16 juillet, 2011

Spectacle blasphématoire : “Golgota Picnic”, c'est pour l'automne à Paris…

Comme annoncé sur mon blog, le 16 janvier dernier, ici, le spectacle blasphématoire Golgota Picnic, qui a provoqué l'indignation des catholiques espagnols, est programmé pour la rentrée au Théâtre du Rond-Point à Paris, début décembre. Apparemment, il n'a pas été donné, comme c'était pourtant prévu, au théâtre de la Garonne à Toulouse. Voici ce que j'en disais – en tant que vice-présidente de l'AGRIF – il y a six mois :

Bientôt à Toulouse et au Festival d'automne 2011, à Paris : “Golgota Picnic”

Les catholiques de conviction espagnols ne sont vraiment pas contents et le parti « Alternativa Española » (AES) vient de réclamer le renvoi de Gerardo Vera, directeur du Centro Dramatico Nacional de Madrid, révèle Infocatolica. Motif ? Depuis une dizaine de jours se joue dans la capitale espagnole une pièce blasphématoire du dramaturge contemporain Rodrigo Garcia, Golgota Picnic. Sur l'air des Sept dernières paroles du Christ en Croix de Haydn (au piano, le chef d'orchestre et pianiste italien, Marino Formenti, joue sur scène – nu comme un ver), c'est une charge violente contre la Bible avec des mises en scène scandaleuses, de la Crucifixion, notamment. Une profanation que je préfère ne pas la reproduire ici même si elle est, fondamentalement, minable.
L'objectif de l'auteur hispano-argentin, Rodrigo Garcia, est tout ce qu'il y a de plus explicite. Par sa propre approche « absolument impudique », il veut prouver que l'iconographie chrétienne est l'image de la « terreur et de la barbarie », responsable de notre cruauté. Spécialement à travers les tableaux représentant a Crucifixion… « Je m'autorise même la licence poétique de dire qu'avec un tel passé iconographique ce qui est normal, c'est de violer des petits garçons. »
Dans la mise en scène, rapporte Infocatolica, le « Crucifié » (une femme qui à l'occasion porte un casque de moto blanc avec le dessin d'une couronne d'épines en noir) a une liasse de billets dans la plaie de son côté, Jésus est appelé « el puto diablo », le tout servi par un « langage et des images obscènes et lascifs ». L'« œuvre » se joue sur une scène jonchée de hamburgers – allusion à la multiplications des pains, voyez comme c'est fortiche – où l'un des personnages broie de la viande en direct dans un hachoir de boucherie – vidéo ici pour ceux qui ont du mal à croire à des inventions aussi grotesques).

Donc, Alternativa Española exige le retrait la pièce et la démission du responsable du Centre dramatique national qui a pris la responsabilité de rendre publique une pièce qui heurte aussi violemment les convictions des chrétiens et qui les diffame systématiquement. D'autant que le Gouvernement d'Espagne a participé au financement…
Mais pas seulement. Golgota Picnic est une coproduction franco-espagnole à laquelle ont collaboré le Théâtre Garonne de Toulouse et le Festival d'automne de Paris.
Après un mois de représentations à Madrid, cette délicate production doit être étrennée à Toulouse en attendant d'arriver sur la scène parisienne lors de la 40e édition du Festival d'automne de Paris à partir de septembre prochain.
M'est avis que les catholiques devraient faire entendre leur voix devant une manifestation aussi ouverte et aussi ricanante de la culture de mort. L'AGRIF (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne) ne manquera pas de réagir.
Je lis sur le Salon beige que Civitas mobilise. Voilà l'occasion d'une belle action commune et concertée entre catholiques de bonne volonté !


 © leblogdejeannesmits.

3 commentaires:

Frédéric maret a dit…

Signez la pétition!! http://www.mesopinions.com/Contre-la-programmation-de-Golgota-Picnic-petition-petitions-f35fa85ef6a8f7cd205e9f6002a7ec49.html

Anonyme a dit…

Les pouvoirs publics ( état, collectivités territoriales ...) ne peuvent subventionner les cultes. En toute logique ils ne devraient pas subventionner des " anti-cultes" que ces derniers se présentent sous forme de peinture, spectacle .....
En agissant ainsi ils interfèrent avec un culte ( un vrai ) et diminuent le prestige de ce dernier. En subventionnant des "anti-cultes" on intervient donc dans les cultes (les vrais) au mépris du principe de la séparations des églises et de l'état.

Ce problème devrait être soumis à la sagacité des tribunaux administratifs (TA) et , en cas de saisine des tribunaux judiciaires, au tribunal de grande instance (TGI).

La sanction pourrait être l'annulation de la délibération prévoyant les subventions ( TA) , du spectacle (TGI) et/ ou des subventions ou le reversement des subventions (TA et/ou TGI)

Anonyme a dit…

Les pouvoirs publics ( état, collectivités territoriales ...) ne peuvent subventionner les cultes. En toute logique ils ne devraient pas subventionner des " anti-cultes" que ces derniers se présentent sous forme de peinture, spectacle .....
En agissant ainsi ils interfèrent avec un culte ( un vrai ) et diminuent le prestige de ce dernier. En subventionnant des "anti-cultes" on intervient donc dans les cultes (les vrais) au mépris du principe de la séparations des églises et de l'état.

Ce problème devrait être soumis à la sagacité des tribunaux administratifs (TA) et , en cas de saisine des tribunaux judiciaires, au tribunal de grande instance (TGI).

La sanction pourrait être l'annulation de la délibération prévoyant les subventions ( TA) , du spectacle (TGI) et/ ou des subventions ou le reversement des subventions (TA et/ou TGI)

 
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