30 mai, 2015

Synode, unions homosexuelles, divorcés : le cardinal Kasper et ses amis s'expriment, assurant défendre la doctrine de l'Eglise

Que cherche vraiment le cardinal Kasper ? On peut se le demander au vu des comptes-rendus apparemment contradictoires qui se suivent à propos de ses interventions ces derniers jours. C'étaient des interventions en des lieux différents avec des objectifs différents, mais au fond c’est toujours le même but qui est poursuivi : changer la doctrine de l'Eglise en faisant croire que l'on ne modifie que sa pastorale, voire, de manière encore moins révolutionnaire, uniquement son langage.

Mais le langage façonne les idées et la pensée. Et la pastorale est indissociable de la doctrine : elles sont toutes deux ordonnées à la vérité.
Lundi, c’était la réunion secrète et scandaleuse organisée à la Grégorienne. Jeudi, le ton a quelque peu changé. Le vaticaniste Giuseppe Rusconi rapporte sur son blog Rossoporpora quelques propos tenus par le cardinal Kasper lors de la rencontre mensuelle du Cénacle des amis de François, le 28 mai.

Le cardinal Kasper à la réunion du “Cenacolo”

Le « Cenacolo » est un groupe d’intellectuels et d’amis rassemblés autour du vaticaniste de gauche Raffaele Luise, partisan de l’interprétation la plus progressiste possible des propos du pape François. Fréquents invités d’honneur, le cardinal Walter Kasper et le cardinal Francesco Coccopalmerio, président du Conseil pontifical pour les textes législatifs depuis 200, créé cardinal par Benoît XVI en 2012, nommé membre de la nouvelle commission spéciale chargée du traitement des recours au sein de la congrégation pour la doctrine de la foi au début de cette année, étaient là jeudi.
La réunion, convoquée au Centro Russia Ecumenica du Borgo Pio, à quelques centaines de mètres du Vatican, était annoncée en ces termes : « Une discussion sur l'issue du référendum en Irlande et sur ses importantes répercussions sur le processus synodal en cours, à la lumière des paroles de François lors du Regina Coeli du dimanche 23 mai : « La Mère Eglise ne ferme jamais la porte à la figure des gens. À personne, même au pire des pêcheurs. Elle ouvre ses portes à tous, parce qu’elle est mère. »
On pouvait s’attendre, écrit Giuseppe Rusconi, à un « enthousiasme de tifosi » pour les résultats du scrutin irlandais, à des « auspices révolutionnaires » en vue du prochain synode. Il n’en a rien été. Mais est-ce si étonnant ? Nous sommes clairement dans une opération d’agit-prop. L’objectif n’est pas l’opposition frontale, mais la séduction, une modification de la pensée dont la nouvelle mouture doit apparaître comme parfaitement orthodoxe.
Giuseppe Rusconi raconte : d'emblée l’introduction par le coordinateur Raffaele Luise annonce que « la confrontation dans le cadre du Synode sera beaucoup plus âpre vu que les rigoriste utiliserons probablement le résultat de Dublin pour chercher à bloquer toute et n'importe quelle ouverture ». Le vote irlandais « est un vote légitime et nous devons dire aussi que beaucoup d'entre nous, catholiques, sommes sur des positions favorable à la reconnaissance du mariage gay ». Et de dénoncer les propos du secrétaire d'État, le cardinal Parolin qui a parlé d’« un échec pour l'humanité ». Luise résume : « Nous devons changer, désarmer le langage » lorsqu'il s'agit d'aborder des thèmes anthropologiques. « Ce n'est plus le moment de concevoir l'homosexualité comme ontologiquement désordonné », dit-il.

Oui, le “mariage” homosexuel est une défaite pour l'humanité !

Mais dans cette assemblée d’intellectuels catholiques de gauche il s'est trouvé des intervenants pour soutenir le jugement de Parolin : « Il est parfaitement défendable et acceptable sous l'aspect anthropologique parce qu’on est en train de dire qu'il n'y a plus de distinction entre l'homme et la femme et que cela blesse l'image de Dieu dans l’homme », affirme par exemple Raniero La Valle, homme de gauche.
Le cardinal Francesco Coccopalmerio prend le relais. Il déclare qu'il « ne faut pas confondre l'homosexualité avec le mariage homosexuel » et qu’il ne faut « pas être d'accord pour mettre sur un même plan les unions homosexuelles et les formes du mariage ». En apportant son soutien à l'expression du cardinal secrétaire d'État sur la « défaite de l’humanité », il enfonce une porte ouverte, observant que « si toutes les unions étaient homosexuelles, l'humanité ne pourrait aller de l'avant ».
Une remarque. Ce type de jugement à la mode de Kant n'est certainement pas définitif dans cette confrontation. Si tous les hommes et toutes les femmes choisissaient la virginité consacrée, l'humanité ne pourrait pas non plus aller de l'avant, ou en tout cas se renouveler, mais ce n'est pas pour autant que la virginité consacrée est critiquable. Le problème se situe à un tout autre niveau, celui du désordre intrinsèque, en effet. Il ne suffit pas de distinguer entre unions homosexuelles et mariage pour régler le problème.
Le cardinal Kasper, de son côté, a insisté sur le deux « nécessités » qui se présentent aux catholiques impliqués dans ce défi anthropologique. La première : « Garder sauve notre conception du mariage. » La seconde : se demander comment réussir à « concilier » la position catholique sur le mariage « avec le respect des personnes qui ont des inclinations personnelles différentes », ce qui « n'est pas facile ». Il faut être « respectueux et même miséricordieux, mais sans tomber dans le piège du relativisme, pour lequel tout est égal : c'est une tendance à tout mettre sur le même plan que nous ne pouvons pas accepter ».

Seul objectif du cardinal Kasper, la miséricorde ?

Voila sans doute le nœud de cette affaire. L'accueil des unions homosexuelles n'est pas mis en avant comme une sorte de droit à l'égalité, mais justifié par le biais de la miséricorde, de l'accueil, de la compréhension, du changement de langage. Mais à la fin on aboutit bien à un relativisme moral, en faisant mine de préserver l'orthodoxie doctrinale tout en faisant passer à la trappe l’affirmation du désordre intrinsèque de l’acte homosexuel. La manipulation est là, exactement.
C’est dans ce contexte que les différents propos du cardinal Kasper trouvent toute leur cohérence. Giuseppe Rusconi écrit : « Pour Kasper, le défi qui se pose à l’Eglise est très difficile pour ce qui est de l'éducation des jeunes, et à cause des problèmes relatifs aux unions homosexuelles. » Le cardinal a précisé : « Non seulement l'adoption, mais aussi la fécondation artificielle sont des choses inhumaines, tout comme la location d’utérus. Il a mis en garde : il ne faut pas promouvoir « seulement les droits des homosexuels, mais aussi les droits des enfants que personne ne défend ». Il poursuit : un enfant « a le droit de savoir qui sont son père et sa mère ». Dans tous les cas « les problèmes psychologiques et juridiques associés sont énormes ». Dans la « chaîne de la génération il se produit une rupture qui fait de l'homme un produit économique et technique au service des énormes intérêts financiers en jeu ».
En somme, il faut doser la révolution. Revendiquer des droits pour les homosexuels mais en même temps ne pas oublier de dénoncer les désordres que peut entraîner la mise en place de droits homoparentaux. On n’est pas très loin du cadre idéologique de la Manif pour tous, qui n’a jamais cessé de dénoncer l’« homophobie » mais qui était en outre, dans un premier temps, menée par Frigide Barjot et d’autres favorables aux unions civiles. Elle aussi avait mis le l'essentiel de ses efforts à défendre les droits des enfants.
Mais il faut bien comprendre qu’un tel langage permet déjà de mettre le pied dans la porte, quand l’objectif poursuivi est de rompre avec la doctrine du « désordre intrinsèque » de l’homosexualité.
Le cardinal Kasper présente son combat comme une volonté de répondre aux problèmes du temps en changeant le langage de l'Eglise. On se croirait dans les années 1960 : il s'agit bel et bien de promouvoir un aggiornamento visant à rendre le discours de l'Eglise audible pour les hommes de notre temps.

Kasper : « Ne pas mener une guerre idéologique, perdue d'avance »

Il déclare : « Nous ne pouvons pas mener une guerre idéologique, étant donné que nous ne pouvons pas gagner. Les autres ont à leur disposition des moyens économiques gigantesques, et ils ont aussi de leur côté les mass media. » C'est pourquoi nous devons « désarmer notre langage » en cherchant à entrer en contact avec le monde sécularisé, dit-il.
Dans ces paroles on perçoit une double manipulation. D'une part, le cardinal fait apparaître ceux qui affirment la doctrine de la manière traditionnelle comme les responsables d'une coupure entre l'Eglise et le monde, responsables de l'incapacité de l'Eglise à toucher ceux qui ont le plus besoin de la vérité et de la miséricorde. Dans le même temps, il paraît s'opposer aux erreurs de notre temps en se présentant en victime, avec l'Eglise, de la marginalisation réalisée par la pensée dominante de notre temps, alors même que les médias justement le soutiennent avec un enthousiasme évident.
Cet enthousiasme devient alors le signe de ce que le cardinal Kasper a trouvé le moyen de dire la vérité et de défendre la doctrine en désarmant l'adversaire. Mais cette attitude « pastorale » – on y retourne toujours – ne peut s’adopter sans le rejet de la doctrine. C’est précisément ce que le cardinal Kasper veut contester à tout prix. Ce rejet, il s’agit d’éviter de l’assumer. Et cela explique qu’il faille tenir des propos critiques à l'égard du mariage gay ou de l'homoparentalité. La communication est parfaitement maîtrisée…

« Repenser Humanae vitae »

Le théologien Marco Vergottini, présent lui aussi à la réunion de jeudi, participe à cette œuvre de désarmement non pas des médias mais des tenants de la doctrine traditionnelle. Il a déclaré, rapporte Rusconi, que « les attentes à l'égard de synode sont très importantes » et « qu'il faut donc pouvoir remporter à la maison quelque chose de concret ». Ce ne sera pas facile dit-il parce que il y a des « secteurs traditionalistes qui en toute bonne foi veulent empêcher tout changement ». Il faut repenser le discours d’Humanae Vitae de Paul VI, permettre l'accès des divorcés remariés à l'Eucharistie, « reconnaître les couples homosexuels » parce que « dans une société démocratique les union civiles sont un droit ». Il a ajouté que « l'avortement aussi est une défaite pour l'humanité », mais ce n'est pas pour autant qu'il faut « casser les jambes des médecins avorteurs ».
« Ici le cardinal Kasper a convenu qu’“il n'y a pas de doute que l'avortement est un homicide” », écrit Rusconi, mais cela posé « il faut se rapporter aux cas concrets et alors on ne peut pas définir la femme qui a avorté comme une criminelle », a ajouté le cardinal.
Autrement dit : on peut désigner le mal de manière abstraite, mais non dans les cas concrets, ce qui revient finalement à l’excuser, voire à le justifier.
C’est le moyen d’échapper à la critique d’hétérodoxie tout en promouvant une cause hétérodoxe…

L'entretien du cardinal Kasper au “Corriere della Sera”

Et c’est la raison pour laquelle les propos tenus jeudi soir par le cardinal Kasper ne sont pas en contradiction par rapport à ceux rapportés la veille par Il Corriere della Sera où le même cardinal Kasper a parlé de ces questions (voir ici sur le Forum catholique). L’entretien se situe dans le contexte du référendum irlandais qui tombe tellement à point nommé qu’on l’imaginerait volontiers comme faisant partie du montage : c’est une nation présentée comme catholique qui a approuvé le « mariage » des homosexuels. (Voilà pourquoi, soit dit en passant, l’opposition au « mariage gay » ne doit pas craindre de revendiquer son identité catholique, elle n’empêche nullement que des non catholiques partagent la même analyse !)
Je vous propose une traduction rapide de cet entretien du cardinal Kasper.
« Un Etat démocratique doit respecter la volonté populaire, cela me paraît évident. Si la majorité du peuple veut cette union civile, c'est un devoir de l'Etat de reconnaître de tel droit. Mais nous ne pouvons pas oublier qu’une telle législation, même si elle distingue entre le mariage et l'union homosexuelle, en arrive à reconnaître plus ou moins les mêmes droits que ceux d'une famille formée d'un homme et d'une femme. Cela a un impact énorme sur la conscience morale des gens. Cela crée une certaine normativité. Et pour l'Église il devient alors encore plus difficile d'expliquer la différence. » (Soupir…) « Ce ne sera pas facile. »
Pourquoi ?
« Voyez, je pense que le référendum irlandais est emblématique de la situation où nous nous trouvons, non seulement en Europe mais dans l'ensemble de l'Occident. Regarder la réalité en face signifie reconnaître que la conception post-moderne, pour laquelle tout est égal, est en contraste avec la doctrine de l'Eglise. Nous ne pouvons pas accepter la mise sur le même plan avec le mariage. Mais il y a aussi cette réalité : le fait qu’au sein de l'Église irlandaise de nombreux fidèles ont voté “oui”, et j'ai l'impression que dans les autres pays européens le climat est le même. »
 Que doit faire l'Eglise ?, demande le journaliste.
« On s’est trop longtemps tu sur ces sujets. Voici venu le moment d'en discuter. »
Au synode d’octobre ?
« Certainement. Si le prochain Synode veut parler de la famille selon la conception chrétienne, il doit dire quelque chose, répondre à ce défi. La dernière fois la question est restée marginale ; mais aujourd'hui elle devient centrale. Je ne peux imaginer un changement fondamental dans la position de l'Eglise. La Genèse est claire, l'Évangile l’est aussi. Mais les formules traditionnelles avec lesquels nous avons cherché à l'expliquer, évidemment, ne correspondent plus à la mentalité et au cœur des gens. Il ne s'agit pas maintenant de faire des barricades. Nous devons plutôt trouver un nouveau langage pour dire les fondements de l'anthropologie, l'homme et la femme, l'amour. Un langage qui soit compréhensible, surtout pour les jeunes. »
Le journaliste observe qu’au dernier synode le thème de l'accueil des homosexuels a été sujet de controverse, et qu'il y a eu un contraste entre l'ouverture européenne et les positions plus fermées de l'épiscopat africain, par exemple.
 « Non, ce n'est pas que les évêques européens et les évêques africains pensent de manière différente, la position de l'Eglise est toujours la même. Ce qui est différent, c'est le contexte, et la sensibilité de la société, différente en Afrique et en Europe. En Europe, les choses ont changé. » Kasper poursuit : « Il est fini, le temps où la position de l'Eglise sur ces sujets était plus ou moins soutenue par la communauté civile. Au cours des dernières décennies l'Eglise s’est efforcée de dire que la sexualité est une bonne chose, nous avons voulu éviter un langage négatif, celui qui a prédominé par le passé. Mais aujourd'hui nous devons parler aussi de ce qu'est la sexualité, de l’égale dignité et en même temps de la différence entre l'homme et la femme dans l'ordre de la création, dans la conception de l'être humain. »
Le journaliste observe à propos du langage que les documents de l'Eglise sur l'homosexualité usent d'expression comme « inclination objectivement désordonnée ». Le cardinal répond :
« Il faudra faire attention à ne pas utiliser des expressions qui peuvent paraître offensantes, sans pour autant dissimuler la vérité. Nous devons dépasser la discrimination qui a une longue tradition dans notre culture. Du reste c’est le Catéchisme qui dit que nous ne devons pas discriminer. Les personnes homosexuelles doivent être accueillies, elles ont une place dans la vie de l'Église, elles appartiennent à l'Eglise. »
Le journaliste demande : Et les couples d'homosexuels ? L'Église ne peut-elle reconnaître à leur égard aussi cette idée du « bien possible » dont on a parlé à propos des divorcés remariés et des nouvelles formes d'union ?
« S'il s'agit d'une union stable, des éléments de bien existent indiscutablement, nous devons le reconnaître. Mais nous ne pouvons pas mettre cela sur le même plan, cela non. La famille formée d'un homme et d'une femme, ouverte à la procréation, est la cellule fondamental de la société, la source de vie pour l'avenir. Ce n'est pas un problème interne à l'église, il concerne chacun. Pensez à l'adoption, au bien de l’enfant, aux pratiques comme la maternité de substitution, aux femmes qui ont un enfant pendant neuf mois sous leur cœur, et qui sont peut-être exploitées parce qu'elles sont pauvres, pour un salaire. Il ne faut pas discriminer mais pas non plus être naïf. »

Quelques observations rapides :

• Il n’y a pas de devoir de l’Etat de reconnaître et de mettre en œuvre la volonté populaire lorsque celle-ci est désordonnée. L’Etat est soumis au même devoir de respect de la loi naturelle que les personnes.
• L’Eglise ne s’est pas tue sur « ces sujets ». Si ce n’est à travers le refus de membres de sa hiérarchie et de son clergé de les aborder par volonté de ne pas froisser l’esprit du temps. Elle a clairement, dans ses documents magistériels et à travers l’immense « Théologie du corps » de Jean-Paul II, rappelé la vérité.
• Admirons la manière dont le cardinal prétend que la question est restée « marginale » au dernier synode, et dont il prend prétexte du référendum irlandais pour prétendre en faire le thème majeur du prochain. La dialectique est remarquable. Il faudrait aborder la question de l’homosexualité et des unions gays pour parler convenablement de la famille…
• « Aujourd’hui nous devons parler de la sexualité… » Je répète : Jean-Paul II n’a-t-il donc rien dit ? C’est son enseignement qui est rejeté, ignoré.
­• Dépasser la discrimination ? Ici le cardinal « oublie » de dire que le Catéchisme proscrit en effet clairement les « discriminations » à l’égard des homosexuels, mais en précisant : les « discriminations injustes ». Dans le langage moderne, la « discrimination » désigne toute différence de traitement, d’appréciation – c’est toute la tromperie idéologique de l’antiracisme. Dans le langage du Catéchisme, il apparaît clairement que les différences de traitement et d’appréciation à l’égard des personnes homosexuelles, que ce soit à l’égard de leur « propension » ou de leurs « actes », peuvent être justes.
• Reconnaître le « bien » dans les unions homosexuelles stables ? Nous sommes là au cœur du débat. J’avais posé la question au cardinal Burke à propos des divorcés remariés, lors d’un entretien publié ici en mars :
— Ainsi, lorsque l’homme de la rue dit qu’en effet, il est vrai que ces personnes sont bonnes, dévouées, généreuses, cela ne suffit donc pas ? 
— Bien sûr que non. C’est comme une personne qui commet un meurtre mais qui est pourtant aimable avec les autres… 
Cette réponse a provoqué un tollé dans la presse anglophone. Il s’agit pourtant d’une question cruciale relative au salut éternel, au pardon des péchés, à la rupture de l’amitié avec Dieu par la perte de l’état de grâce. Et c’est la mission centrale de l’Eglise : communiquer la grâce pour ouvrir les portes de la vie éternelle…


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1 commentaire:

Hans Georg Lundahl a dit…

Une remarque. Ce type de jugement à la mode de Kant n'est certainement pas définitif dans cette confrontation. Si tous les hommes et toutes les femmes choisissaient la virginité consacrée, l'humanité ne pourrait pas non plus aller de l'avant, ou en tout cas se renouveler, mais ce n'est pas pour autant que la virginité consacrée est critiquable. Le problème se situe à un tout autre niveau, celui du désordre intrinsèque, en effet. Il ne suffit pas de distinguer entre unions homosexuelles et mariage pour régler le problème.

Kant - le grand maître à penser des profs de philo.

Je préfère de loin d'autres, comme C. S. Lewis et St Thomas d'Aquin.

 
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