:
J'avais déjà vu aussi quelque par que la pilule contrapceptive influencait aussi sur les émotions et que on se souvient d'évènements plus par rapport aux émotions que l'on a vcu que par l'évènement lui même...
Sacrée pilule !
Eh bien oui, vous l'avez vu sur ce blog ! Ou sur un site citant ce blog… ici : http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2011/09/la-pilule-contraceptive-modifie-le.html
Amusant de lire cette adaptation libre d'une nouvelle de l'AFP. Je m'amuse à comparer la version crédible et celle de cette truie.
@ Renaud Vachon,
Décidément vous avez le sens de la courtoisie.
Pour rédiger mon post je ne me suis pas bornée à une dépêche de l'AFP mais ai lu l'abstract de l'étude ainsi que plusieurs interviews de Robert Craig dans la presse anglophone. J'ai moi-même signalé des contradictions qui apparaissent dans les interprétations des résultats. Et j'ai fait référence aux résultats déjà connus d'autres études (baisse du testostérone chez les pères).
Quant au fait, il me paraît tout de même frappant que l'on puisse juger indifférent de savoir que le fait d'avaler des comprimés modifie à ce point le goût et des choix qui engagent pour la vie ?
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