09 juin, 2010

Un collectif de femmes canadiennes agit en justice contre un fabricant de pilules

LifeSite signale qu'un groupe de femmes au Canada demande des dommages et intérêts aux laboratoires pharmaceutiques Bayer au motif que ses pilules contraceptives ne sont pas distribuées avec une information suffisante quant aux risques de santé qu'elles font courir à leurs utilisatrices. La firme juridique Siskinds LLP présentera des éléments montrant que lesdites pilules microdosées, qui servent de locomotive mondiale aux laboratoires allemands, entraînent  des ostéoporoses, des embolies pulmonaires, des infarctus et d'autres problèmes de santé graves affectant notamment (et c'est une nouveauté pour les pilules contraceptives) la vésicule biliaire. Un des avocats de la firme vient d'affirmer que 25.000 cas d'effets néfastes, et plusieurs cas mortels sont documentés.

Bayer est accusé d'avoir minimisé ces problèmes, d'avoir insuffisamment testé les pilules et d'avoir manqué à son devoir d'information des médecins et des patientes quant aux effets potentiellement dangereux de ces molécules.

Aux Etats-Unis, des centaines de procédures sont déjà en cours et ont été regroupées à la fin de l'année dernière. La mise sur le marché des pilules y avait été subordonnées à la mise en place d'une information plus claire, qui au terme d'une négociation devait attirer l'attention sur les effets secondaires de toutes les pilules : gonflements, acné, irritabilité… ce qui n'est déjà pas encourageant. Il faut souligner aussi qu'en tant que pilule de 4e génération l'effet anto-nidatoire plutôt que contraceptif de la pilule est accentué.

L'agence suisse de contrôle de sécurité des médicaments, Swissmedic a souligné de son côté les effets secondaires potentiellement dangereux de Yaz et de Yasmin, à la suite de la mort d'une jeune femme et du handicap permanent d'une autre pour cause d'embolie, mais l'agence n'a pas retiré l'agrément à ces pilules en jugeant que le danger se situait à l'intérieur de « limites raisonnables ».

Pharmactua publiait en septembre dernier cette information :

« Les contraceptifs de nouvelle génération du premier groupe allemand Bayer, Yaz et Yasmin,  qui ont généré 1,8 milliards de ventes mondiales sont sous haute surveillance par la FDA, Food and Drug Administration et les associations de patients aux Etats Unis.
 « Deux études sur des femmes Danoises et Hollandaises publiées dans le British Médical Journal montrent des risques accrus de crise cardiaque sur la drospirenone, une progesterone synthétique de nouvelle génération par rapport au levonorgestrel, une progesterone synthétique développée dans les années 70. »
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