01 mars, 2011

Chili : pas d'avortement légal, et les meilleurs chiffres de mortalité maternelle d'Amérique latine

Comme l'Irlande, qui interdit l'avortement et détient un record de chiffres de mortalité maternelle particulièrement bas, le Chili est aussi champion en la matière et vient d'être récompensé par un prix international, International Protect Life Award, décerné par une trentaine d'organismes pro-vie travaillant auprès de l'ONU à l'occasion de la 55e session de la Commission de la condition juridique et sociale de la femme, actuellement en cours à New York.

Une enquête du Dr Elard Koch de la faculté de médecine de l'Université du Chili a permis de comparer les données entre 1957 et 2008 sur la mortalité maternelle liée à l'avortement avait été réduite de 97,6 % au cours de ces 51 années. Lorsque l'avortement dit « thérapeutique » fut interdit en 1989 (depuis cette date, aucun avortement n'est légal au Chili, la vie de la mère et de l'enfant étant placée sous un régime d'égalité), la mortalité maternelle est passée de 13,62 à 1,65 par 100.000 naissances vivantes : une baisse de 87,9 %. Aujourd'hui, le risque qu'une mère perde la vie au cours d'un avortement est de 0,09 pour 100.000.

Pour le Dr Koch, c'est bien la preuve que les lois protégeant la vie de l'enfant à naître ne sont cause ni de morts maternelles ni d'avortements clandestins, alors que la légalisation ou la dépénalisation de l'avortement provoquent une « épidémie » d'avortements, avec de graves conséquences pour la santé des femmes et pour le pays, rapporte ACIPrensa.

Son étude montre que ce qui a permis d'obtenir ces bons résultats est la promotion des grossesses « sûres ».

Le lobby de l'avortement aimerait prouver le contraire, lui qui assure que la légalisation de l'avortement est le premier et indispensable moyen pour réduire la mortalité maternelle.

Dan Zeiler, porte-parole des leaders des mouvements pro-vie décernant le prix, a tenu à souligner à ACIPrensa que les bons résultats ne sont pas liés à l'idéologie de tel ou tel gouvernement chilien : c'est l'équipe dirigée par Michelle Bachelet qui a mis en place un programme important de suivi au bénéfice des enfants dès avant leur naissance et jusqu'à 5 ans, Chile crece contigo (le Chili grandit avec toi), et de formation pour aider leurs parents à mieux s'occuper de leur santé, tandis que le gouvernement de Sebastian Piñera qui lui a succédé a mis en place un programme d'aide aux femmes se trouvant dans des situations difficiles, Comprometidos con la vida (Engagés pour la vie), très efficace lui aussi.

« Au niveau international, il faut signaler ce bon exemple du Chili aux autres pays », a déclaré Zeiler.

© leblogdejeannesmits.

1 commentaire:

Unknown a dit…

Mais il y a 200000 avortement clandestin au Chili, Les chiffres que vous portez ne correspondent pas au chiffre des femmes qui avortent illégalement ! Vu qu'elles n'accouchent pas
ou seriez vous dans un étrange déni

Les avortements clandestins rendent vulnérable les femmes, d'autant plus si les délai sont larges. De plus, c'est une manne économique pour ceux qui savent s'en servir!
et en Irlande, les femmes partent en Angleterre ou en France avorter!
Pardonnez moi, je suis chrétienne
et je comprends de mieux en mieux pourquoi jésus ne voulait pas imposer sa loi au monde,
il préférait qu'on le choisissent
Mettre hors la loi des femmes qui de toutes façon vont avorter me semble très naïf
et je parle de ma place de travailleuse sociale, , de petite fille d'un chirurgien de campagne qui a du créer un foyer d'accueil de fille mère car les âmes charitables trop pressées d'interdire l'IVG - et je peux le comprendre- pour préserver la vie rejetaient bien des filles de mauvaise vie (les hommes sont plus difficilement retraçables). Ils constatait régulièrement le mal fait par des femmes avortant clandestinement.
Constat que bien des médecins ont fait par la suite en France.
Donc ma question reste, quels sont les chiffres concernant la santé de ces centaine de millier de chilienne qui se font avorter clandestinement?

 
[]