19 mars, 2009

Leçons de l’affaire de l’archevêque d’Olinda et Récife

L’éclipse de la raison

La grosse presse n'en finit pas de parler de la douloureuse affaire de la petite Brésilienne de 9 ans, violée par son beau-père depuis trois ans, enceinte de jumeaux, et qui, avec l’accord de sa mère, fut soumise, le 4 mars, à un avortement à quinze semaines de grossesse. Le tollé médiatique qui a entouré ces faits horribles est aussi un révélateur ; le révélateur de l’endroit où en sont les intelligences et les cœurs dans un monde où tout concourt à empêcher la pensée. L’évêque d’Olinda et Recife, où eut lieu l’avortement – légal au Brésil en cas de viol ou de danger de mort pour la mère – avait publiquement constaté dès le lendemain de l’opération que ses responsables majeurs étaient automatiquement excommuniés. Que ce constat public ait constitué une maladresse n’est pas ici contesté ; la conférence des évêques du Brésil, ainsi que Mgr Fisichella de l’Académie pontificale pour la Vie, l’ont souligné en indiquant à la fois que l’avortement volontaire est toujours un mal mais qu’il était inutile en ce cas de mettre en avant une sanction de l’Eglise alors que les participants à l’acte n’avaient en tête qu’une chose : sauver la vie de la fillette de neuf ans qui avait déjà tant souffert.

Mais un grave problème se pose toutefois : l’indignation médiatique devant l’excommunication suggère que la décision d’avorter était la bonne, celle qu’il fallait prendre à tout prix. Rappeler que l’avortement est un « crime abominable », selon les mots mêmes du concile Vatican II devient dès lors preuve d’insensibilité et d’intégrisme. Tenir à la fois un langage de vérité et de charité semble désormais impossible, parce que l’usage de l’intelligence, du discernement, dans ces affaires hautement sensibles est devenu synonyme de « dureté », d’« institutionnalisme » et de manque d’humanité. Certains mots provoquent des réflexes conditionnés de rejet. Comme nous l’écrivons dans Présent depuis plusieurs années, tel est le ressort caché de toutes les pédagogies décervelantes, de toutes les manipulations médiatiques : faire taire la réflexion, court-circuiter la raison. Le langage de l’émotion devient seul admis, au nom certes de l’infinie miséricorde de Dieu, mais en quoi son plan d’amour pour les hommes a-t-il jamais changé un seul iota à la loi ?

La grosse presse qui, dans le monde entier, s’empara de l’affaire pour vitupérer contre l’archevêque, Mgr Cardoso Sobrinho, pour dénoncer la scandaleuse raideur de l’Eglise, pour laisser croire que l’on minimisait le crime du beau-père (il est en prison), pour dénoncer un « pape intégriste » (sic) et pour faire entendre qu’une sorte de complot religieux visait à laisser mourir la fillette en la privant de ce soin nécessaire qu’était en l’occurrence la suppression de ses deux jeunes enfants.

Le battage et la haine furent abominables et, vu les accusations malveillantes contre l’Eglise tout entière, il est normal qu’elle ait décidé de mettre en avant son visage miséricordieux en désavouant ce que Mgr Cardoso n’avait en définitive… pas fait.

Et puis il y eut les incroyables attaques de Patrice de Plunkett sur son blog accusant ceux qui avaient exprimé leur soutien à l’archevêque de « scandaliser ces petits » en les éloignant de la Bonne nouvelle, de ne connaître que la loi et d’ignorer l’amour, d’être des « geais parés des plumes des éventails préconciliaires abolis par Paul VI », d’alimenter la « cathophobie ». De faire de la « vie » une sorte d’idole, oubliant les bras miséricordieux du Christ. Il alla jusqu’à condamner sans appel « ce scandale, hurlant à la face du Ciel, que fut la publicité donnée au drame de la fillette par Mgr Sobrinho ». Il a hurlé avec les médias. Il a donné l’exemple d’une réaction d’instinct, sans doute poussé par le désir de rendre le message de l’Eglise plus audible à ceux qui en sont éloignés, mais au bout du compte, à force de confusion mentale, le message lui-même en est brouillé.

Il paraît que les hommes ne supportent plus l’argument d’autorité, ils seraient trop fragiles pour entendre la vérité sur l’avortement : c’est là le raisonnement des « pro-vie » qui refusent les manifestations de rue et pensent qu’il ne faut pas ouvertement réclamer l’abrogation de la loi Veil. Il est clair que la fillette brésilienne mérite une compassion sans limites. Mais on s’est surtout focalisé sur le risque pour sa vie. A force de parler ainsi, les religieux et les médecins qui voulaient sauver les TROIS vies, la sienne et celle des jumeaux qu’elle portait, apparaissent comme des bourreaux.

Bien des questions, de circonstance et de fond, se posent pourtant, qu’il aurait fallu éclaircir avant de se jeter dans la mêlée médiatique où tout n’est qu’impressions, idées préconçues, larmes de circonstance et travestissement de la vérité. Les médias s’adressent aux « cerveaux droits ». Malheur aux voix discordantes !

1. Mgr Cardoso Sobrinho est-il celui par qui le « scandale » arriva ?

Certes non. La découverte de la grossesse de la petite fille reçut une importante publicité dès le 25 février, et depuis cette date, le curé de la paroisse de la famille de la fillette, le Père Edson Rodrigues, alla voir l’enfant tous les jours, y compris lorsqu’elle fut hospitalisée à 230 km de chez elle ; il se démultiplia pour apporter appui et soutien à la « toute petite maman » de neuf ans, souillée dans sa chair, confrontée à un drame qui la dépasse. Il entoura également sa mère à elle, et son père légitime. Les deux parents, tout en craignant pour la vie de leur enfant, eurent comme premier mouvement le désir de respecter la vie des deux tout-petits qui avaient été conçus dans des circonstances aussi monstrueuses, mais qui n’en étaient pas moins des êtres humains. De son côté Mgr Cardoso, dans sa ville de Recife où la petite fille était hospitalisée, avait mobilisé une équipe de juristes, de médecins, de psychologues. Jusque tard dans la nuit, ils se penchèrent sur ce cas grave et douloureux pour trouver une réponse juste. Dans les premières heures du mardi matin, constatant que la mère et le père faisaient l’objet de pressions de la part de « travailleurs sociaux » (et non de médecins) pour qu’ils autorisent un avortement immédiat, constatant aussi les fausses informations divulguées par la presse quant à l’état de santé de la fillette, et les pressions médiatiques des groupes pro-avortement au Brésil, Mgr Cardoso demanda un bulletin de santé à l’institut maternel et infantile de Pernambuco où elle était gardée.

Ce fut le directeur de la clinique (« IMIP ») qui l’apporta, confirmant qu’il n’y avait aucune menace imminente sur sa vie et que, si les parents ne voulaient pas d’un avortement, il serait possible de mener la grossesse à terme si les soins nécessaires lui étaient apportés.
En définitive, le père légitime, ébranlé un moment par les affirmations d’une travailleuse sociale, décida de ne pas signer l’autorisation d’avortement. Pour passer à l’acte, l’accord des deux parents était nécessaire. Le père, M. Erivaldo, accompagné de l’avocat du diocèse de Recife, d’un médecin et d’un psychologue, se rendit le mardi après-midi à l’IMIP pour voir lui-même sa fille. Mais elle n’était plus là. Une ONG qui fait de l’agit-prop en faveur du « droit » à l’avortement, « Curumin », avait eu accès à la mère de la petite et avait obtenu d’elle la signature d’une demande d’avortement (en fait, une empreinte digitale, la mère étant illettrée). Comme la fillette n’était nullement en danger de mort l’IMIP, qui ne voulait pas réaliser l’opération, n’avait eu d’autre choix que de lui donner une autorisation de sortie et elle avait été emmenée dans un lieu non précisé. Il s’agissait de la cacher à son père…

Alors que toute la presse brésilienne parlait de l’affaire le père et les représentants du diocèse finirent par découvrir, le mercredi 4 mars, où la fillette avait été emmenée : dans une maternité « référente » pour les avortements légaux à Recife. Et l’avortement avait déjà eu lieu, la procédure ayant été déclenchée dès le mardi soir.

C’est dans ce contexte passionnel que Mgr Cardoso Sobrinho fut sollicité par les médias. Et dans ce contexte qu’il observa que l’avortement volontaire est automatiquement puni d’excommunication, peine qui en l’occurrence ne pouvait évidemment frapper la petite victime mineure, mais sa mère et ceux qui décidèrent l’avortement ou le mirent en œuvre.

2. Y avait-il réellement danger de mort pour la petite fille ?
Les promoteurs de l’avortement avaient répandu dans la presse l’« information » selon laquelle la petite fille, en raison de l’étroitesse de son bassin, risquait de mourir lors de l’accouchement. Crainte non fondée puisque précisément, il s’agissait de la suivre comme on suit une femme présentant une grossesse à risques, et de procéder à une césarienne dès qu’il y aurait une petite chance de survie pour les jumeaux.

Les journaux parlèrent également des risques d’éclampsie, « oubliant » de dire que celle-ci est toujours précédée de signes avant-coureurs qui dans le cas d’une grossesse suivie d’aussi près, permettraient de prendre les mesures nécessaires.

Plusieurs gynécologues-obstétriciens se sont mobilisés pour dire que, bien qu’ayant suivi grand nombre de grossesses d’enfants de moins de 14 ans qui, hélas, sont très fréquentes au Brésil, aucune n’avait provoqué la mort de la mère dès lors que celle-ci recevait les soins nécessaires. Le Dr Elizabeth Kipman Cerqueira, spécialiste en bioéthique, souligna qu’il y avait certes risque de naissance prématurée ou d’avortement spontané mais que ceux-ci présentent moins d’inconvénients que l’avortement provoqué.

Il est intéressant de noter qu’un cas similaire se produisit à Recife en 1978 : on découvrit la grossesse de 18 semaines d’une fillette de neuf ans d’une corpulence similaire à celle de la petite d’Algoinho, mais les médecins, habilités à pratiquer des avortements légaux, refusèrent au motif que l’opération lui ferait courir plus de risques qu’une césarienne. Ils parlaient, disaient-ils, d’expérience, les grossesses enfantines étant « communes » dans leur région.

3. Mgr Cardoso Sobrinho a-t-il « excommunié » la mère et l’équipe médicale ?

Il a lui-même multiplié les déclarations, dès le 6 mars, pour s’insurger contre la manipulation médiatique de son évocation du canon prévoyant l’excommunication automatique. Etait-elle réellement de circonstance ? Pour la mère, la crainte subjective, objectivement infondée, de voir certainement mourir sa petite fille, la rendait sans doute sans objet. Mais pour ceux qui manipulèrent l’affaire, on ne peut en dire autant. Quoi qu’il en soit, Mgr Cardoso a clairement répété : « Je n’ai excommunié personne. C’est la loi de l’Eglise. (…) Mais évidemment cela vaut pour les gens qui ont la foi. Je rappelle que celui qui encourt l’excommunication n’est pas condamné à vie. Les portes de l’Eglise sont toujours ouvertes. Quiconque se convertit et demande pardon, eh bien l’Eglise est toute prête à l’absoudre. Mais pour des délits très graves de cette sorte, les personnes doivent être alertées. » Il s’agissait – mais il est vrai que le monde médiatique ne peut le concevoir – d’une « peine médicinale », maintenue dans le Code de droit canon promulgué par Jean-Paul II, sans doute pour attirer l’attention sur un mal que le monde nomme aujourd’hui bien.

4. Est-il inhumain de parler, aussi, de la survie de deux enfants conçus ?

En entendant hurler les loups, on en arriverait à le croire. Cependant, comme Mgr Cardoso s’est mis en peine de l’expliquer – sans penser qu’effectivement son propos serait déformé – un bien, la survie de la fillette, ne justifie pas n’importe quel moyen, en l’occurrence la mise à mort directe de deux fœtus de quinze semaines, déjà assez grands pour sucer leur pouce… C’est là que le ramollissement cérébral de notre pauvre monde est le plus manifeste : dénonçant le manque de compassion pour la petite fille, on en arrive à dénier le droit des deux enfants de voir leur vie respectée. Or il semble que cela n’était pas impossible, tout en sauvegardant la vie de leur petite maman. Les responsables du diocèse de Recife ont toujours parlé de TROIS vies ; nos bonnes consciences occidentales n’en évoquent plus qu’une, celle qui frappe les imaginations. Le père Edson Rodrigues publie sur son blog une image d’un fœtus avorté du 4e mois : cette vision aussi devrait faire pleurer.

5. Parlant de « marge », le cas d’espèce était évidemment particulièrement tragique. Fallait-il que l’Eglise s’en mêle ?

On sait bien que les législations mettant en œuvre la culture de mort se décident toujours « à la marge », sur des cas hautement émotionnels, surexploités par les médias. Un combat monstrueux est aujourd’hui mené au Brésil pour obtenir la légalisation totale de l’avortement. L’Eglise devait-elle se taire tout à fait, d’autant plus que les droits du père de la fillette avaient été en cette occurrence ouvertement bafoués ? L’évêque et son entourage se sont battus pour trois vies. Ils ont rappelé que la destruction directe d’une vie innocente est toujours en contravention avec le 5e commandement. Cela ne veut pas dire qu’on ne puisse réaliser un acte médical susceptible de sauver la mère tout en risquant de porter indirectement atteinte à la vie de l’enfant qu’elle attend. Par exemple : l’ablation d’un utérus atteint d’un cancer – c’est ce que refusa héroïquement sainte Jeanne Beretta-Molla pour sauver la vie de son bébé. Par exemple encore, l’ablation d’un morceau de trompe en cas de grossesse extra-utérine : bien que l’embryon n’ait alors aucune chance de survie, le respect de son être exige qu’on n’attente pas directement à sa vie et qu’on envisage de tenter de le réimplanter dans le sein de sa mère. Dans aucun de ces cas la mort ne serait directement voulue. Dans l’avortement, c’est la mort qui est recherchée. On ne peut appeler cela un bien. Mais on peut y trouver bien sûr toutes sortes de circonstances atténuantes, et toujours se rappeler que la miséricorde infinie de Dieu pardonne tout, par le sacrifice inouï de son Fils sur la croix.

Le respect de la vie doit être total ou ne pas être. A partir du moment où il y a des cas où l’avortement est « négociable », c’est-à-dire déclaré permis ou encouragé et non compris et pardonné, on admet qu’il est possible de négocier sur d’autres cas. Un peu moins marginaux. Parce qu’on peut toujours faire vibrer la corde sensible…

6. Le violeur ne méritait-il pas une peine bien plus grave que l’excommunication de la mère, et pourquoi n’y a-t-il pas excommunication en son cas ?

La lettre du Code de droit canon est ce qu’elle est. Le péché de viol, spécialement sur un enfant, est évidemment abominable et met sans doute le violeur en état de péché mortel qui l’exclut de la communion tant qu’il n’a pas reçu l’absolution, même s’il n’y a pas d’excommunication automatique. Tout le monde sait et dit que c’est mal !

En l’occurrence, le beau-père qui a avoué les viols a failli être lynché par la foule lors de son arrestation, il a été exposé à des codétenus qui, au Brésil comme en France, ne sont pas tendres pour les violeurs d’enfants, et il a tenté de se suicider en prison en se coupant les poignets avec du fil de nylon. Il encourt quinze ans de prison. C’est peu ? Eh bien, la peine de mort n’existe pas davantage au Brésil qu’en France. D'ailleurs, dans le droit pénal français comme dans le droit pénal brésilien, le viol n'est pas aussi lourdement puni que le meurtre.

Et, quelle que soit l’horreur de son crime (et il est de ceux qui « scandalisent un de ces petits » qui appartiennent au Christ), la miséricorde de Dieu est aussi pour lui. Jésus a donné son Corps et son Sang, son Etre tout entier, pour que même ce criminel puisse hériter du Royaume éternel. A condition de demander le pardon divin…

7. En quoi l’excommunication gêne-t-elle une société presque totalement laïcisée ?

On se le demande. C’est une peine « non punitive » dont la première visée est de faire prendre conscience d’un désordre et d’attirer celui qui l’encourt à chercher à rentrer aussi vite que possible dans la communion de l’Eglise. Elle s’explique par le fait que l’accès à la Sainte Eucharistie fait réellement et véritablement couler le Sang du Christ dans nos veines, qu’il fait de nous des enfants de Dieu, co-héritiers de son Royaume en tant que membres du Corps très saint de son Fils. Depuis l’origine, le péché mortel coupe de cette vie-là d’enfants de Dieu : la vie de la grâce. Quelle signification cela peut-il avoir dans nos pays sans Dieu ? Au Brésil la peine a été présentée comme « médicinale », visant à réveiller les consciences d’une population majoritairement catholique. En quoi l’excommunication gêne-t-elle un athée ou un à peine croyant européen ? Eh bien, elle rime avec exclusion et discrimination. D’où le réflexe conditionné dont nous parlions plus haut. Ce sont les péchés pour lesquels notre société sécularisée ne connaît aucun pardon, aucune miséricorde.

8. Beaucoup de défenseurs de la vie mettent en avant, à juste titre, le traumatisme physiologique, psychologique et moral infligé à la femme qui subit un avortement. Pourquoi n’entend-on pas ce discours à propos de la fillette, troisième victime de l’avortement ?

Parce que cela suppose que l’on mette en avant le fait que l’avortement tue les propres enfants de la mère. La petite fille de Recife vivra avec cette réalité. Comme le dit le Dr Kipman : « Psychologiquement, cette jeune fille a été utilisée comme un vieux chiffon, elle a été détruite en tant que personne, se percevant inconsciemment comme sans valeur, pendant trois longues années. En faisant l’expérience de voir ses enfants traités comme des déchets, son inconscient enregistre : “Regarde, je suis un déchet et de moi ne peuvent sortir que des déchets”. » Presque toutes les femmes qui ont avorté, souvent sous la pression de leurs proches, expérimentent ce sentiment de dévalorisation, de culpabilité, de tristesse. Ce sont les confesseurs qui nous le disent : l’avortement marque terriblement les femmes. Les groupes d’aide spirituelle à celles qui regrettent leur geste expliquent qu’elles ne retrouvent leur intégrité qu’à travers le pardon.

9. L’avortement était-il sans danger pour la fillette ?

A quinze semaines de grossesse, elle a subi un avortement chimique – avec du Cytotec, semble-t-il – dont les effets sont potentiellement mortels (il y eut un cas récent au Portugal), et avec une anesthésie qui ne l’a pas privée de sa conscience. En France, l’avortement chimique ne se pratique pas au-delà de sept semaines en raison des risques qui y sont liés. Que dire des effets d’un tel abortif sur une fillette de 9 ans ? D’autant que, pour aller vite, il lui fut administré à peine quelques heures après son entrée à l’hôpital de Recife. Le lendemain, elle subit un curetage. Le tout, forcément, avec une procédure de dilatation artificielle dont on sait qu’elle peut être responsable d’une faiblesse cervicale compromettent les grossesses à venir. En prétendant « sauver sa vie », les idéologues de l’avortement qui ont tout fait pour en arriver là n’ont pas hésité à prendre ces risques insensés.

Mais les « inhumains », c’est nous…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bravo pour cet article !
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