23 janvier, 2013

Les êtres humains sont une “plaie” pour la planète (David Attenborough)

Sir David Attenborough.
Source : Demography is Destiny, qui a publié l'info.
« Nous sommes une plaie sur la Terre. Cela se jouera sur les quelque cinquante années à venir. Ce n'est pas seulement le changement climatique ; c'est une question de place, juste de place : celle qu'il faut pour faire pousser la nourriture nécessaire à cette horde gigantesque. Soit nous limitons notre croissance de la population, soit le monde naturel le fera pour nous, et le monde naturel le fait pour nous à l'heure où je vous parle. »

C'est ce qu'a déclaré Sir David Attenborough, réalisateur de films et de documentaires télévisés sur la nature à Radio Times, cité par le Daily Telegraph.

La situation vécue aujourd'hui par l'Ethiopie sera celle du monde demain, aime-t-il à expliquer : il est d'ailleurs membre de l'« Optimum Population Trust » depuis 2009 qui promeut les programmes de réduction de la population et encourage la réduction de la taille des familles parce que les enfants, outre qu'ils ont une empreinte environnementale dommageable, coûtent cher, prennent du temps, compliquent la vie, empêchent le femme de vivre sa vie et multiplient et rallongent les tâches domestiques (voir ici).

L'association, qui s'appelle désormais Population matters (« en matière de population » ou « la population, c'est important ») promeut le planning familial, la contraception, la limitation de la fécondation in vitro, l'avortement, mais aussi le respect de « l'orientation sexuelle »… en des termes révélateurs :

« Dans un monde surpeuplé, nous devons séparer le désir instinctif du sexe de ses conséquences : toujours plus d'enfants. Nous soutenons le droit des personnes à pratiquer le sexe consensuel avec d'autres adultes. Les rapports homosexuels sont encore un crime dans 76 pays. »

Pour revenir à Sir David Attenborough, ses déclarations sont déjà controuvées par les faits.

Ainsi le Dr Bjorn Lomborg, auteur de The Skeptical Environmentalist, jeune professeur adjoint au Copenhagen Business School, a-t-il contredit ses prévisions alarmistes en soulignant que de nouvelles technologies permettent déjà de produire plus de nourriture avec moins de terres agricoles comme cela se constate depuis deux cents ans, et note que le regroupement des êtres humains dans les villes permet à l'homme d'avoir moins d'impact négatif sur la nature, dénonçant la « haine anti-humaine » qui est à la racine de ce genre de propos « malthusiens ».

Quoi que l'on pense de l'industrialisation de l'agriculture, et notamment des OGM, il semble qu'il n'y ait même pas besoin de cela. L'organisme britannique Institution of Mechanical Engineers a publié très récemment une étude indiquant que sur les 4 milliards de tonnes de nourriture produits chaque année, 30 à 50 % finissent à la poubelle. Un commentaire intéressant ici, sur bioalaune.org.

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