On lui reproche d'avoir invoqué à tort une loi autorisant l'avortement jusqu'à la dernière limite (comme c'est aussi le cas en France) sans vérifier de près ou de loin si les conditions requises étaient réunies pour mettre à mort un enfant déjà largement viable : le risque grave pour la santé physique ou psychologique de la mère, cas fourre-tout s'il en est.
Carlos Morin se prévalait simplement de documents signés en aveugle par deux psychiatres complices.
(Tiens, ça fait penser au Planning familial français où, selon les révélations de L'Homme nouveau, les mineures obtenaient quasi systématiquement des ordonnances antidatées pour faire croire au respect du délai de huit jour entre les deux consultations en vue d'une « IVG »)…
Le procureur a reconnu le caractère systématique des falsifications et des opérations illégales (y compris sur une fille de 13 ans) et a justifié ainsi sa sévérité.
Le Centro Juridico Tomas Moro (CJTM) a félicité le procureur, estimant que l'accusation écrite va dans le même sens que les observations présentées par le CJTM dans le cadre de la procédure en mars dernier, ajoutant que même la modification récente de la loi d'avortement n'a pas réussi à faire occulter « les agissements macabres du Dr Morin », agissements qui provoquent un « rejet quasi unanime de la part des Espagnols devant n'importe quel type d'avortement ».
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