14 novembre, 2011

Avorter en musique, c'est mieux…

Une nouvelle application
pour la musique d'ascenseur
La très sérieuse revue Contraception (« Journal international de santé reproductive ») rend compte dans son    numéro à paraître publié aujourd'hui en ligne d'une étude sur les effets de la musique sur le « soin d'avortement chirurgical ».

Sept chercheurs menés par Justine Wu, de la faculté de médecine de l'Université du New Jersey, ont réalisé une étude pilote auprès de 26 femmes ayant subi un avortement chirurgical sous anesthésie locale. Une partie d'entre elles a subi la procédure en écoutant de la musique, l'autre devant se contenter de l'anesthésie locale.

Les 26 avortées ont répondu à un questionnaire leur demandant d'évaluer la douleur, l'anxiété et la gestion de la situation ; on a également évalué la « satisfaction du patient ».

Il en est résulté que les avortées en musique ont vu leur « anxiété post-procédurale » diminuer plus vite que les avortées en silence, et géraient mieux la situation. La « satisfaction » était haute dans les deux groupes (on en a déduit que la musique ne la faisait pas diminuer), qui par ailleurs annonçaient des niveaux de douleur similaires.

Bref, la musique adoucit beaucoup de choses, mais pas forcément les mœurs.

Et le cynisme des avorteurs ne connaît pas de bornes…

© leblogdejeannesmits.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

"Orange mécanique" version mandarine.
Dans "Soleil vert", on euthanasie les vieux qui ne servent plus à rien et qu'on ne peut plus nourrir, en musique...

Anonyme a dit…

Dans les abattoirs, les bouchers passent aussi de la musique pour appaiser les bêtes avant de les tuer...

Anonyme a dit…

Il y a largement plus de vingt ans que des expériences d'accompagnement musical de la grossesse et de l'accouchement ont été mises en place (méthode Tomatis, par exemple). À la plus grande satisfaction de celles qui ont tenté l'expérience. Effet de type Pygmalion?

 
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