Ecoles familiales : idées de mobilisation
Je reproduis ci-dessous des suggestions d'action intelligente de la part d'un correspondant (pardonnez le label "action citoyenne", il est tactique !) :
1° Envoyez un mail ferme et respectueux (catholique) à :
- votre(vos !) évêque(s) (fidèles comme affidés)
- votre(vos) prêtre(s) (id)
- votre député,
- votre maire, (et éventuellement conseillers municipaux)
- votre conseiller général
- votre conseil régional,
- vos associations amies chrétiennes
- vos associations locales, "à audience",
- vos périodiques locaux,
- les périodiques généraux
- vos "huiles locales" médiatisées : présidents, responsables, candidats (dans l'opposition des resp. pol. en place évoqués ci-dessus)
- vos amis (nous !) ce qui permet à ceux qui n'ont (ou ne trouvent !)pas le temps de rédiger leur mail de faire un simple copier/coller.
Utilisez un pseudo si vous craignez un risque pour votre famille/emploi
2° Une fois que vous avez leurs adresses mail, faites un groupe mail, pour les nombreuses prochaines occasions.
3° Transmettez à vos amis locaux cette liste d'adresses (même incomplète) pour qu'ils fassent de même (on peut ainsi la compléter à plusieurs).
4 commentaires:
Comme vous le demandez, voilà la lettre que j'ai envoyée à mon entourage de manière très large. Elle peut être réutilisée, transformée, ou reprise telle quelle. Vous pouvez bien-sûr en changer la signature.
PS Jeanne Smits, nous étions ensemble à une formation dans le Sud de l'institut Alcuin (j'étais venue vous chercher au train...)
"Aujourd’hui, pour échapper à l’école publique ou privée sous contrat soumise aux mêmes programmes, aux mêmes méthodes, au recrutement des professeurs sous l’autorité de l’Etat et non des parents, il n’y a que deux moyens : rejoindre ou fonder une école hors contrat, procédure très contraignante qui exige au moins l’absence de malveillance de la part de l’Inspection académique et des collectivités locales ; ou bien scolariser son enfant à domicile, le cas échéant en s’associant avec d’autres familles, dans une limite fixée à 19 élèves que l’on peut faire travailler avec un ou plusieurs précepteurs.
[Dans le projet de loi sur la protection de l'enfance, qui fait suite au rapport Fenech] l’Assemblée nationale, dans un premier temps, avait arbitrairement réduit à deux le nombre de familles pouvant organiser ensemble la scolarisation à domicile de leurs enfants. Le Sénat a adopté l’amendement d’André Lardeux, rapporteur de la commission des affaires sociales, réduisant ce nombre à un."
Des familles dont la nôtre veulent pouvoir faire ce choix du regroupement familial pour des raisons diverses que semblent ignorer les hommes politiques. Pour notre part, nous condamnons les méthodes de l'école primaire et voulons que nos enfants soient épargnés de cet appauvrissement des cerveaux qui a une influence évidente sur les comportements des jeunes d'aujourd'hui à savoir un désintérêt total pour le travail, une nonchalance générale face à la vie et une uniformisation de la pensée. Le niveau de français des collégiens d'aujourd'hui est inacceptable, leur capacité de compréhension des mathématiques est extrêmement faible, quant aux connaissances en histoire et géographie elles sont ridicules. Nous encourageons le ministre Gilles de Robien à poursuivre son action pour le redressement de l'école primaire commencée avec le retour à l'apprentissage syllabique de la lecture et maintenant par le retour à des mathématiques de bon sens. Pourtant, ce qui est demandé par le ministre est loin d'être en application et ne nous permet pas de faire confiance à l'école pour lui confier nos enfants. Il faudra peut-être 10 ans pour que tout rentre dans l'ordre et nous ne voulons pas sacrifier nos enfants à l'idéologie des enseignants et des formateurs.
Nous posons une question à nos députés : où sont scolarisés leurs enfants s'ils sont encore en primaire ? Que font leurs petits-enfants ? Ne souhaitent-ils pas le meilleur pour eux ? Les cours hors-contrat type cours Hattemer sont très chers (environ 200 euro par mois en externat) alors que les regroupements familiaux offrent aux familles plus modestes comme la nôtre la possibilité d'apporter à leurs enfants un enseignement de qualité équivalente dans un cadre moins onéreux. Ou alors peut-être que ces personnes publiques pensent que les cours de bons niveau ne doivent être accessibles qu'aux "riches"...
Cette nouvelle atteinte à la liberté fondamentale des parents d'élever leurs enfants selon leurs convictions propres est inacceptable et il faudrait à ce jour pouvoir organiser des actions pour le faire savoir en haut lieu. On ne peut pas continuer à accepter d'être dépossédés de nos prérogatives de parents envers ceux à qui nous avons donné la vie.
Lorsque l'école libre était en danger, des personnes de tout bord (public et privé !) ont fait savoir qu'elles tenaient à la liberté pédagogique : il n'est pas rare qu'un enfant passe du public au privé en fonction de ses besoins du moment ou de trouver dans une même fratrie des enfants dans le public et dans le privé. Pourtant nous savons bien que cette liberté pédagogique est très relative et que la seule vraie alternative actuelle est dans le hors-contrat et les regroupements familiaux. Nous voulons que cette liberté continue d'exister, nous ne voulons pas d'un unique service d'éducation apporté par l'état. Nous voulons un jour pouvoir confier nos enfants à l'Education Nationale librement, parce que nous jugerons qu'ils seront prêts à y entrer et que celle-ci nous donnera les garanties nécessaires d'un enseignement de qualité. Il est inenvisageable que nous inscrivions nos enfants à l'école par la force.
Ségolène Royale a inscrit à son programme l'obligation de scolarisation dès 3 ans ! Une nouvelle fois, la capacité des parents (et surtout des mères) à savoir faire face aux besoins de leurs enfants est mise en doute. L'école maternelle est un service pour les familles, en aucun cas elle ne se substituera à elles. Faire ses lacets, connaître les saisons ou apprendre des chansons peut aussi s'apprendre en famille.
Il y a vraiment un courant général d'attaque contre la famille qui est en passe de s'apparenter à une guerre et il faut absolument que ce climat soit pacifié. Merci de faire circuler ce message pour informer le plus grand nombre et si possible de le transmettre aux personnes d'influence de votre entourage.
Clotilde et Thomas Crouzier (Soullans - 85)
PS Chirac est un ancien élève du Cours Hattemer, comme beaucoup de notre élite intellectuelle, politique ou du show-biz
Bravo pour cette lettre que je diffuse à mon entourage! Enfin uenrécation à ces lois iniques!
quelques questions néanmoins:
quelle est la source de "dans une limite fixée à 19 élèves "?
Etes vous sûr de :"Chirac est un ancien élève du Cours Hattemer"?
Laisser entendre que Chirac fait partie de notre élite intellectuelle est un peu fort, de même que de laisser entendre que nous avons une élite du show-biz...
Damien T.
Voici le courriel que j'ai envoyé à mon député, insistant sur un contexte tout à fait local, ce qui touche un député de plus près je pense.
Monsieur le député,
Il y a quelques mois, fin décembre 2006, j'écrivais à "M. le maire de Vesoul" pour vous féliciter d'avoir organisé parmi les nombreuses animations de Noël, par ailleurs fort bien réussies, une crèche vivante. Dans une époque où un laïcisme stupide et la montée de l'islam nous font abdiquer toutes les racines chrétiennes de notre civilisation, organiser un tel spectacle représente un courage et une audace qui deviennent rares !
J'espère que ce courriel vous était parvenu.
Aujourd'hui, je vous sollicite en tant que député car vous êtes notre interlocuteur auprès de nos législateurs, concernant une loi qui est sur le point d'être adoptée sur les écoles familiales.
Pour ma part, je suis mère de famille de 4 enfants, catholique, et je suis très soucieuse de l'éducation de mes enfants pour laquelle j'ai investi toute ma vie.
La liberté des parents de choisir le mode d'éducation qu'ils désirent pour leurs enfants est inscrite dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (art. 26 - al. 3) et fait partie des fondements de notre société. "Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants".
Or, devant l'échec de l'Education Nationale, il est vrai que de plus en plus de parents se tournent vers d'autres formes d'enseignement : écoles privées sous contrat ou hors contrat, confessionnelle ou a-confessionnelle, enseignement par correspondance ou regroupement à quelques familles sous forme de préceptorat. Si nous avons bien compris, c'est ce dernier type de scolarité qui est gravement menacé par ce projet de loi.
Il est vrai que je n'ai pas réussi à me procurer le texte de cette loi et j'aimerais beaucoup en connaître davantage. De fait, les media ont été très silencieux à ce sujet, qui, me semble-t-il, a été traité au Parlement en hâte.
En Haute-Saône, ce choix est assez restreint. Car, si nous ne voulons pas soumettre nos enfants à la grosse machine du mammouth, il ne reste qu'une seule école privée pour tout le département, à savoir le Marteroy dont la réputation n'est pas des meilleures et qui ne convient pas forcément à tous les enfants.
Quelle solution reste-t-il ? L'école par correspondance, qui peut présenter de nombreux avantages (respect du rythme pour chaque enfant, du mode de fonctionnement de son intelligence et de ses centres d'intérêt, ...) et une grande liberté pour les parents d'élever leurs enfants comme bon leur semble. Mais cette solution est très lourde à gérer pour des parents seuls, et la solidarité de plusieurs familles ayant fait le même choix peut souvent présenter une solution sinon idéale, du moins meilleure. D'ailleurs, ces préceptorats sont souvent la source d'écoles qui, quelques années plus tard, se transforment en véritables écoles libres où l'enfant s'épanouit comme une fleur, sans doute bien plus que dans ces pauvres écoles de l'Education Nationale.
Il est certain que ces structures ne doivent pas faire le jeu de sectes qui étouffent nos enfants et leur suppriment leur liberté, mais celles-ci représentent une infime minorité et, ici comme ailleurs bien souvent, cela ne fut qu'un prétexte pour faire passer cette loi inique. D'ailleurs, il est particulièrement choquant que cette mesure soit présentée et acceptée dans une période préélectorale où elle est en contradiction totale avec les promesses de candidats qui placent les responsabilités et droits de la famille au cœur de leurs préoccupations.
S'il ne reste que très peu de temps avant que cette loi ne soit adoptée, permettez-moi cependant d'espérer en votre réaction au sein de l'hémicycle, en vous abstenant de voter pour cette loi, du moins, et si cela vous est encore possible, vues les entraves à la liberté que votre fonction doit rencontrer, de voter contre cette loi.
Si c'est le cas, nous serons très nombreux à vous soutenir et à vous en féliciter.
Je suis d'ailleurs toute prête à vous rencontrer et serai ravie de lire votre réponse à ce sujet.
Dans cette attente, je vous prie d'agréer, Monsieur le député, l'expression de mes respectueuses salutations.
Voici la réponse de Vanneste, député de mon département, et qui ne sera pas à l'Assemblée, pour cause de conseil municipal.
"Monsieur,
Comme vous le savez sans doute, je me suis vivement opposé à cette disposition lors de la Commission d'enquête relative à l'influence des mouvements sectaires. Je m'en suis expliqué (notamment sur mon bloc-note). Je n'ai pas été suivi même si monsieur Philippe Bas partage le même avis que moi.
Malheureusement, je ne pourrai pas être à Paris, ce jeudi: en effet, le Conseil municipal de Tourcoing se réunit ce jour-là.
En vous remerciant néanmoins d'avoir attiré mon attention, je vous demande de croire, Monsieur, à l'assurance de mes respectueux sentiments.
Christian Vanneste
Député de la Nation."
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