Mgr Asenjo, de Séville : « La chose la plus grave qui soit arrivée au siècle dernier »
Devant quelque 500 personnes réunies le samedi 21 novembre au séminaire métropolitain de Séville, ville dont il est l'archevêque, Mgr Juan José Asenjo a déclaré que l'« acceptation sociale de l'avortement est la chose la plus grave qui soit arrivée au siècle dernier, plus grave même que les guerres ».
Il intervenait devant une assemblée de laïcs organisée par la délégation diocésaine de l'apostolat laïque sur le thème « la proposition chrétienne à propos de la vie ».
Il voulait attirer l'attention sur quelques-uns des « maux et des crimes du siècle dernier » : la mort des enfants à cause des famines, la maltraitance des femmes, les décès en raison des conditions de travail, la drogue, l'avortement, l'euthanasie... pour appeler les laïcs à « protéger les plus faibles ».
L'archevêque de Séville a rappelé que « l'avortement est un crime abominable qui, de ce fait, ne devrait jamais être objet de droit », et qu'à son propos comme à celui de l'euthanasie, « nous autres chrétiens ne pouvons garder le silence ». « Il faut sensibiliser chacun, et surtout les femmes, sur le droit à la vie », a-t-il ajouté, soulignant que l'acceptation de l'avortement par beaucoup est « cause de pensée ramollie et de paresse mentale ».
« L'Eglise a impérieusement besoin de cultiver un catholicisme militant, au sens noble de cette expression : actif, fort, évangélisateur, sans complexes et sans honte », affirma Mgr Asenjo, mettant l'accent sur la nécessité d'un laïcat « bien préparé, dynamique, missionnaire, qui veut avancer (...), des hommes et des femmes prêts à affirmer une foi vive et appuyée sur une vie spirituelle profonde » - termes rapportés dans le communiqué du diocèse de Séville sur son site.
Alors que l'Espagne se voit confrontée à un projet de libéralisation de l'avortement, alors que c'est déjà le pays d'Europe où le nombre d'avortements progresse le plus vite, l'archevêque a déclaré qu'il ne s'agit pas d'un « progrès », mais d'une « régression » : « Ce qui est progressiste, c'est de déféndre toute vie ».
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1 commentaire:
tout pour que les catholiques fuient à toutes jambes cette église dogmatique et qui veut imposer ses volontes
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