13 septembre, 2011

7 milliards d'hommes : il faut plus de “planning familial” dit ONU Femmes

Ce n'est pas nouveau. Mais ça va mieux en le répétant de temps en temps : ONG et organisations internationales veulent à tout prix imposer au monde entier le contrôle de la population « choisi » par les femmes à travers la contraception.

Mercredi dernier, organisé par l'Aspen Institute (qui est parrainé par Mary Robinson, Madeleine Albright et bien d'autres grands noms de la planète bien-pensante) un séminaire à Washington D.C. dans une série consacrée aux « 7 milliards » se penchait sur « La bonne gouvernance et le rendement-femmes ». Invitée d'honneur : Michelle Bachelet, ancienne présidente du Chili et directeur exécutif d'ONU-Femmes, et Vaira Vike-Freiberga, ancienne présidente de Lettonie.

Il n'y a qu'une solution à l'explosion démographique (mais oui, on nous rejoue la Population Bomb d'Ehrlich qui s'était si lourdement trompé) : c'est de rendre la contraception plus accessible dans le monde en voie de développement, tel était le leit-motiv.

« Quand nous serons 9, 10 milliards, qu'allons-nous faire ? Aller dans la lune ? Aller sur Mars ? Nous allons vraiment avoir d'énormes problèmes. Le planning familial est un énorme problème », a déclaré Michelle Bachelet. Mortalité maternelle, liée à la grossesse ou à l'accouchement ? C'est « inacceptable ». « Nous sommes au 21e siècle. Nous savons exactement ce que nous devons faire. »

Il ne s'agit évidemment pas d'apporter aux femmes qui n'ont pas accès aux soins de base que nécessite leur état, l'accès à des personnels qualifiés pour suivre grossesses et accouchements qui font partie de « ce que nous devons faire ». Non : il faut réduire le nombre de grossesses. On ne contestera pas l'intérêt d'assurer aux jeunes filles une scolarisation plus longue afin d'éviter les mariages forcés et les grossesses précoces… Mais l'objectif est idéologique :

« Si on pense au planning familial, si une femme décide seule du nombre d'enfants qu'elle peut avoir, alors nous lui donnons le pouvoir de faire ce qu'elle veut », a expliqué Mme Bachelet devant une salle comble. Le planning familial étant à ses yeux un droit et surtout un « droit essentiel » – planning dans le sens de maîtrise artificielle de la fécondité.

La question du « féminicide » en Inde notamment où l'avortement sélectif élimine des millions de fillettes a été posée, sans doute par un mauvais coucheur. Réponse lénifiante : Mme Vike-Freiberga, qui est aujourd'hui membres du Conseil des Leaders globaux de l'Aspen Institute « croit » que ces problèmes finiront par une sorte d'« équilibrage ». « Ces pays se trouvent aujourd'hui dans une impasse. Plusieurs générations de jeunes hommes manquent de partenaires. Dans certains villages, cela devient carrément dramatique : cinq garçons pour une fille. La vie leur enseignera une douloureuse leçon. »

Oui, mais en attendant, une petite condamnation de l'avortement et des politiques drastiques de réduction de la population auraient été à l'ordre du jour, non ? On l'attend encore.

Mme Bachelet a préféré dénoncer d'autres « inégalités de genre », plaider pour que les hommes s'occupent davantage des soins aux enfants et aux vieillards pour que les femmes puissent vivre leur vie…

La soirée était parrainée et financée « généreusement » par USAID, la Fondation des Nations unies, la Fondation David & Lucile Packard, la Fondation William & Flora Hewlett.

Ce 13 septembre, un événement similaire se déroule à l'heure où j'écris à New York en marge de l'ouverture de la 66e Assemblée générale des Nations unies, organisé par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) et National Geographic avec le soutien d'Aspen et de bien d'autres organisations gouvernementales ou non.

Ce sont eux qui organisent, installent, financent une hostilité globale à l'enfant.

© leblogdejeannesmits


1 commentaire:

Anonyme a dit…

la réponse est: dans l'éducation chrétienne. Le respect de la femme de la part de son mari , la domination des vices . Quand le médecin a dit à mon père que ma mère était fatiguée, il s'est abstenu et a respecté sa femme . Beaucoup de couples chrétiens ont fait ça, ceci développe la tendresse et la profonde affection , sinon , les couples restent dépendants du "sexe" et vont voir ailleurs quand"ça ne va plus ". C'est le contraire de l'amour qui est Charité , alors .De plus , on ne se marie que lorsque l'on est capable d'assumer une famille, ce qui est la base de tout et la vraie responsabilité .

 
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