25 janvier, 2012

Atelier ICHTUS sur la culture de mort, à Paris le jeudi 26 janvier

Des guerres révolutionnaires à l’avortement et l’euthanasie 
Dans le cadre des Atelier Jean Ousset : « L’impasse de la “sécularisation” : le coût humain d’un monde sans Dieu » 
19h30 - 21h
Base 49, 49 rue des Renaudes 75017 Paris.
Métro Ternes ou Péreire
Contact : 01 47 63 97 81
 
Suivi d’un pot convivial. 10 € ; 5 € étudiants et chômeurs.
Atelier interactif. Après un bref topo, les intervenants et le public réfléchiront sur le thème de la culture de mort à partir des questions suivantes :
 
1. Parler de « culture de mort » évoque dans les esprits la mentalité contraceptive, abortive ou euthanasique. Dans quelle mesure l’expression ne peut-elle pas être étendue bien au-delà du domaine de la bioéthique et désigner les politiques suicidaires des sociétés européennes du XXe siècle, en incluant les guerres totales, le suicide démographique, le goût du morbide et scatologique (les spectacles) ou les sports et pratiques extrêmes ? 
2. N’y a-t-il pas un processus logique unissant l’ensemble des lois et des projets en cours depuis la contraception jusqu’à l’euthanasie, le mariage homosexuel et la théorie du genre ? Dans quelle mesure l’une des clés de ce processus ne réside-t-elle pas dans cette sorte de retournement des mots (voir 1984 d’Orwell ou Le meilleur des mondes d’Huxley) où liberté signifie esclavage, où le culte du bien-être entraîne le devoir de faire mourir et où la stérilité choisie est synonyme de fécondité, etc. ? 
3. Conséquence logique de la sécularisation, la société actuelle a fait de la mort et de la souffrance un sujet tabou. C’est le culte de la santé parfaite (Lucien Sfez), mais dans le même temps, cette même société est accusée de promouvoir la « culture de mort ». Comment expliquer ce paradoxe ? 
4. Est-il possible de faire un lien entre la culture de mort (celle qui mène à la contraception, à l’avortement ou à l’euthanasie) et le dépérissement du lien social ? En quoi l’accueil de la vie est-il un facteur primordial du « Nous Commun » et de l’équilibre social ?
Les intervenants :  
Pierre de Lauzun, auteur notamment de L’avenir de la démocratie et de Economie et christianisme  
Jeanne Smits, directeur de la rédaction de Présent  
Modérateur : Joël Hautebert, professeur des universités en histoire du droit 
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