12 décembre, 2006

Women on Waves

Le navire-avortement Borndiep du groupe néerlandais activiste pro-mort “Women on Waves” prépare son prochain voyage vers l'Argentine. L'association conduite par la néerlandaise Rebecca Gomperts s'est fait une spécialité de l'ancrage au large des pays où l'avortement demeure interdit, pour fournir des avortements chimiques ou chirurgicaux dans les eaux internationales. Son but est à la fois de contourner la loi et d'imposer le débat.

En l'occurrence, d'après Steven Ertelt de LifeNews.Com, “Women on Waves” s'est assuré le soutien de deux parlementaires argentins qui militent pour la légalisation de l'avortement.

La Pologne, l'Irlande et le Portugal sont dans la ligne de mire de l'association. Son navire avait dû renoncer à son projet d'accoster au Portugal il y a deux ans, mais à cette occasion Rebecca Gomperts avait été reçue par la chaîne de télévision SIC à Lisbonne et c'était livrée à une explication sur la manière d'avorter chimiquement sans recourir au RU-486, encourageant les femmes à se procurer un médicament anti-ulcéreux qui a un effet abortif dans 90 % des cas lorsqu'il est utilisé de manière inapproprié. Le fabricant de ce médicament aux Etats-Unis avait par la suite averti des dangers mortels (pour les mères) liés à son utilisation à cette fin.

Une brève visite au site de Women on Waves révèle à quel point de mensonge et d'infection absolue ce groupe est prêt à se livrer pour fair avancer sa cause. Annonçant avec horreur que “le foetus pourrait être protégé par un article constitutionnel en Pologne", le site illustre son communiqué de presse avec un photo-montage de foetus dont l'apparence fait penser à des petits cochons. Bref, des petits êtres qu'on peut tuer sans questions de conscience. Le problème, c'est que ce sont, probablement, des petits cochons (ou alors des sangliers, ou quelque chose d'approchant). Ces images ont été choisies délibérément pour tromper. C'est nauséabond.

La preuve ? Voir ici des clips du développement embryonnaire d'un cochon et d'un être humain. Aucun doute n'est possible, dès le départ.

En voyant ces images, je me suis rappelée ce que le Professeur Lejeune m'avait dit un jour : dès lors que l'embryon prend forme, il n'y a même aucune confusion possible entre un foetus de singe et un tout-petit d'homme.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

En tant que Dr es Sciences biologiques et universitaire, je puis affirmer à 99% (vu la forme du museau) qu'il s'agit d'embryons de banaux animaux de laboratoires (rats ou souris.)

Anonyme a dit…

«En tant que Dr es Sciences biologiques et universitaire»

Ah bon ? on peut être docteur en biologie et non-universitaire ?

NB: je précise au «Dr es Sciences biologiques et universitaire» (Hi hi hi hi !) que ce ce sont des petits cochons en massepain, et c'est pour les fêtes de fin d'année. Vous pouvez en manger.

 
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