22 octobre, 2013

Mexique : un évêque justifie le refus d'une élève qui a “deux papas”

L'archevêque de Monterrey, au Mexique, a le souci de la cohérence. Aussi vient-il de prendre la défense d'une école de son diocèse qui s'est vue accuser de discrimination pour avoir refusé d'accueillir une petite fille qui a « deux papas », « mariés » il y a un an à Mexico : son père biologique et l'amant de celui-ci.

Mgr Rogelio Cabrera s'en est expliqué dans une interview exclusive avec LifeSite, assurant que les écoles ont le droit de se protéger face à de telles influences. Si une école, « qu'elle soit ou non catholique, compte cela au nombre de ses principes, il est juste qu'elle procède ainsi », a-t-il dit.

En ce qui concerne les enfants adoptés par des homosexuels, Mgr  Cabrera a déclaré : « C'est le gouvernement qui l'a décidé, mais les homosexuels ne devraient pas avoir le droit d'adopter quoi qu'il en soit. »

L'école maternelle en question s'appelle le Hills Institute, prestigieuse institution totalement laïque, où le père a inscrit la fillette de deux ans au début de l'année sans difficulté. C'est en s'apercevant de la situation que la directrice, trois jours après la rentrée, a demandé aux deux hommes de respecter un certain nombre de conditions pour que la petite fille puisse demeurer dans l'école : ne pas assister ensemble aux fêtes d'école et autres événements impliquant la présence des parents, ne pas venir à la fête des mères (!), ne jamais se présenter ensemble pour venir la chercher, etc. Des choses « ridicules et discriminatoires », assurent-ils : ils ont aussitôt alerté divers services de protection des droits de l'homme et de lutte contre la discrimination.

Au départ l'archevêque avait été cité par les médias comme ayant déclaré que la fillette avait « droit à l'éducation », à la grande satisfaction des associations LGBT qui avaient rapproché ses paroles des mots du pape François : « Qui suis-je pour juger ? »
Mais Mgr Cabrera a expliqué à LifeSite que ses paroles avaient été citées hors contexte.

« J'ai dit que la fillette avait droit de recevoir une éducation. Mais j'ai également dit qu'une école privée a le droit de fixer ses propres conditions quant à l'accueil des élèves. »

Voilà qui a rendu furieux Alex et Pepe. Ils ont réussi à mobiliser la commission locale des droits de l'homme ; ils ont également porté plainte pour discrimination. Mais ils n'auront pas besoin d'attendre la procédure pour voir l'école punie : la directrice de l'école encourt des amendes pour avoir refusé de se présenter des audiences organisées par l'organisme local de protection des consommateurs, et l'école se trouve sous le feu groupé d'enquêtes menées par plusieurs autorités publiques, un état de fait qui semble directement lié à l'affaire de « discrimination ».

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