15 novembre, 2006

New York : confusion des genres

La municipalité de New York envisage de modifier radicalement ses règles de l'état civil, afin de permettre à quiconque de changer l'indication de son sexe dans le registre des naissances, même en l'absence d'opération pour changement de sexe. Cette proposition émane du "Board of Health" (les services de santé de la Ville) et s'accompagne de quelques conditions :

  • naissance à New York
  • production d'attestations d'un médecin généraliste et d'un psychiatre exposant les raisons justifiant la demande, et assurant que le changement aurait un caractère permanent
  • changement de nom
  • production d'éléments montrant que le demandeur a déjà adopté depuis deux ans son nouveau "genre".

Cette proposition hallucinante vise à éliminer les difficultés nées de situations incertaines (ex : un barbu qui porterait des implants mammaires - sic !) ou du coût de l'opération de changement de sexe, mais s'appuie également sur le succès croissant de l'idéologie du genre, selon laquelle le sexe est une notion de culture et non de biologie, et que l'orientation sexuelle est l'expression du libre choix de l'intéressé. La réussite prévisible de l'initiative, selon le New York Times, vient de la puissance du lobby "transgenre", sans commune mesure avec son caractère marginal ; huit experts du "transgenre" ont participé aux pourparlers menés avec les responsables de la santé de l'Etat du New York.

Parmi les questions ouvertes, il y a celle de la confidentialité de la démarche, qui interdirait à une agence d'adoption de connaître le sexe d'origine d'un candidat sans passer par une demande auprès des tribunaux.

Le New York Times rapporte en guise d'illustration le cas d'un homme qui dit "se vivre" comme "une femme dans un corps d'homme mais lesbienne" - et qui a été expulsé à son grand dam des toilettes réservées aux femmes pour y avoir fait des propositions indécentes : l'homme estimait jouir de droits particuliers au titre de son appartenance à plusieurs catégories protégées.

Où mène le brouillage des repères fondamentaux...

Source : ici

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Quand il n'ya plus ni morale, ni repères, l'humanité s'enfonce de plus en plus profondément dans l'absurde, l'abject et le n'importe quoi...

Anonyme a dit…

"un homme qui dit "se vivre" comme "une femme dans un corps d'homme mais lesbienne" - et qui a été expulsé à son grand dam des toilettes réservées aux femmes pour y avoir fait des propositions indécentes"

Ah le gros malin ! Moi aussi, je vais sortir ca pour avoir le droit de regarder dans les toilettes des filles - eh eh ...

Ce qui est effarant est la naivete insondable du journal et de ses lecteurs americains, qui prennent ces ruses de dragueur de bas etage, pour une Authentique Affirmation de sa Personnalite Profonde. Quelle bande de caves ...

Anonyme a dit…

Oh non, ce n'est pas de la naïveté! Tout cela est idéologique : quand par idéologie, on enlève Dieu de sa première place pour y mettre l'homme, on finit dans iun système idéologique où tout et son contraire se judtifie. Le monde devient antropocentrique alors qu'il fut créé orienté vers Dieu. Un homme lesbienne qui fait des propositions à une femme? Anthropocentriquement justifiable et diaboliquement logique.

 
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