05 octobre, 2019

Rituel « écologique » païen dans les jardins du Vatican sous les yeux du pape François

Participants kneel before bowing to a set of items during a tree planting ceremony in the Vatican gardens, Oct. 3, 2019. Credit: Vatican Media.




















Ils ont l’air de trouver ça normal, mais franchement, il n’y a pas de quoi rire. La presse catholique convenable annonce gentiment que le pape François a planté un chêne dans les jardins du Vaticans avec des Indiens d’Amazonie à l’orée du synode pan-amazonien. La réalité ? Les dits indigènes ont célébré une « liturgie » qui ressemble à s’y méprendre à une cérémonie de sacrifice à la « Terre-Mère », la Pachamama.




Voir à partir de la 8e minute 

Organisée par le Global Catholic Climate Network, REPAM et l’ordre des Franciscains, la série de danses et d’incantations rituelles a fait évoluer sous les yeux du pape et de cardinaux impassibles des laïcs, des indigènes en costume rituel et un frère franciscain dans une effarante démonstration de syncrétisme. Posés au milieu d’offrandes traditionnelles, deux statuettes de femme indigènes nues et enceintes recevaient les incantations.

Le rituel ressemblait au « Pago a la tierra », selon Catholic News Agency : l’offrande traditionnelle faite à la Terre Mère parmi de nombreux peuples indigènes d’Amérique du Sud.
Un représentant du dicastère pour la promotion du développement humain intégral a fait savoir à l’issue de l’événement que ses représentants avaient été invités mais ne l’avaient ni organisé, ni promu. Mais c’était dans les jardins du Vatican, sous le regard du pape, et personne n’a demandé que cela cesse.

Après s’être prosternés autour d’une couverture recouverte de fruits, de bougies et d’objets sculptés, rapporte CNA, l’une des femmes a offert au pape François une bague noire identique à celle qu’elle portait, et qu’il a aussitôt enfilée.

Il s’agit d’une bague tucum, associée à l’engagement pour certaines causes sociales, souvent associée à Mgr Casaldaliga, promoteur bien connu de la théologie de la libération. Faite en bois de palmier d’Amazonie, elle était du temps de l’esclavage le signe de la lutte pour la libération, et aujourd’hui est associée aux notions d’égalité et de justice sociale.

« Les dieux des nations sont des démons ; mais le Seigneur à fait les cieux », dit le psaume 95.
Les rituels païens les appellent ; le pape et les évêques ne les ont pas chassés. Le pape a laissé de côté le petit discours qu’il devait faire et s’est contenté de dire le Notre Père.

Seigneur, jusques à quand ?


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