03 décembre, 2014

L'OMS recommande la vaccination “standard” des fillettes de 9 ans contre le cancer du col de l'utérus

Il faut commencer la vaccination contre le papillomavirus humain dès 9 ans pour atteindre les jeunes filles avant qu'elles ne soient sexuellement actives, ou avant l'âge habituel du démarrage de l'activité sexuelle, et en faire une « vaccination de routine » dans le monde entier, affirme l'Organisation mondiale de la santé. En commençant tôt, on peut en outre n'utiliser que deux doses. Le vaccin est aujourd'hui systématiquement donné dans 55 pays seulement.

L'OMS publie ce 3 décembre ses recommandations dans un guide présenté au Sommet mondial sur le cancer à Melbourne, le Pink Book.

Dans les pays qui le pratiquent déjà, de nombreuses questions se posent sur ce vaccin qui n'a d'utilité que contre certaines formes du virus. Raison pour laquelle le guide recommande de poursuivre le dépistage systématique même sur les femmes vaccinées. Les femmes à risque sont celles qui ont de multiples partenaires sexuels : le HPV est répertorié comme maladie sexuellement transmissible. Vacciner envoie un message favorable à la promiscuité. Et le vaccin présente des inconvénients dont on parle actuellement beaucoup en Amérique latine.

Les vaccins recommandés par l'OMS sont le Gardasil et le Cervarix. Il n'est peut-être pas indifférent de préciser que les laboratoires qui les produisent peuvent s'attendre à gagner gros si les recommandations de l'OMS sont suivies d'effet.

Le guide de l'OMS prévoit d'obtenir le consentement au moins implicite des parents ou des responsables légaux des jeunes filles visées, mais propose de passer outre à un refus si la jeune fille elle-même est « compétente » pour juger de l'intérêt du vaccin et qu'elle le demande personnellement.


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© leblogdejeannesmits



1 commentaire:

Anonyme a dit…

Cette vaccination à tout prix, très lucrative pour les labos pharmaceutiques, ne cache t'elle pas de surcroît un cheval de Troie de type produits abortif, comme au Kenya ?

 
[]