09 novembre, 2014

Les grands donateurs mondiaux des programmes de planning familial

Les dons internationaux visant à promouvoir le planning familial dans les pays en voie de développement ont atteint largement dépassé le milliard de dollars en 2013, en nette hausse sur l’année précédente, quoique toujours en deçà des objectifs du sommet international de Londres de 2012. Les « donateurs bilatéraux » – des Etats qui subventionnent directement d’autres Etats – ont dépensé plus d’1,307 milliard de dollars contre 1,906 milliard en 2012. Les dons multilatéraux – par lesquels les Etats dotent le Fonds des Nations unies pour la population, FNUAP – sont quant à eux passés de 432,2 millions de dollars en 2012 à 454 milliards en 2013.
Ce sont les chiffres diffusés la semaine dernière par la fondation américaine Henry J. Kaiser, qui les ventile par pays donateurs : un élément intéressant à connaître puisqu’il s’agit, sous couleur d’aider les femmes à maîtriser leur fécondité pour une meilleure santé maternelle et infantile, de réduire la natalité dans les pays plus pauvres et ainsi, véritablement, de contrôler la population.
La Fondation Kaiser rappelle que l’objectif de Londres et de permettre d’ici à 2020 à 120 millions de femmes supplémentaires à travers le monde d’avoir accès à la contraception, au moment où, selon elle, plus de 200 millions de femmes à travers le monde aimeraient ne plus avoir d’enfant ou d’espacer les naissances, sans pouvoir le faire faute de contraceptifs modernes.
Il va de soi que ces programmes subventionnés n’incluent pas la diffusion de la régulation naturelle des naissances qui repose sur la connaissance par les femmes elles-mêmes de leur cycle de fécondité, et qui ne demande aucune dépense pour sa mise en œuvre…
Les objectifs de Londres prévoyaient le déblocage de 2,6 milliards de dollars supplémentaires, fournis aussi bien par les gouvernements donateurs que par les institutions internationales, les donateurs privés, les ONG, les organisations caritatives que les gouvernements des pays concernés eux-mêmes. Il s’agit aussi bien de l’aide en numéraire que l’investissement en conseil, éducation et la fourniture et la distribution des contraceptifs.
L’étude de la Kaiser Family Foundation ne retient que les fonds versés par les principaux gouvernements donateurs : les dix qui se taillent la part du lion, soit 98 % du total.

Parmi les donateurs bilatéraux, les Etats-Unis (44,7 %) et le Royaume-Uni (23,3 %) ont versé près des 3/4 des dons pour la promotion de la planification familiale en 2013. Les Pays-Bas ont à eux seuls contribué à hauteur de 11,8 %, une proportion énorme par rapport à leur taille et à leur population. La France, avec 2,8 %, partage avec la seule Allemagne la caractéristique d’avoir moins donné en 2013 qu’en 2012, soit 37, 2 millions de dollars en 2013 contre 49,6 millions l’année précédente.
Les dons multilatéraux versés au FNUAP soutiennent l’accès universel à la santé sexuelle et reproductive, ainsi que et la promotion des droits reproductifs, termes abusivement mais effectivement employés pour diffuser non seulement la contraception, mais encore l’avortement légal. Il s’agit aussi de promouvoir les objectifs du millénaire fixés notamment à travers la Conférence internationale sur la population et le développement (IPCD) qui comprennent en outre l’« égalité de genre », le développement durable et les « problèmes environnementaux liés aux changements de population », par le biais de la « stabilisation de la croissance de la population ». Des objectifs malthusiens en réalité. Le FNUAP s’était engagé à Londres à « doubler la proportion de ses ressources attribuée au planning familial de 25 % à 40 % », avec un supplément de 174 millions de dollars par an.


Les proportions, comme ont le voit ci-dessus, sont bien différentes de celles pour les dons bilatéraux, avec la part du lion pour les pays de l’Europe occidentale continentale.

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© leblogdejeannesmits



1 commentaire:

Babar a dit…

En tout cas, ce tableau montre bien que la sinistre planification de la dénatalité humaine prend sa source dans le paganisme matérialiste protestant et franc maçon. Le protestantisme est véritablement un paganisme, qui montre de plus en plus son vrai visage. Il vénère et fait vénérer le dieu Argent et le dieu Raison, et il a éliminé Dieu de la vie des gens en supprimant tous les sacrements. Et l'on peut aussi évoquer sa lecture littéraliste de la Bible, devenue une véritable idolâtrie d'une œuvre humaine.

 
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