23 janvier, 2007

Pro-choix ? Vraiment ?

Dans une opération de testing un peu différente de celles qui commencent à se populariser en France dans le cadre de la traque à la discrimination raciale, une jeune étudiante de UCLA (université de Californie et de Los Angeles) vient de prouver que les partisans du « choix » pour les femmes et de leur droit de faire ce qu’elles veulent de leur corps ne proposent que des options limitées. Et même une seule.

S’annonçant enceinte de sept semaines, Lila Rose a pris rendez-vous chez une infirmière conseil du campus, Ann Brooks, pour demander de l'aide. Ladite infirmière encouragea la jeune femme à avorter, expliquant que les services sociaux de l’université ne dispose d’absolument aucun moyen pour aider les futures mères à garder leur enfant alors qu’au contraire, il est aisé d’obtenir une couverture sociale de l’Etat qui rembourse l'avortement sans poser de questions.

Lila Rose a rapporté cette conversation dans le nouveau journal étudiant pro-vie, The Advocate, qu’elle vient de lancer. Elle précise que Mme Brooks avait attiré son attention sur l’inconfort et l’embarras qu’entraîneraient sa grossesse, ajoutant que la plupart des étudiantes qui se trouvent dans ce cas et qu’elle était amenée à rencontrer prenaient la décision de mettre un terme à leur grossesse.

Le centre de santé du campus devait confirmer cette absolue absence de choix en expliquant à Lila Rose que deux médecins pouvaient lui procurer un avortement sur place mais que rien n’était prévu pour une femme souhaitant garder son enfant.

Et l’on ose encore parler d’un combat pour le « libre choix » des femmes !

Source : ici.

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