Royaume-Uni : le diagnostic préimplantatoire progresse
Lifesite.net commente l’annonce par le centre de génétique de King’s College, en Angleterre, de la naissance de deux bébés début novembre dans le cadre d’un nouveau programme de diagnostic préimplantatoire. Les deux parents des enfants « sélectionnés », Catherine et Jim Greenstreet, sont tous deux porteurs d’une prédisposition à la fibrose cystique, maladie déjà developpée par l’un de leurs jumeaux de 5 ans.
Leur nouvelle tentative de devenir parents s’est faite de façon parfaitement clinique. Ils ont eu recours à une fécondation in vitro, et les embryons obtenus ont été soumis à la nouvelle technique de l’héliotypage génétique préimplantatoire, qui consiste à examiner la totalité de l’ADN pour dépister des désordres génétiques potentiels. Pour éliminer au mieux les « points d’interrogation » génétiques, on procède ce faisant à la fécondation et à la destruction de multiples embryons pour aboutir à un résultat aussi sûr que possible.
En l’occurrence, « Freddie » et « Thomas » ont été sélectionnés et implantés.
Cela dit, note Lifesite, des études ont montré que les embryons conçus in vitro présentent un risque beaucoup plus important que les embryons conçus naturellement de présenter des défauts génétiques : jusqu’à 40 %. Le cercle devient ainsi de plus en plus vicieux. Sans compter que le fait de porter des gènes indicateurs de prédisposition à une maladie grave ne garantit nullement que la maladie sera effectivement contractée…
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