11 novembre, 2012

Canada : des parents se voient refuser le droit de connaître l'enseignement pro-gay dispensé à leurs enfants

Un groupe de parents, d’associations pro-famille et de contribuables canadiens vient de voir rejeter sa demande d’avoir accès à la retranscription d’une conférence faite dans une école secondaire publique, à des jeunes mineurs, par une femme qui a semble-t-il tout fait pour discréditer l’enseignement de l’Eglise catholique à propos de l’homosexualité.

Laura Wolfson
La conférence de Laura Wolfson, professeur agréé, a eu lieu l’an dernier devant 400 élèves de la Parkside High School de Dundas, Ontario, dans le cadre de l’opération « Gay Straight Alliance » (Alliance gays-hétéros), où elle s’est présentée, selon des témoins, comme une « animatrice de louange jeune » lesbienne dans une synagogue.

Les témoignages de personnes présentes à la conférence ont provoqué la colère de nombreux parents qui, épaulés par le site LifeSiteNews.com, se sont associés avec diverses associations pour obtenir de l’administration de la province le droit de savoir ce qui avait effectivement été enseigné à leurs enfants. Concrètement, LifeSite s’est adressé au commissaire « information et vie privée » de l’Ontario pour exiger la remise de la retranscription de la conférence qui est en possession des responsables officiels de l’enseignement dans le district dont dépend le lycée de Dundas, et dont ces responsables avaient refusé la communication.

Parents, associations familiales et citoyens ont exprimé leur colère et leur indignation, jugeant que le refus de communiquer la teneur de la conférence méconnaît les droits des parents et ceux de tous les contribuables puisque l’école comme l’opération en question sont financés par des deniers publics.
Le motif de la décision de rejet du Commissaire « information et vie privée » est pour le moins étonnant. L’auteur de la décision, Stella Ball, a confirmé ce qui avait été répondu par les autorités locales : communiquer la teneur de la conférence de Laura Wolfson aurait constitué une « atteinte injustifiable à sa vie privée ». Ce faisant, elle a rejeté les arguments de LifeSite rappelant que la conférence avait été prononcée publiquement et grâce à des fonds publics… Mieux, Stella Ball a justifié l’argument de la « vie privée » en soulignant que la conférence contenait des précisions sur l’orientation sexuelle, les convictions religieuses et l’appartenance religieuse de la conférencières.

Comme si l’objet de la conférence n’avait pas été, précisément, de les dévoiler au public !

Parmi les affirmations de Laura Wolfson – qui se présente comme une autorité sur l’interprétation de l’Ancien Testament – rapportées dans les témoignages citées par LifeSite, on trouve celles-ci :

• Puisqu’on n’adhère plus à l’injonction de l’Eglise catholique de manger du poisson le vendredi, il n’y a pas de raison d’adhérer à l’enseignement de la Bible sur l’homosexualité.

• Le mot « abomination », dans la Bible, s’applique à trois comportements : l’homosexualité, mais aussi le fait de ne pas sanctifier le dimanche ou d’être ivre, deux choses que personne aujourd’hui ne qualifierait d’« abominations ». Il serait donc tout aussi aberrant de condamner l’homosexualité…

Hélas, la poursuite de l’affaire sur le plan judiciaire, pour contester la décision de rejet, exigerait une mise de fonds de quelque 15.000 dollars canadiens, une somme que le site d’informations n’est pas en mesure d’y consacrer.


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