Ajoutez que Jill Biden en personne était présente et qu’elle a remis le trophée de la meilleure chanson, et vous verrez que la boucle était bouclée entre pouvoir commercial, pouvoir pharmaceutique et pouvoir politique qui soutiennent toutes les inversions.
La mise en scène mêlant imagerie diabolique et chorégraphie lascive pour illustrer Unholy (le texte de cette chanson « délicieusement débauchée », dixit un critique américain, s’adresse aux enfants pour leur dire que leur papa est parti commettre l’adultère dans un club pendant que maman reste à la maison) a déclenché la colère de nombreux chrétiens aux Etats-Unis, évidemment accusés par la presse mainstream d’« ultra-conservatisme » voire de mépris pour la communauté LGBT.
Il n’est sans doute pas utile de décrire dans le détail la « performance » qui montre Sam Smith déguisé en diable à cornes (et qui a reçu son prix vêtu d’une sorte de
cappa magna détournée) et entouré de femmes exécutant une danse obscène, tandis que Kim Petras suit le spectacle depuis une cage avec d’autres choristes non moins obscènes, le tout sur fond de flammes et de lumière rouge. Tout cela
est parfaitement visible ici, affichage du logo Pfizer compris.
Le magazine
Newsweek apporte cette intéressante information : ayant contacté Pfizer pour savoir si la société avait effectivement sponsorisé la chanson, étant donné notamment que le logo était apparu juste après la diffusion de Unholy, la réponse officielle a été rapide, précisant : « Nous avons parrainé l’ensemble de l’événement des Grammy’s, pas une prestation particulière. Au-delà de cela, nous ne faisons aucun commentaire sur nos initiatives destinées à sensibiliser le public » («
raise awareness »).
Autrement dit : oui, nous avons payé, et nous cultivons le secret quant à nos entreprises de sensibilisation. Sensibilisation à quoi ? Au talent artistique ? Sûrement pas, il se suffit à lui seul, non ? A un sujet « sociétal », alors ? C’est en ce sens que le mot est habituellement employé. Et ici, il s’agit clairement de soutenir, fût-ce globalement à travers les Grammy, une manifestation particulièrement perverse de l’idéologie du genre et du refus des règles morales de base.
On notera surtout que Pfizer ne se distancie en rien de la chanson et de sa mise en scène. Qui ne dit mot consent, surtout s’agissant d’une émission publique et tous publics qui a attiré des commentaires négatifs.
A Pfizer, il faut d’ailleurs ajouter tous les sponsors de cette « atrocité ».
C’est le mot choisi par Mgr Joseph Strickland, évêque de Tyler au Texas, qui a
réagi sur son compte Twitter :
« Cette atrocité devrait être dénoncée par tous les artistes musicaux de la nation. Mais au lieu de cela, il y a une symphonie du silence. La dépravation dans notre nation atteint des niveaux dévastateurs. Nous devons implorer la miséricorde de Dieu. »
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