23 mai, 2010

Une mère victime de viol témoigne pour le cardinal Ouellet

Le Salon beige rendait compte ici des propos du cardinal Marc Ouellet contre l'avortement lors d'un congrès pro-vie à Québec, et du tollé de haine médiatique qui leur a fait suite. Il disait notamment :

« Je comprends très bien qu'une femme violée vit un drame et qu'elle doit être aidée. Mais elle doit l'être par rapport à la créature qu'elle a dans son sein. Elle n'est pas responsable de ce qui lui arrive. C'est l'agresseur qui est responsable. Mais il y a déjà une victime. Est-ce qu'il faut en faire une autre? »
Un journaliste est même allé jusqu'à souhaiter au prélat une mort « longue et douloureuse »…

Mais une femme qui jadis fut victime d'un viol de la part d'un ami et avorta a pris la défense du cardinal sur LifeSite. Angelina Steenstra, victime de ce crime odieux, une expérience traumatisante qui l'a marquée pour toujours, avait choisi ce qui lui apparaissait comme la seule solution.
« Si seulement j'avais entendu son message lorsque j'étais adolescente, que j'ai subi un viol et que j'ai avorté ma fille. Je dis ma profonde gratitude au Cardinal parce qu'il a proclamé la vérité sur l'avortement : même en cas de viol, plutôt que d'aider la victime du viol, il ajoute en réalité une seconde victime – l'enfant à naître. »
Elle a témoigné des suites de son avortement : haine de soi dévorante, qui n'a été guérie que dans son acceptation de la vérité : que la mise à mort de son enfant par l'avortement avait été un mal.
« On m'avait dit que l'avortement ne représentait pas grand chose. Qu'il résoudrait mon problème. Pour finir je me suis laissée dominer par mes peurs et j'ai passé le coup de fil qui allait mettre fin à la vie de mon enfant et marquer le début d'une vie de souffrances et de regrets. La vendeuse à l'autre bout du fil a habilement confirmé toutes mes peurs. Celles d'être ridiculisée, rejetée, d'être un mauvais exemple pour les autres enfants de ma famille, de perdre l'amour de ma famille proche et plus large, de devoir être une mère célibataire, de n'être pas capable de m'occuper de quelqu'un d'autre, de ne pas pouvoir terminer mes études. Elle m'a dit de trouver des amis qui pourraient me prêter 250 dollars et me conduire jusqu'à l'avortoir. (…)
« L'avortement n'a rien arrangé du tout. Il a tué ma fille Sarah Elizabeth et il a tué une partie de moi-même. L'avortement ne m'a pas libérée. Il m'a retenue esclave d'un enfer sur terre. »
Angelina Steenstra n'a pu retrouver la guérison et l'équilibre, après des années de souffrances, que dans la vérité. « Lorsque j'ai confessé mon péché à un prêtre ma route vers la guérison et la réhabilitation a commencé. »
« Je veux seulement que le Cardinal sache qu'il se comporte vraiment en berger et en héraut de la vérité, la vérité donnée dans l'amour, parce que c'est la vérité qui nous rend libres. Je veux que le cardinal Ouellet sache quelle guérison contiennent les paroles de vérité des prêtres et des religieux. Cela peut être difficile à avaler, comme une opération chirurgicale, cela fait mal, mais après on est libéré, et la guérison peut commencer. »
Angela Steenstra est désormais l'une des responsables de la campagne « Silent no more » (Nous ne nous tairons plus ») qui donne la parole aux femmes qui regrettent leur avortement.

Le site e-deo publie de son côté l'interview d'une jeune femme de 25 ans qui, avec beaucoup d'aplomb et de réflexion, prend la défense du cardinal Ouellet sur une chaîne francophone canadienne. Elle a beaucoup d'à propos ;  seul bémol, son manque de clarté sur le sujet de l'avortement thérapeutique en cas de danger pour la vie de la mère où elle oublie la question posée au début : ce qui est dans le sein de la mère est-il un être humain ou non ?

Pour signer une déclaration de soutien au cardinal, c'est ici.

© leblogdejeannesmits.

5 commentaires:

Simon a dit…

Cette femme devrait aller témoigner de son histoire à tous ces enragés qui étaient prêts à lapider Mgr Ouellet. Les pro-mort trompent les gens avec leurs arguments fallacieux au sujet de l'avortement. Je félicite mon évêque, Mgr Ouellet, d'avoir dénoncé le crime de l'avortement, ainsi que cette femme qui a eu le courage de témoigner. Son exemple nous montre que nous avons raison de défendre la vie conçue dès les premiers instants dans le sein maternel.

Anonyme a dit…

Il serait bon de lire les sources québécoises qui ont d'ailleurs mis en ligne ces vidéos.

On écoutera donc ici à la radio cette fois-ci cette même jeune femme :

http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2010/05/radio-canadien-si-marc-ouellet-avait.html

do a dit…

j'ai connu une fille en hopital psy en France qui avait été violée par 7 "types" (elle ne disait pas ce mot, mais je pense que je n'ai pas le droit de dire ce qu'elle disait), à 16 ans, vierge, et qu'on a poussé à avorter alors qu'elle ne le souhaitait pas vraiment, mais elle s'est laissée influencer. eh bien 10 ans plus tard, quand je l'ai connue, elle avait un copain, une petite fille, une belle famille très gentille, mais elle passait 6 mois par an à l'hopital psy, avait essayé plusieurs fois de se suicider, elle avait encore autour du cou les marques de la corde à laquelle elle s'était pendue une fois, elle était traitée avec de très fortes doses de neuroleptiques, mais tout ce qu'elle disait, c'est qu'elle regrettait d'avoir avorté. elle en voulait plus à ceux qui l'avaient faite avorter qu'à ceux qui l'avaient violée (et pourtant, elle leur en voulait!), et elle n'arrivait pas à supporter sa vie, malgré un entourage favorable.
Et je précise qu'elle n'était pas croyante, ce n'était pas pour des raisons religieuses.
Et les psychiatres ne voulaient rien entendre de sa souffrance, ils augmentaient les doses, et les lui administraient même de force la plupart du temps, car elle n'en voulait pas!

Je sais aujourd'hui qu'en se confessant à un prêtre qui aurait reconnu que c'était un mal, elle aurait pu envisager un chemin de guérison, mais les psychiatres sont dans l'erreur sur ce sujet et y maintiennent les gens.

Jeanne Smits a dit…

Merci pour tous ces commentaires, et notamment pour le dernier qui est bouleversant. JS

Anonyme a dit…

Pourtant ces pro-morts frémit à la vue d'un pompier sauvant des flammes la vie d'un petit chaton! si quelqu'un osait placer sur You Tube le démembrement vivant d'un petit chaton ces pro-morts lanceraient des menace de mort envers les tortionnaires de chats! Mais pourquoi ne peuvent-ils pas voir la même souffrance, la même abomination, la même cruauté envers les enfants non -nes? Il y a quelque chose de vraiment diabolique dans l'acceptation de l'avortement. Gloira Polo, une femme qui avait avorté plusieurs enfants nous le déclare, autour des avortoirs il y a des hordes de démons!

 
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