22 juillet, 2013

Irlande : un homme s'oppose avec succès à l'avortement de sa petite amie

Un habitant de Dublin a saisi la justice la semaine dernière au motif que sa petite amie subissait des pressions pour se faire avorter alors qu'elle est enceinte de lui : selon la presse irlandaise citée par LifeSite, il réclame une décision d'urgence afin d'empêcher la famille de la jeune femme de l'emmener au Royaume-Uni contre son gré afin d'y subir l'intervention.

Le père de l'enfant a témoigné solennellement en ouvrant la procédure du fait que sa « fiancée » était heureuse d'être enceinte et qu'elle s'était déjà préparée à la naissance en s'inscrivant dans une maternité et en achetant des vêtements pour bébé. La chose paraissait corroborée par le fait que le plaignant et son amie étaient côte à côte dans la salle de justice où la demande a été entendue : une demande qui se borne à réclamer qu'elle soit empêchée de quitter le territoire de juridiction de la cour tant qu'il ne sera pas établi qu'elle agit librement.

Les avocats du jeune homme ont expliqué qu'elle subissait de « très importantes pressions » de la part de sa famille au motif que le père de l'enfant est d'origine extra-européenne (elle-même n'est pas irlandaise). Pensant eux aussi qu'elle ne désirait par avorter, ils ont demandé qu'elle soit examinée par un psychiatre expert pour déterminer quel est réellement son choix.

Cela paraît quelque peu surréaliste. L'Irlande s'apprête certes, sous la pression des médias et de l'Europe, à légaliser l'avortement dans les cas « extrêmes », y compris le cas élastique de menace de suicide de la part de la femme enceinte, mais théoriquement l'avortement y demeure interdit. Les femmes y ont néanmoins obtenu le « droit » de voyager librement vers des pays comme l'Angleterre, même si c'est  pour y obtenir un avortement.

Finalement, le juge Mary Laffoy n'aura pas eu à trancher cette affaire puisque, vendredi, l'avocat du demandeur a indiqué qu'il retirait sa requête au regard d'une déclaration faite sous serment par son amie qui a déclaré ne pas vouloir avorter, « confiant » qu'elle disait la vérité. Mme Laffoy a déclaré espérer que tout irait pour le mieux pour les deux protagonistes.

Y a-t-il eu des pressions auparavant ? D'une part, le père a cru avoir vent des préparatifs d'un voyage de sa fiancée vers l'Angleterre, de l'autre, les organisations pro-vie rencontrent de plus en plus de cas de pressions indues et très fortes sur des femmes poussées à avorter par leur entourage, voire forcées – des prostituées, notamment. On ne peut les exclure.

Ce qui est sûr, c'est que la procédure a permis de clarifier les choses et, à sa manière, d'empêcher qu'un homme perde son enfant et qu'une femme permette ou soit contrainte de le mettre à mort.

Plusieurs associations pro-vie ont proposé de prendre à leur charge les frais engagés pour ce procès… avorté, mais n'ont pas été sollicités en ce sens par le couple.

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© leblogdejeannesmits



1 commentaire:

meltoisan a dit…

« … L'Irlande s'apprête certes, sous la pression des médias et de l'Europe … » NON !

Ne dites pas « l’Europe », dites « l’Union Européenne » ou « l’UE » si vous voulez faire court !

Les journaleux nous enfument en entretenant la confusion entre ces deux entités.

La Norvège, la Suisse, la Russie, L’Islande et quelques pays des Balkans ne font pas partie de l’UE.

La Turquie ne fait partie d’aucune de ces deux entités.


Comme de plus en plus de vrais européens, L’Europe, je l’aime, l’UE, je la déteste ! Voilà sans doute la raison profonde de cette confusion entretenue… N’y participons pas, soyons précis !

 
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