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11 mai, 2021

Comment les CDC américains réduisent le nombre de “cas” chez les vaccinés anti-COVID

Children’s Health Defense, une association américaine qui met en garde contre certains aspects nuisibles des vaccins – et particulièrement contre ceux ceux des agents biologiques expérimentaux censés prévenir le COVID grave – vient de révéler ce fait marquant : aux Etats-Unis, on modifie actuellement les règles du dépistage pour réduire le nombre de tests positifs chez les personnes vaccinées. Astucieux, non ?

Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont annoncé la semaine cette modification du comptage qui entrera en vigueur le 14 mai prochain.

Selon un communiqué publié sur le site des CDC, l’objectif de l’opération est de « maximiser la qualité des données collectées sur les cas de la plus grande importance clinique et de santé publique ». Comment ? En cessant de signaler les cas hebdomadaires d’infection au COVID, sauf s’ils entraînent une hospitalisation ou un décès. Les « asymptomatiques » et autres victimes de rhumes légers ont fait leur temps.

A cette décision de ne pas faire remonter certaines données s’ajoute une modification de la mise en œuvre des tests RT-PCR. Annoncé fin avril, le changement consiste à réduire d’autorité le nombre de tours CT (Threshold Cycle) à 28 pour les personnes ayant été totalement vaccinées (aux Etats-Unis, sont concernés Moderna et Pfizer, avec deux piqûres, et Johnson & Johnson qui s’administre en une seule fois) depuis au moins quinze jours.

Avec 28 « tours », on évite le dépistage de faux positifs liés à la présence d’une quantité infime ou de débris de virus. Il est communément admis qu’au-delà de 35 tours d’amplification de l’ARN viral ce risque de faux positifs est important. La valeur CT correspond au nombre de cycles nécessaires pour amplifier l’ARN viral afin d’atteindre un niveau détectable.
Dans certains pays, sans que l’on puisse souvent avoir des informations précises à ce sujet, les cycles d’amplification sont encore plus nombreux.

Chaque cycle amplifie l’ARN recherché par un facteur de deux, la progression est donc exponentielle et le passage de 35 à 28 cycles n’est donc pas une diminution de 20 % de la sensibilité. En partant de 1 et en doublant à chaque étape, on arrive à 268.435.456 pour 28 cycles, tandis qu’au 35e cycle, on a amplifié jusqu’à 34.359.738.368, soit 128 fois plus.

En passant très nettement sous la barre des 35 CT, le but recherché est clairement de réduire le nombre de « cas », quitte à passer à côté de personnes réellement infectées et contagieuses. Qui dit réduction des cas dit également réduction des morts attribuées au COVID (chez les seuls vaccinés depuis plus de quinze jours, car c’est uniquement chez eux que ce nouveau seuil de 28 doit être retenu selon les CDC). Une personne qui meurt d’une maladie quelconque après vaccination aura d’autant moins de risques d’être comptabilisée comme morte du COVID, alors qu’une personne non vaccinée testée positive avec un CT plus élevé, voire nettement plus élévé, et mourant d’une maladie pré-existante, est volontiers comptabilisée comme victime du COVID.


Étant donné que le changement dans la manière dont les CDC signalent les cas de percée est toujours en cours de mise en œuvre et ne prendra pas effet avant le 14 mai, les CDC n’ont pas communiqué de nouveaux chiffres la semaine dernière, signale Children’s Health Defense (CHD).

Avec cette précision : Selon les derniers chiffres disponibles, au 26 avril, les CDC ont signalé que 9.245 personnes avaient été testées positives au COVID au moins deux semaines après avoir reçu leur dernier vaccin COVID (on appelle cette infection post-vaccinale une « percée »). Environ 9 % d’entre elles, soit 835 personnes, ont dû être hospitalisées, et 132 sont décédées.

CHD cite les précisions des Centers for Disease Control dans leur communiqué du 27 avril :

« Parmi les patients hospitalisés, 241 étaient asymptomatiques ou souffraient d’une maladie non liée au COVID, et 20 décès ont été signalés comme étant asymptomatiques ou non liés à la maladie.

« Les derniers chiffres proviennent de 46 États et territoires des États-Unis. On ne sait pas quels sont les quatre États qui n’ont pas soumis de chiffres sur les cas de percée aux CDC.

« Ces données de surveillance sont un instantané et aident à identifier les tendances et à rechercher des signaux parmi les cas de percée vaccinale. Au fur et à mesure que les CDC et les départements de santé des États se concentreront uniquement sur l’investigation des cas de percée vaccinale qui entraînent une hospitalisation ou un décès, ces données seront régulièrement mises à jour et affichées chaque vendredi. »

Selon les CDC, le nombre réel de cas de percée vaccinale est probablement plus élevé car le système de surveillance est passif et repose sur la déclaration volontaire des départements de santé des États et peut ne pas être complet. En outre, certains cas de percée vaccinale ne seront pas identifiés en raison de l’absence de tests. Cela est particulièrement vrai dans les cas de maladie asymptomatique ou légère, résume Children’s Health Defense.



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06 février, 2016

Etats-Unis : pas d’alcool sans contraception, recommandent les CDC aux femmes de 15 à 44 ans

Voilà une recommandation pour le moins radicale : les Centers for Disease Control and Prevention (CDC, Centres pour le contrôle et la prévention des maladies des Etats-Unis) ont publié mardi une note demandant aux femmes d’éviter toute absorption d’alcool si elles n’utilisent pas une forme de contraception. Le risque d’une « grossesse non planifiée » est trop grand chez une femme en âge de procréer pour qu’elles boivent sans contraceptif.
« L’alcool peut causer des dommages irréversibles à un bébé qui se développe avant même que la femme ne sache qu’elle est enceinte », assure Anne Schuchat, directrice déléguée principale des CDC. « Environ la moitié des grossesses aux Etats-Unis ne sont pas planifiées, et même si elles le sont, la plupart des femmes ignorent qu’elles ont enceintes au cours du premier mois, alors qu’elles boivent peut-être encore. Le risque est réel. Pourquoi le prendre ? »
Les femmes de 15 à 44 ans ne doivent pas boire
en raison des grossesses non planifiées
L’esprit de la Prohibition n’a pas encore abandonné l’Amérique… En fait, la recommandation des CDC intervient quelques mois après l’annonce par l’American Academy of Pediatrics de la dangerosité de la moindre goutte d’alcool tout au long de la grossesse. Comme il n’est pas envisageable de demander aux femmes de s’abstenir à longueur d’année en vue d’une hypothétique grossesse, l’idée d’imposer la contraception systématique serait donc une sorte de compromis.
Au passage, les CDC détaillent les problèmes que peuvent rencontrer les enfants nés d’une mère qui a touché à l’alcool pendant sa grossesse : ils ont tendance à avoir un moindre poids à la naissance, et peuvent présenter des problèmes cardiaques, rénaux, cérébraux, un mauvais QI et des difficultés d’apprentissage, des troubles de l’attention, de l’hyperactivité, des difficultés à communiquer en « situation sociale » (même pour trinquer ?)… Mais aussi des faiblesses de raisonnement et de jugement. En quoi ils ne sont pas seuls…
Aux Etats-Unis, les CDC réinventent la Prohibition
Les réseaux sociaux américains se sont enflammés face au ton moralisateur des autorités sanitaires. Une association de restaurateurs, l’American Beverage Institute, les accuse de « puritanisme ». Bien vu, à ceci près qu’elles n’ont pas eu l’idée de recommander l’abstinence sexuelle à celles qui ne seraient pas sous contraceptifs… C’est l’étape suivante, et elle viendra ! 

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