Le Parlement de Navarre réprouve publiquement un cardinal élu
Sans surprise, les premiers auteurs sont issus du parti socialiste de Navarre et du PSOE national. Leur porte-parole assure que « chacun a le droit de penser ce qu'il veut » mais qu'il faut dans tous les cas « respecter la liberté des personnes ».
Plus radical, plus extrémiste, José Miguel Nuin, porte-parole de Izquierda-Ezkerra a vu dans les propos de l'archevêque émérite de Pampelune des affirmations « sectaires » qui « devraient être visées et sanctionnées par le code pénal ». Pour les pro-étarras (l'ETA basque, oui), ce sont des déclarations « absolument inacceptables » et « homophobes » : Malorga Ramirez ajoute que le cardinal « contredit les principes fondamentaux de liberté, de décence et de modernité » : « Il est en dehors du sens commun. »
L'asile psychiatrique pour les dissidents ? On y est presque.
La conservatrice UPN et le PP se sont opposés à la motion en soulignant qu'il n'appartient pas au Parlement de fixer ce qu'il est licite de dire ou de ne pas dire ; Ana Beltran, du Partido Popular, l'a jugée « inutile » puisque « Mgr Sebastian a dit ce qui lui paraît opportun à lui », mais aussi « injuste » parce qu'elle « étend à toute l'Eglise catholique l'opinion d'un de ses membres » – histoire de se distancer quand même un peu.
Source : Infocatolica.
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