22 juillet, 2011

La crise économique européenne… est une crise démographique, dit le président de la Banque vaticane

Les vraies causes de la crise économique européenne sont bien plus profondes que la question de la dette, explique Ettore Gotti Tedeschi, président de la Banque vaticane, dans une tribune publiée le 21 juillet à la une de L'Osservatore Romano.


« Les enfants sont les moteurs de la reprise », affirme son titre.


Le problème des Etats-Unis et de « l'Europe des 20 » est bien le vieillissement démographique, avec une proportion croissante de la population âgée de de plus de 60 ans – environ 25 % aujourd'hui, contre moins 10 % dans les pays émergents.

« Le vieillissement de la population peut en réalité être considérée comme étant véritablement à l"origine de la crise économique en cours. Mais au cours de la prochaine décennie, ses conséquences risquent de ne plus être supportables, parce que le pourcentage toujours plus important de personnes qui sortent de leur phase productive entraînera un coût fixe impossible à supporter par ceux qui produisent. En outre, de moins en moins de personnes entrent dans le cycle productif, et quand elles y parviennent, c'est très lentement. »
Gotti Tedeschi note que les jeunes toujours moins nombreux ne pourront y faire face et risqueraient même alors de s'en aller, « surtout s'ils sont immigrés ».

Le banquier pointe aussi les « changements de structure de la consommation » liés au vieillissement : « moins de voitures, plus de médicaments », résume-t-il de manière volontairement ramassée. Sans compter la contraction de l'épargne, dont il prévoit « l'écroulement » parce qu'il aura fallu soutenir la consommation et qu'elle rend de moins en moins.

Ignorer de telles réalités est « dangereux », ajoute-t-il : c'est maintenant qu'il faut « définir des stratégies pour soutenir concrètement la famille dans sa vocation naturelle à avoir des enfants ».
« C'est de cette manière seulement que pourra s'amorcer une véritable reprise économique. Une famille d'aujourd'hui avec deux salaires gagne moins que ce que la même famille gagnait avec un seul revenu. C'est la conséquence de la pression accrue des impôts par rapport au produit intérieur brut, qui a doublé au cours de la même période pour absorber les conséquences du vieillissement dû à l'effondrement des naissances. »
C'est à ce prix, prévient Ettore Gotti Tedeschi, que les pays vieillissants pourront s'occuper de leurs anciens : « investir dans la famille et dans les enfants pour engendrer une croissance économique rapide grâce à l'activation de facteurs comme l'augmentation de la demande, de l'épargne et de l'investissement ».

© leblogdejeannesmits.

2 commentaires:

yazan a dit…

n'est ce pas plutôt l'indécence des fonds d'investissements, aujourd'hui au dessus des nations, et déterminés à puiser comme dans un puits sans fond tout billet de banque abandonné à leur vue, le vrai responsable de cette crise (crise qui dure tout de même depuis plus de 30 ans)????
Nous sommes en guerre, et l'europe et notre pétain des temps modernes.... Mais ce n'est pas pour autant qu'elle ne peut pas s'améliorer.... (genre ça)

LaCuCarachaLibre a dit…

Euh.. économiquement...
Si un couple autochtone veut un enfant, il doit payer son loyer, ses emprunts et ses frais de fonctionnement avant de pouvoir acheter les biens et services utiles au nourisson. Impossible. Qui peut se loger ou acheter un logement avec une pièce pour un enfant, voire trois pièces etc.
Donc les autochtone ne PEUVENT pas faire d'enfants.

Mais un immigré pour rester sous la barrière du seuil des prestations sociales fera des enfants, voire des mariages polygames. Car mamadou et ses 17 enfants est logé dans un pavilllon, car la règle de calcul adulte + enfants + etc. donne une surface que lui alloue l'état.

Donc si l'état allouait l'espace à tous ses enfants de manière égale, nous n'aurions pas de vieillissement de la population ni de quartiers blancs/Vieux, et de quartiers ZUS.
CQFD.

Mais c'est pas politiquement correct.

Et détruire Haussman pour reconstruire des tours afin de loger tout le monde ?

Ah oui, on parlait puissance économique.

 
[]