15 janvier, 2022

Novavax : solution “éthique” et “sûre”… ou non ?

La Haute Autorité de Santé (HAS) a donné son feu vert vendredi au vaccin anti-COVID
Nuvaxovid, du laboratoire américain Novavax, pour les personnes non vaccinées à ce jour qui pourront recevoir deux doses espacées de trois semaines, ou pour les personnes de 18 ans ayant reçu une dose d’un autre vaccin chez qui la piqûre « Novavax » est autorisée comme deuxième dose. A ce jour, la HAS n’accepte pas Novavax en tant que troisième dose, actuellement indispensable pour avoir un passe sanitaire actif :




Il n’est donc pas dit que la double vaccination Novavax permette l’obtention du passe vaccinal, si celui-ci est adopté, sans une troisième dose d‘un autre vaccin.

Novavax est présenté comme un vaccin plus classique que ceux à ARNm ou à ADN, capable de convenir aux personnes qui ont des objections de divers ordres – morales, prudentielles, sanitaires – contre les injections actuellement proposées.

Il utilise un procédé dit « sous-unitaire » qui consiste à injecter des protéines capables de déclencher une réponse immunitaire, et non le virus entier. En l’occurrence, et comme c’est le cas pour les quatre autres injections approuvées en France comme « vaccins anti-COVID », on retrouve ici la fameuse protéine Spike, synthétisée en laboratoire avec une technologie de protéines recombinantes.

Cette technologie est également utilisée dans les vaccins contre l'hépatite B et la coqueluche. Elle se distingue notamment par le fait qu’elle ne conduit pas les cellules humaines à fabriquer elles-mêmes la protéine Spike, principe d’action des injections Pfizer, Moderna, AstraZeneca  et Janssen. Voilà qui écarte le problème relatif à la dimension « transhumaniste » de ces procédés consistant à modifier de l’intérieur le corps humain et à le contraindre à produire des substances qui lui sont étrangères.

L’utilisation de lignées cellulaires obtenues sur des fœtus avortés (à cette fin, et de manière à ce que les cellules soient vivantes au moment du prélèvement) en vue de réaliser des tests est avérée, même si elle ne semble pas avoir été systématique. Je remercie le lecteur de ce blog qui m’a adressé plusieurs documents à ce sujet.

Le premier, sur science.org, montre que la lignée HEK293 (lignée immortalisée à partir de cellules de reins de fœtus avorté ; le chiffre 293 indique qu’il s’agit de la 293e expérience d’une série réalisée en vue de l’obtention d’une telle lignée) a été utilisée pour vérifier les réponses immunologiques à la protéine Spike synthétisée. Cette étude est en ligne ici.

Ce fait est corroboré par une note de la Commission épiscopale pour la vie, la famille et l'engagement public (Bishops Commission for Life, Family and Public Engagement) de la Conférence épiscopale d’Australie, datée d’avril 2021, qui indique ce qui suit : 

The HEK-293 cell line was used in the development, production and testing of the AstraZeneca vaccine. The HEK-293 cell line was used to test the efficacy of the Pfizer and Novavax vaccines, but not in their development or production. 

The HEK-293 cell line was derived from the kidney of an aborted baby girl in the 1970s, and cell lines derived from these cells continue to be used in a broad range of scientific research, including in the production and testing of vaccines."

Enfin, l’institut pro-vie américain Charlotte Lozier, qui publie ici une liste de tous les vaccins et candidats vaccins anti-COVID en indiquant s’ils sont liés, par leurs tests d’efficacité, dans leur développement ou leur production, à des cellules obtenues par avortement, s’appuie sur l’étude science.org mentionnée ci-dessus pour signaler le caractère non éthique de certains tests réalisés en vue de la production de Novavax.

Qu’en est-il des autres aspects de ce nouveau vaccin ? L’Association internationale pour une médecine scientifique indépendante et bienveillante (AIMSIB), composé de nombreux médecins, fait des mises en garde importantes que l’on retrouvera in extenso ici.

Cette étude signale notamment ceci : 

« La spike est produite par un virus d’insecte cultivé sur des cellules d’insectes. Il peut donc théoriquement rester des déchets provenant de ces cellules d’insectes dans le produit final, on ne connaît pas les conséquences possibles. La protéine produite est ensuite encapsulée dans des nanoparticules de polysorbate 80 (2) capable de provoquer des chocs anaphylactiques comme le PEG des nanoparticules des vaccins à ARNm. Tout ceci est adjuvanté avec le Matrix-M®, un nouvel adjuvant qui a été testé en essais cliniques pour des vaccins anti-grippaux. Comme tous les adjuvants, il augmente les réactions inflammatoires et permet la production supérieures d’anticorps par rapport à un vaccin non adjuvanté. »
Des questions sur des inflammations post-vaccinales lors de l’expérimentation de Novavax sur des animaux n’ont pas reçu de réponse claire ; elles posent à leur tour des questions sur la production d’anticorps facilitants.

Par ailleurs les personnes ayant déjà été infectées par le COVID, les femmes enceintes, les immunodéprimés et les allergiques ont été exclus des essais, signale l'AIMSIB.

L’efficacité du vaccin n’a pas été mesurée pendant les 14 jours suivant l’inoculation, et cette absence de dépistage COVID ne permet donc pas de déterminer s’il existe une aggravation de l’infection et de la contagion par des anticorps facilitants. Par ailleurs seuls les COVID symptomatiques ont donné lieu à des dépistages.

Comme le dit l’AIMSIB : 

« Seuls les Covids détectés au moins 7 jours après la deuxième dose sont comptabilisés pour mesurer l’efficacité. On lit à un autre endroit du protocole que seuls les Covids détectés plus de 14 jours après la deuxième dose compteront pour les mesures d’efficacité : en totale contradiction donc dans le même document. »

L’AIMSIB cite également dans son document largement sourcé un nombre non négligeable d’effets secondaires :




En tout état de cause, Novavax injecte la protéine Spike, rendue plus stable et donc capable de survivre plus longtemps dans l’organisme, et non un virus désactivé ou atténué, avec tous les inconvénients de cette protéine qui semble être par sa propre toxicité à la racine des problèmes cardiaques et sanguins liés aux « vaccins génomiques ». (Car si cette protéine n’était pas toxique, comment expliquer la vague de problèmes cardiaques et sanguins reconnus comme effets indésirables de ces vaccins ?)

Quant à l’idée de baptiser le nouvel adjuvant utilisé pour Novavax « Matrix-M® », elle laisse songeur. Il s’agit de nanoparticules de saponines (de l’arbre chilien Quillajua saponaria), de cholestérol et de phospholipides. Cet adjuvant provoquerait moins d’effets indésirables que d’autres, selon Novavax.




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