Espagne : La Conférence épiscopale lance une nouvelle campagne d'affichage contre l'avortement
« C'est ma vie !... Elle est entre tes mains »,
dit le slogan de l'affiche qui présente un nouveau-né couché sur les mains jointes d'un homme et d'une femme, histoire de rappeler que chaque petit être humain a un père et une mère qui sont responsables de lui. Les concepteurs de l'affiche ont fait ce choix alors que le père est le grand absent de la loi d'avortement qui donne aux femmes le droit absolu de vie et de mort sur leur enfant pendant les 14 premières semaines de gestation.
L'objectif de la campagne, a souligné le porte-parole des évêques d'Espagne, Mgr Martinez Camino, est de « donner une voix à ceux qui n'en ont pas », et en même temps d'apporter un vrai soutien aux femmes enceintes. Les photos incrustées en haut de l'affiche ont pour but de montrer, a-t-il précisé, que ce qui se forme dans le sein maternel est un être distinct, un nouvel être humain qui a le droit de vivre.
La campagne comportera l'affichage sur 1.300 panneaux publicitaires dans 37 villes du 15 au 30 mars, tandis que la distribution de 6 millions de dépliants informatifs dans toute l'Espagne a déjà commencé. Ces dépliants renvoient aux centres d'aide aux futures mères et eaux associations pro-vie (y compris HazteOir).
Interpellé par un journaliste de La Razon pour savoir si les affiches seront placardées à proximité des cliniques d'avortement, il s'est exclamé : « Je l'espère bien ! »
« La nouvelle loi d'avortement, comme l'ont signalé les évêques, outre qu'elle constitue une régression grave par rapport à la protection de la vie, entraîne l'abandon aggravé des femmes enceintes. (...) Le droit de vivre des êtres innocents doit être protégé par les lois et dans la vie pratique », a déclaré Mgr Martinez Camino.
Il a de nouveau martelé que la loi d'avortement doit être « abrogée au plus vite, et moins elle aura été en vigueur, mieux cela vaudra », demandant qu'elle soit « remplacée par une législation juste », car elle « confond l'injustice avec le droit ». « L'Etat ne peut s'ériger en arbitre de la vie humaine, il cesse d'être garant du bien commun », a ajouté le porte-parole de l'épiscopat, affirmant que la formidable mobilisation de dimanche est un « signe de la santé » d'une très grande partie de la société qui exprime so désaccord avec une loi « dramatiquement injuste ».
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