29 mars, 2012

Italie : une jeune fille découvre son bébé avorté…

A Rome, une très jeune femme a subi un avortement pour cause de « malformation grave du fœtus » – mais elle a retrouvé l'enfant dans son slip, chez elle, au lendemain de l'intervention. L'avortement avait eu lieu à l'hôpital San Camillo-Forianini et s'était apparemment « bien » passé. La jeune femme avait obtenu son billet de sortie l'après-midi même. Une fois chez elle, elle avait ressenti de fortes douleurs mais les avait supposées normales et s'était couchée sans y prêter davantage attention. Le lendemain, elle était allée aux toilettes dès son réveil, pour faire la traumatisante découverte : son tout petit enfant était là, dans son slip. Elle s'était aussitôt évanouie.

Elle a été aussitôt secourue par sa famille. Toujours sous le choc, elle a recueilli le fœtus dans une boîte et s'est rendue dans un hôpital – un autre, elle n'avait plus confiance – où elle a dû recevoir nombre de soins dont la nature précise n'a pas été divulguée, sinon qu'il a fallu traiter entre autres le traumatisme qu'elle souhaite maintenant à tout prix oublier.

L'avocat de la jeune femme a rendu l'affaire publique sur l'antenne de Radio Radio et une enquête a été ouverte auprès de l'hôpital qui avait commis l'erreur – mais qui affirme que les vérifications d'usage avaient bien été faites.

La presse italienne parle d'« événement tragique », de « choc » et de « traumatisme ». On ne peut pas lui donner tort. Mais la tragédie consiste simplement, pour elle, en ce que la jeune maman a vu son tout petit mort après qu'elle eut décidé qu'il devait mourir. Pas un « amas de cellules », pas une masse de chair informe, ni même déformée par la « malformation », ou des tissus expulsés : non, un tout petit être humain, son bébé dont la mort est tragique, et non la présence aux yeux de sa mère.


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© leblogdejeannesmits

1 commentaire:

cleo a dit…

Quelle tristesse qu'une vie qui commence par "on le garde ou on s'en débarrasse?"
Si l'on savait la terrible blessure de l'avortement même voulu par des amies "libérées"!...
Mon mari avait réagi à l'annonce de notre bébé en prenant, à mon insu, toutes les dispositions pour pratiquer un avortement dans les années 1964...
Malgré ses pressions j'ai refusé et, à 69 ans, j'en garde une blessure indélébile. Mais, maintenant, notre fils de 45 ans est notre joie; d'autant qu'ayant eu ultérieurement un traitement radioactif pour un cancer, je n'ai, si je puis dire, que lui! Grâce à Dieu!

 
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