06 mars, 2014

Mgr Reig Pla : l'avortement, un holocauste silencieux

Mgr Juan Antonio Reig Pla
Toutes les commissions épiscopales – fussent-elles des sous-commissions – ne sont pas obligatoirement « beaucoup plus de morts que la Guerre civile : un holocauste silencieux ».
adeptes de la langue de buis, ainsi que vient de le démontrer le président d'une entre elles en Espagne, celle qui se charge des questions « Famille et Vie ». Il est vrai que son président, Mgr Juan Antonio Reig Pla, a depuis longtemps tenu sur l'avortement un langage parfaitement clair. A l'occasion de son appel à Journée mariale pour la famille et la vie organisée fin mars par son diocèse d'Alcala de Henares et ceux, voisins, de Madrid et Getafe, il a déclaré que l'avortement a causé en Espagne

Il commentait l'expression horrifiée du pape François apprenant que l'Espagne compte plus de 100.000 avortements par an.

« La liberté de la femme, en tant que dynamisme intelligent, est une liberté en vue du don et on ne doit pas la corrompre en affirmant de manière despotique le droit de choisir, le droit d'en finie avec l'enfant engendré », a-t-il déclaré, déplorant que la femme soit « dévaluée en la positionnant comme championne de la destruction de la vie ». Pas un centime du contribuable ne doit servir, jamais, « à détruire la vie humaine », a-t-il dit.

Le prélat a souligné qu'il fallait séparer la question du droit à la vie « du débat politique et des luttes partisanes » : non pas parce qu'il ne faudrait pas défendre la vie sur le plan politique, mais parce que la question, précisément, ne peut faire l'objet de débat. Il a rappelé qu'il s'agit d'un « droit pré-politique, antérieur à l'Etat », que toute législation doit garantir.

Voilà un langage qu'on n'entend plus guère, puisque même les plus convaincus des défenseurs de l'enfant à naître et de toute vie humaine innocente insistent souvent sur la nécessité de porter ces « débats » dans la sphère publique. S'il est vrai qu'il faut tout faire pour convaincre, persuader, arriver à attirer vers la vérité ceux qui se trompent, de mauvaise foi ou non, et avancer donc des arguments, objectivement le respect de la vie n'est pas sujet à débat car le débat suppose que des points de vue différents soient admissibles. Et donc que des compromissions puissent être envisageables.

Défendre la vie, c'est bien affirmer un interdit fondamental : « Tu ne tueras pas l'innocent. » Comme toutes les meilleures lois, elle est courte, lapidaire, et le principe qu'elle pose est d'une richesse qui lui permet d'éclairer les questions apparemment les plus complexes.

Faisant les comptes, Mgr Reig Pla a souligné que depuis la légalisation de l'« interruption volontaire de la grossesse » en Espagne, en 1985, deux millions d'enfants à naître ont été avortés.

Que faire ? Puisque le pape François demande que l'on sorte dans les rues, avec un regard de miséricorde, Mgr Reig Pla a expliqué que la Journée mariale visait à opérer une « révolution des consciences », pour que tous les participants prient pour la famille et pour le respect de « toute vie humaine depuis sa conception jusqu'à la mort naturelle ».

Il a également souhaité qu'en Espagne et dans tout l'Occident on sache promouvoir une culture de respect pour toute vie humaine ; dans son pays, il verrait bien la création d'un groupe pro-vie dans chaque paroisse afin d'offrir aux femmes enceintes une « aide qui ne les juge pas ».

Source : InfoCatolica.

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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci pour cet article, mais il y a dû y avoir un problème de clavier quelque part, car certaines phrases ne sont pas dans l'ordre.

 
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