23 octobre, 2015

Synode : le cardinal Oswald Gracias dit à propos des divorcés « remariés » que les circonstances ont changé depuis “Familiaris consortio”


Lors de la conférence de presse dela mi-journée au synode sur la famille jeudi, le cardinal Oswald Gracias, membre du « G9 » du pape François, a répondu à une question sur la décentralisation dans l’Eglise posée par George Buscemi de Campagne-Québec-Vie. Ce prélat très proche du pape a indiqué que les différentes zones du monde étaient confrontées à des problèmes très différents et qu’il pouvait être sain de laisser les conférences épiscopales se pencher sur ceux qui les concernent le plus directement. Il a ainsi évoqué celui des divorcés « remariés », plus présent en Europe notamment, en indiquant que des solutions de soins pastoraux pourraient être recherchées dans ce cadre.
« Il pourrait être question des possibilités d’annulations et de rectifications des mariages », a-t-il suggéré.
« Ce synode ne fait pas de doctrine, il cherche l’approche pastorale (…) », a-t-il noté plus loin, ajoutant qu’il souhaitait voir le texte final à la rédaction duquel il collabore saura refléter les préoccupations de chacun tout en donnant une « direction pastorale » acceptable pour tous.
A la question des divorcés remariés, il a répondu :
« Familiaris consortio a abordé de nombreux problèmes, mais il date du temps de saint Jean-Paul II. Le monde a changé, et même beaucoup. C’est pourquoi les défis eux-mêmes ont changé. (…) Familiaris consortio date du début des années 1980 et naturellement nous ne dirons pas la même chose. Il y aura beaucoup de références à Familiaris consortio. Je crois que saint Jean-Paul II avait déjà (…) donné une certaine ouverture, dans le n° 84 qui est souvent cité et qui disait qu’on ne pouvait pas considérer chaque cas de la même manière. Il a donné une indication. (…) C’est toute l’idée du synode : comment faire face à ce défi d’aujourd’hui, la doctrine restant la même, le principe de la foi restant le même, nous devons… Certainement l’indissolubilité est un grand don qui nous a été donné par Dieu, nous l’avons tous dit, très clairement, et nous n’avons répété – mais comment pouvons-nous cependant aider les gens dans un nouveau climat sociologique, économique, politique, et aussi idéologique : comment y répondre ? Ce ne sera pas la même chose, mais la doctrine, naturellement, ne sera pas changée. »
C'est le leitmotiv commun à tous, cardinal Kasper compris : la doctrine ne changera pas !

• Voulez-vous être tenu au courant des informations originales paraissant sur ce blog ? Abonnez-vous gratuitement à la lettre d'informations. Vous recevrez au maximum un courriel par jour. S'abonner




© leblogdejeannesmits



Aucun commentaire:

 
[]