11 juillet, 2011

L'archevêque de New York prévoit la persécution pour les défenseurs du mariage

Mgr Timothy Dolan, archevêque de New York – l'un des diocèses les plus importants des Etats-Unis – a réagi sur son blog après la légalisation du « mariage » homosexuel dans cet Etat. Un message qui fait du bruit…

Mgr Timothy Dolan
Le prélat souligne d'abord la coïncidence : la décision est tombée un 24 juin, jour où l'on commémore le martyre de saint Jean-Baptiste, décapité pour avoir osé défendre la loi divine à propos du mariage. Ce jour-là, « notre Etat a malheureusement tenté de redéfinir le mariage : y a-t-il autre chose à ajouter ? », écrit Mgr Dolan.

Saluant d'abord les courageux David qui se sont battus – cette fois sans succès – contre le puissant Goliath, ses « tonnes d'argent », « tout ce qui brille dans le monde du divertissement », les « distributeurs de pouvoir dans les cercles politiques », les médias, l'archevêque a rendu hommage à tous les croyants , « souvent menés par les Afro-Américains et les Latinos », qui « croient simplement que le mariage est un fait donné, au fondement même de la civilisation, que l'Etat a le devoir de défendre et de protéger et non de faire muter ».
« Nous nous inquiétons vraiment à propos de la liberté de religion. Des éditoriaux réclament déjà le démantèlement des garanties de la liberté religieuse : leurs “croisés” réclament déjà que les gens de foi puissent être contraints à accepter cette redéfinition. Si l'expérience vécue dans les quelques autres Etats et pays où elle est déjà entrée dans la loi donne une quelconque indication, les Eglises, et les croyants, seront bientôt harcelés, menacés, et traînés devant les tribunaux en raison de leur conviction que le mariage existe entre un homme et une femme, pour toujours, pour amener des enfants au monde. »
Notant que la « violence » et « l'étroitesse d'esprit » dans le débat se sont révélées être du côté des partisans du « mariage » gay, Mgr Nolan ajoute : « Le problème n'est pas celui de l'homophobie mais de la théophobie : l'exécration de certains à l'égard de Dieu, de la foi, de la religion et de l'Eglise. »


La vérité ne change pas, conclut le prélat :
« Nous reconnaissons, comme l'enseignait saint Augustin, que si une chose est mauvaise, même si tout le monde la fait, elle est toujours mauvaise, et si une chose est bonne, même si personne ne la fait plus, elle est toujours bonne. Comme saint Thomas More, nous sommes prêts à nous mouiller et même à perdre notre tête parce que nous aurons suivi une conscience bien formée par la Révélation de Dieu et par l'enseignement de son Eglise, même si cela est politiquement incorrect et se heurte aux demandes du Roi de redéfinir le mariage. »
 © leblogdejeannesmits.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Oui il est important d'élever nos enfants dans la perspective du martyre, sanglant ou judiciaire (le pire n'est pas celui qu'on croit).

 
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